DESTIN
Articles
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DESTIN
- Écrit par Catherine CLÉMENT
- 2 492 mots
S'il faut définir philosophiquement le destin, le résultat de cette conceptualisation doit contenir l'expression, d'une part, d'un déterminisme et, d'autre part, d'une saisie de ce déterminisme au moment de la mort : mort par anticipation ou saisie rétrospective. On aurait par...
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AFRIQUE NOIRE (Culture et société) - Religions
- Écrit par Marc PIAULT
- 9 619 mots
- 1 média
...secondaires, les orisha, entraînent de la part de leurs sectateurs une dévotion complète et qui ne paraît renvoyer à rien d'autre. Cependant le destin de chacun est fixé à la naissance par Olorun. Cela n'implique aucun fatalisme nécessaire, car tout homme peut et doit prendre les moyens d'assumer... -
AZTÈQUES (notions de base)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 3 537 mots
- 13 médias
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BOÈCE (480-524)
- Écrit par Pierre HADOT
- 1 463 mots
...l'existence du mal dans le monde. Par-delà les apparences, il faut apercevoir l'ordre profond qui règne dans le monde, notamment la subordination du Destin à la Providence, la Providence étant la Raison divine qui ordonne toutes choses, tandis que le Destin est l'ordre même qui règle en détail le... -
CIEL SYMBOLISME DU
- Écrit par Gilbert DURAND
- 2 876 mots
...orients de toutes choses. Au sein du contraste ou de l'espace orienté du Ciel s'esquisse donc le symbole de la coincidentia oppositorum (K. G. Jung). Le ciel, ainsi quadraturé et ordonné, devient en quelque sorte le modèle parfait ou puissant de toute destinée terrestre. Aussi à la science du calendrier... -
CULPABILITÉ
- Écrit par Charles BALADIER
- 9 684 mots
- 1 média
...culpabilité, cette mutation correspondant à une intériorisation progressive de ce qui d'abord apparaissait comme extérieur au moi et dépendant du seul destin. Dans l'Iliade, après le moment de délire qui l'a porté à enlever la maîtresse d'Achille, Agamemnon reconnaît bel et bien son forfait, mais... -
ESCHATOLOGIE
- Écrit par Michel HULIN
- 6 366 mots
- 1 média
L'eschatologie est la « science des choses ultimes » (ta eschata, en grec) ou des « fins dernières » de l'homme. Or, comme l'atteste clairement l'histoire des religions, ces fins dernières ont toujours été comprises en deux sens bien différents. D'un côté, c'est le ...
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ÉVÉNEMENT, sociologie
- Écrit par Roger BASTIDE
- 3 191 mots
...comporte des conséquences ou des implications pour nous ou pour la société, nous ne pouvons nous laisser surprendre. L'homme réagit, il veut contrôler son destin, et le diriger. Pour cela, dès les origines, il invente une science des événements. Ainsi est-on conduit à distinguer successivement trois types... -
GRÈCE ANTIQUE (Civilisation) - La religion grecque
- Écrit par André-Jean FESTUGIÈRE et Pierre LÉVÊQUE
- 20 084 mots
- 8 médias
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IMAGINAIRE ET IMAGINATION
- Écrit par Pierre KAUFMANN
- 12 565 mots
- 1 média
Or ce nœud de l'histoire et de l'anhistorique, c'est le destin même. Ainsi se confirme et se précise le passage de l'imagination onirique à l'imagination mythique : il répond à l'ouverture du destin individuel sur le destin collectif. Et nous nous expliquons aussi comment les images où Lévi-Strauss s'efforce... -
MAL
- Écrit par Étienne BORNE
- 5 223 mots
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MOÏRA
- Écrit par Robert DAVREU
- 1 004 mots
La Moire, ou Moïra n'a pas de visage : elle est le Destin de chacun, la « part » (moros, moïra) dispensée à chaque homme, le lot qui lui est échu. Ses décrets, qui touchent à la sphère biologique de l'existence (naissance, mariage et mort), sont inflexibles (atropos) et les...
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MYTHOLOGIES - Dieux des peuples "barbares"
- Écrit par Régis BOYER , Encyclopædia Universalis et Pierre-Yves LAMBERT
- 7 989 mots
- 1 média
...par l'Église. Mais la christianisation progressive, à partir de l'an mil, n'altérera en rien deux invariants spécifiques : d'une part, la croyance au Destin, maître des dieux comme des hommes et véritable deus otiosus de ce panthéon, encore qu'il ne soit conçu ni comme une force aveugle, ni comme un... -
NIETZSCHE FRIEDRICH (1844-1900)
- Écrit par Jean GRANIER
- 9 775 mots
- 1 média
L'amour du destin est bien également l'affirmation dionysiaque. Dieu immoraliste, Dionysos symbolise l'éternelle jubilation de la vie dans la splendeur de la puissance : « Un tel esprit libéré apparaît au centre de l'univers, dans un fatalisme heureux et confiant, avec la foi qu'il... -
NORNES
- Écrit par Régis BOYER
- 856 mots
On caractérise communément les Nornes comme étant les Parques du Nord. En un sens, cette assimilation est judicieuse parce qu'elle met bien en relief l'influence hellénique qui leur a vraisemblablement donné naissance, d'autant plus qu'une étymologie possible de leur nom renverrait à l'idée de tordre,...
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ŒDIPE COMPLEXE D'
- Écrit par Claude RABANT
- 5 309 mots
- 1 média
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PERSONNE
- Écrit par Henry DUMÉRY et Nicole SINDZINGRE
- 4 552 mots
- 1 média
...des différents niveaux. La personne, dans une société donnée, est, en effet, souvent soutenue par une pensée « biologique », qui est aussi une pensée du destin individuel. On peut saisir par là comment, dans la personne, se correspondent un pôle non individuant (les déterminations produites indépendamment... -
PHÈDRE (J. Racine) - Fiche de lecture
- Écrit par Christian BIET
- 1 004 mots
- 3 médias
La rigueur structurale de la tragédie renvoie à celle du destin : « Le mal vient de plus loin. » Phèdre est victime de forces qui la dépassent, soumise à la mythologie et aux dieux qui l'incarnent, soumise à l'Origine. Euripide, Sénèque et tant d'autres l'ont déjà écrit : Phèdre... -
PROSPECTIVE
- Écrit par Antoine BAILLY
- 1 080 mots
Même si l'on peut prêter au terme prospective une origine anglaise, il est courant en France d'en attribuer la paternité à Gaston Berger qui, en 1957 (repris en 1967 dans Étapes de la prospective), le propose comme une manière de réfléchir sur l'avenir. « Avant d'être une méthode ou...
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TRAGÉDIE
- Écrit par Bernard DORT , Jacques MOREL et Jean-Pierre VERNANT
- 5 375 mots
- 2 médias
...déchiffrer. La tragédie est le premier genre littéraire qui présente l'homme en situation d'agir, qui le place au carrefour d'une décision engageant son destin. Mais ce n'est pas pour souligner dans la personne du héros les aspects d'agent, autonome et responsable. C'est pour le peindre comme un être... -
RACINE JEAN (1639-1699)
- Écrit par Paul BÉNICHOU
- 4 401 mots
- 5 médias
...joue la fatalité dans la tragédie de Racine. Toutefois, la fatalité racinienne, qui est avant tout celle des passions, suppose une action intense. Le destin et la volonté des héros sont la même chose. Les dieux peuvent être les auteurs du destin d' Oreste ou de Phèdre ; c'est Oreste et Phèdre qui ourdissent...
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