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DIEU

Articles

  • ECKHART MAÎTRE (1260 env.-env. 1327)

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    • 2 666 mots
    Sa doctrine consiste en des spéculations sur l'être, lequel, pris absolument, s'identifie à Dieu. Eckhart distingue, d'une manière formelle et non réelle, la déité et Dieu. La déité, c'est l'essence divine absolue, isolée en son aséité, au-dessus de tout nom, de...
  • ENQUÊTE SUR L'ENTENDEMENT HUMAIN, David Hume - Fiche de lecture

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    • 806 mots
    • 1 média
    ...huitième section) est pareillement une fiction provenant de ce que nous séparons abstraitement nos mobiles passionnels des actions réellement effectuées. Les trois sections suivantes de l'ouvrage contribuent à une mise en question des preuves par lesquelles nous avons coutume de croire en une cause première...
  • L'ESSENCE DU CHRISTIANISME, Ludwig Feuerbach - Fiche de lecture

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    • 755 mots
    « La conscience de Dieu est la conscience de soi de l'homme, la connaissance de Dieu est la connaissance de soi de l'homme. À partir de son Dieu tu connais l'homme, et inversement à partir de l'homme, son Dieu : les deux ne font qu'un. » Telle est « l'essence de la religion en général ». Ce...
  • ESTHÉTIQUE - L'expérience esthétique

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    • 5 083 mots
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    ...aborder, entre autres, la philosophie de Spinoza, telle du moins qu'elle se présente à qui veut éviter de l'interpréter de façon réductrice. En effet, les exégètes enferment habituellement Spinoza dans un dilemme redoutable : ou bien le Dieu de l'Éthique, sans être lui-même un être,...
  • SUBLIME

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    • 6 156 mots
    • 3 médias
    ...) le simple physique. C'est ce que le latin traduit par le « suprasensible ». Dans la tradition, le métaphysique c'est essentiellement Dieu, le monde en totalité et l'âme. De là vient que certains des exemples canoniques du sublime aient trait à Dieu lui-même ou à la création (le...
  • ÉTHIQUE, Baruch Spinoza - Fiche de lecture

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    C'est ainsi que le premier livre de l'Éthique s'intitule « De Dieu ». Source unique du monde ou ensemble des réalités qui le composent, le Dieu dont part Spinoza est l'unique substance, « cause d'elle-même », éternelle et infinie, qui n'admet aucune extériorité et n'est extérieure...
  • CABINET DE CURIOSITÉS ou WUNDERKAMMER

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    • 4 018 mots
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    Dans le cabinet de curiosités, le monde se dit par accumulation de traces et de fragments. En hommage à Dieu et à sa Création, la ferveur des premiers temps accumule toutes les merveilles de l’Univers dans les limites d’une pièce étroite, selon une logique d’échantillonnage. Idéalement, chaque singularité...
  • FICHTE JOHANN GOTTLIEB (1762-1814)

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    • 8 864 mots
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    Si Fichte fut accusé d'athéisme, c'est pour avoir nié l'existence d'un Dieu extérieur à la conscience, comparable à une véritable chose en soi. Le Dieu de Kant conservait aux yeux de Fichte des traces de « chosisme » : n'était-ce point un être extérieur à la conscience et postulé par elle ? Pour l'auteur...
  • FOI

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    • 10 465 mots
    ...La foi chrétienne est plus complexe, puisqu'elle introduit une croyance religieuse dans les liens de fidélité à la parole donnée : fidélité de Dieu à sa Parole (c'est-à-dire à la promesse du salut accomplie dans la résurrection du Christ) et fidélité du chrétien à sa profession de foi...
  • GNOSTICISME

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    • 10 625 mots
    ...l'Ancien Testament, le Yahvé du peuple juif, joue un rôle prépondérant. Ce Démiurge ignore ou veut ignorer ou veut faire ignorer l'existence du Dieu transcendant et bon qui est la source du monde spirituel. Les âmes des hommes qui possèdent la « gnose » sont émanées de ce Dieu suprême, elles sont...
  • GRÂCE

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    Chén, c'est d'abord une autre façon de désigner JHVH, le Dieu vivant, Seigneur d'Israël, dans les bonnes dispositions qui sont les siennes à l'égard des hommes ; c'est aussi, par extension, le rapport nouveau qu'il crée entre lui et les hommes en les appelant, en les interpellant incessamment par...
  • GRÉGOIRE DE NYSSE saint (330 env.-env. 395)

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    • 1 882 mots
    ... de Grégoire s'est développée en grande partie à l'occasion de la polémique avec Eunome. Ce dernier pensait que les mots sont révélés par Dieu aux hommes pour leur faire connaître l'essence des choses. Comme le mot « inengendré » était pour lui le vocable révélateur de l'essence divine, il...
  • GUILLAUME D'AUVERGNE (apr. 1180-1249)

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    • 1 042 mots

    Sacré, en 1228 par Grégoire IX, évêque de Paris, où il avait été reçu magister theologiae en 1223, Guillaume d'Auvergne a été fortement influencé par les commentaires arabes d'Aristote et se présente à la fois comme le défenseur des ordres mendiants, alors en plein essor,...

  • GUILLAUME DE CONCHES (1080 env.-env. 1150)

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    • 572 mots

    Mort en 1150 ou peu après, Guillaume de Conches a commenté plusieurs auteurs fondamentaux : Priscien, Boèce, Macrobe, le Platon du Timée ; il est aussi l'auteur d'une Philosophie du monde (Philosophia mundi, vers 1125) et du Dragmaticon, et a glosé Juvénal. Il est très au courant...

  • HALLÉVI JUDA (1075 env.-1141)

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    • 1 141 mots
    Suivant Juda Hallévi, la philosophie nie toute possibilité de dialogue entre l'homme et Dieu. Certes, elle est parvenue à démontrer l'existence d'un Premier Moteur impersonnel ; elle demeure foncièrement incapable d'accéder jusqu'au Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. En fait, la philosophie ne comprend...
  • HASARD & NÉCESSITÉ

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    • 9 614 mots
    ...système déterministe, régi par des lois. Pour lui, il est possible de mesurer les effets observables des forces, mais ces dernières expriment l'intervention actuelle deDieu dans le monde et sont soumises non à une quelconque raison accessible à l'intelligence humaine, mais à sa volonté d'auteur.
  • AUTRUI (notions de base)

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    • 3 534 mots
    ...que le « Je pense » est initialement un « Je doute », je découvre en même temps, avec la conscience de mon imperfection, une autre existence certaine, celle de Dieu, car je ne puis me sentir limité qu’en me comparant à un Être absolument parfait dont je ne peux avoir forgé moi-même l’idée (le moins ne...
  • SHOAH LITTÉRATURE DE LA

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    • 12 469 mots
    • 15 médias
    Tout un courant de la pensée américaine s'interroge sur la possibilité de la foi, en particulier juive, après Auschwitz. Ainsi Emil Fackenheim voit dans sa perpétuation un acte de résistance qui proclame : « Témoins pour Dieu et pour l'homme, même si nous sommes abandonnés par Dieu et par l'homme...
  • IDÉALISME

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    ...c'est-à-dire connaissables par intellection pure. Nous connaissons la matière par la médiation de l'intelligible, le visible par le détour de l'invisible. Par la vision en Dieu, qui consiste à participer aux idées de tous les êtres que Dieu contient en lui puisqu'il les a produits, nous dépassons la subjectivité...
  • IMMANENCE ET TRANSCENDANCE

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    ...de la métaphysique de la transcendance. Puisque le monde (ou Nature), étant infini, ne saurait être qu'un, il est également incréé, permanent et infini : par-delà toute création ex nihilo (le créationnisme étant la marque ultime de tout transcendantalisme)la Nature est la Substance ou Dieu même.