CONVENTION NATIONALE, Révolution française
Articles
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NAPOLÉON Ier BONAPARTE (1769-1821) empereur des Français (1804-1814 et 1815)
- Écrit par Encyclopædia Universalis et Jacques GODECHOT
- 8 337 mots
- 18 médias
...Nice en juin 1793. Dans Le Souper de Beaucaire, écrit à cette époque, il défend l'unité d'action des républicains rassemblés autour des Jacobins, qui se radicalisaient progressivement, et de la Convention nationale, l'Assemblée qui, à l'automne précédent, avait aboli la monarchie. -
NOIRS SOCIÉTÉ DES AMIS DES
- Écrit par Martine MEUSY
- 439 mots
Fondée en 1788 par Brissot, Clavière et Mirabeau, la Société des amis des Noirs se proposait de mettre en œuvre la doctrine anti-esclavagiste et abolitionniste dont Montesquieu et l'abbé Raynal furent des précurseurs, mais qui avait pris forme tout spécialement en Angleterre avec ...
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ORLÉANS LOUIS PHILIPPE JOSEPH duc d' (1747-1793) dit PHILIPPE ÉGALITÉ
- Écrit par Jean TULARD
- 492 mots
- 1 média
Arrière-petit-fils du Régent, le duc d'Orléans est, à la veille de la Révolution, l'un des princes les plus riches de France et le partisan le plus chaleureux des idées nouvelles. Grand maître de la franc-maçonnerie, affectant de penser comme les républicains d'Amérique et de...
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PÉTION DE VILLENEUVE JÉRÔME (1756-1794)
- Écrit par Roger DUFRAISSE
- 320 mots
Avocat à Chartres, Jérôme Pétion de Villeneuve est élu député aux états généraux par le tiers état de son bailliage. Bon orateur et, jusqu'à la fin de la Constituante, compagnon inséparable de Robespierre qui appréciait son honnêteté, il fréquente dès cette époque le salon de M...
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POLICE SOUS LA RÉVOLUTION ET L'EMPIRE
- Écrit par Vincent DENIS
- 3 221 mots
- 1 média
...mobilisation des ressources pour l'effort de guerre. Une telle conception peut également légitimer la création d'une police politique exercée directement par la Convention nationale, par le biais de ses « comités de gouvernement », Comité de salut public et Comité de sûreté générale qui enquêtent, font... -
PRAIRIAL AN II LOI DU 22 (1794)
- Écrit par Jean TULARD
- 353 mots
La loi du 22 prairial an II (10 juin 1794) est restée célèbre dans l'histoire de la Révolution française pour avoir porté la Terreur à son apogée. Deux jours après la fête de l'Être suprême qui a consacré la domination de Robespierre et laissé croire qu'il allait fermer « l'abîme...
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PRAIRIAL AN III JOURNÉE DU 1er (1795)
- Écrit par Jean TULARD
- 333 mots
Le 12 germinal an III (1er avril 1795), la Convention est bloquée par une insurrection des faubourgs Saint-Marcel et Saint-Antoine aux cris de « Du pain et la constitution ! ». L'abolition du maximum a entraîné une hausse vertigineuse des prix : celui de la livre de pain ne cesse de monter....
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RAISON CULTE DE LA
- Écrit par Jean DÉRENS
- 430 mots
Depuis 1790, un culte civique s'était peu à peu esquissé au fil des grandes fêtes, telle la fête de la Fédération le 14 juillet 1790. Le culte de la Raison est un des caprices de ce culte civique que les révolutionnaires ont tenté d'établir d'une manière désordonnée jusqu'à la création...
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REPRÉSENTANTS DU PEUPLE EN MISSION
- Écrit par Jean TULARD
- 428 mots
Dans le gouvernement révolutionnaire de la France dont le centre d'impulsion est la Convention, les représentants en mission jouent un rôle déterminant. Recrutés parmi les conventionnels eux-mêmes, ils sont chargés de faire appliquer les décrets votés par l'Assemblée. Leurs pouvoirs sont presque...
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RESTAURATION (architecture)
- Écrit par Colette DI MATTEO et Piero GAZZOLA
- 4 418 mots
Dans la dernière décennie du xviiie siècle, cependant, l'appréciation des édifices fut, elle aussi, l'objet d'une révolution. En 1794, laConvention nationale française, en proclamant le principe de la conservation des monuments, signa la naissance officielle d'une conception nouvelle qui amorçait... -
REUBELL JEAN-FRANÇOIS (1747-1807)
- Écrit par Jean MASSIN
- 371 mots
Quand la Révolution éclate, le quadragénaire Reubell, bâtonnier de l'ordre des avocats à Colmar, n'a encore jamais quitté sa province natale ; député du tiers, il se fait remarquer à la Constituante par son opiniâtreté, soit pour dénoncer comme des tyrans les princes étrangers possessionnés en...
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RÉVOLUTION & EMPIRE, armée
- Écrit par Jean-Paul BERTAUD
- 8 894 mots
- 1 média
...était venu à expiration retournèrent chez eux. Les effectifs fondaient au moment même où la France avait le plus pressant besoin de troupes nombreuses. La Convention rappela aux volontaires que le service militaire de tous les citoyens était un devoir et qu'ils devaient rester sous les drapeaux jusqu'à... -
RÉVOLUTION FRANÇAISE
- Écrit par Jean-Clément MARTIN et Marc THIVOLET
- 29 560 mots
- 3 médias
...populaires. La représentation parlementaire reprend l'initiative, confortée qu'elle est par la victoire remportée sur les alliés à Valmy le 20 septembre. La nouvelle assemblée, la Convention nationale, se réunit, la République est proclamée, tandis que la contre-révolution est désorganisée. Les armées... -
SAINT-JUST LOUIS (1767-1794)
- Écrit par Jean TULARD
- 1 591 mots
- 1 média
À laConvention, Saint-Just s'impose comme l'un des principaux orateurs de la Montagne dès le procès de Louis XVI. « On ne peut point régner innocemment, affirme-t-il, le 13 novembre 1792. Tout roi est un rebelle et un usurpateur. » Il joue un rôle important dans la rédaction de la Constitution... -
SALUT PUBLIC COMITÉ DE
- Écrit par Michel EUDE
- 478 mots
Au début de janvier 1793, lorsque se précise la menace d'une guerre générale, la Convention crée dans son sein un Comité de défense générale. Ses membres étaient trop nombreux et la publicité des séances incompatible avec le secret nécessaire aux préparatifs militaires. La Commission de salut...
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SÛRETÉ GÉNÉRALE COMITÉ DE (1791-1795)
- Écrit par Michel EUDE
- 418 mots
À la suite de la découverte de tentatives de recrutement pour l'émigration, l'Assemblée législative décide, le 25 novembre 1791, de créer un Comité de surveillance, chargé de poursuivre les affaires de contre-révolution, et qui deviendra, sans solution de continuité, le Comité...
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SUSPECTS LOI DES (1793)
- Écrit par Ghislain de DIESBACH
- 245 mots
Votée le 12 août 1793, en pleine Terreur dont elle devient le meilleur instrument, la loi des suspects voit son champ d'application, déjà fort vaste, singulièrement élargi par le décret du 17 septembre. Elle permet l'arrestation immédiate, sans motif comme sans preuve, de tous ceux qui « n'ont pas...
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TERREUR LA
- Écrit par Jean DÉRENS
- 892 mots
La « volonté punitive » engendrée par une réaction d'autodéfense s'observe d'une manière constante depuis le début de la Révolution française. Elle éclate au grand jour lors des « émotions » populaires, le 14 juillet 1789, le 10 août, pendant les massacres de Septembre....
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THERMIDOR AN II JOURNÉE DU 9 (27 juill. 1794)
- Écrit par Jean TULARD
- 806 mots
À l'inverse des journées révolutionnaires du 10 août 1792 ou du 2 juin 1793, le peuple n'eut aucune part dans la journée du 9 thermidor qui vit la chute de Robespierre. On a pu dire que le 9-Thermidor correspondait à un simple changement de majorité parlementaire.
Robespierre...
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THERMIDORIENS
- Écrit par Jean TULARD
- 448 mots
On désigne sous le nom de thermidoriens les vainqueurs de Robespierre, les 9 et 10 thermidor an II (27 et 28 juillet 1794). Le nom recouvre donc à la fois des anciens terroristes (Tallien, Barras, Fréron) et des modérés de la Plaine (Sieyès, Boissy d'Anglas, Cambacérès). Ce sont les thermidoriens...