Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

DIEU

Articles

  • INFINI, philosophie

    • Écrit par
    • 6 354 mots
    À l'époque hellénistique, à travers les spéculations gnostiques et la patristique chrétienne, s'établit un contact entre la spiritualité orientale et la philosophie : la notion d'infini s'identifie avec la perfection et la toute-puissance du Dieu biblique. L'Un de ...
  • INTELLECT & INTELLIGIBLES

    • Écrit par
    • 1 712 mots

    Du latin intellectus (le terme grec correspondant est nous), l'intellect est le principe de la pensée sous sa forme la plus haute ; à l'époque moderne lui correspondent des termes aux nuances particulières : intelligence, raison, esprit ; au xviie siècle : entendement...

  • IRÉNÉE DE LYON (130 env.-env. 208)

    • Écrit par
    • 1 884 mots
    ...identique, fondée sur la « règle de vérité », c'est-à-dire sur la norme fondamentale de l'enseignement chrétien : « La règle de vérité, c'est qu'il y a un seul Dieu tout-puissant qui, par son Verbe, a fait toutes choses, et qui est le Père de Notre-Seigneur Jésus-Christ » (I, xxii, 1) ; « La règle de vérité,...
  • ISLAM (La religion musulmane) - Les fondements

    • Écrit par
    • 12 637 mots
    • 1 média
    ...foi du musulman s'exprime dans des formules diverses dont la plus connue et la plus employée est l'attestation ( shahāda) : « J'atteste que Dieu est unique et que Muḥammad est l'envoyé de Dieu. » De même, de nombreux versets du Coran sont très caractéristiques de la foi musulmane et en offrent...
  • ISLAM (La religion musulmane) - Les sciences religieuses traditionnelles

    • Écrit par , , , et
    • 12 170 mots
    Très tôt également, certains se sont posé la question de la nature de Dieu, dont le Coran dit qu'« à Sa semblance il n'est rien » (xlii, 11). Comment fallait-il comprendre cela ? Sur ce point, un certain Djahm (m. en 128/745) – par ailleurs partisan des thèses murdji'ite et djabrite...
  • JEAN DE LA CROIX (1542-1591)

    • Écrit par et
    • 3 738 mots
    ...débutant. Seul l'état contemplatif le retient vraiment. Sa méthode est avant tout fondée sur la négation, le refus de tout le créé, le rien, « nada ». Le Dieu absolu ne saurait avoir aucune commune mesure avec rien de créé, par conséquent, rien dans le domaine du sens aussi bien que de l'intelligence, que...
  • JEAN DE RIPA (XIVe s.)

    • Écrit par
    • 1 446 mots

    On sait seulement de Jean de Ripa, l'un des penseurs les plus remarquables de Paris dans la seconde moitié du xive siècle, qu'il publia en 1357 son commentaire des Sentences (Lectura super Primum Sententiarum) et que ses Determinationes, dans lesquelles il répond à Ascensius de Sainte-Colombe,...

  • JÉHOVAH

    • Écrit par
    • 188 mots

    Barbarisme pris pour le nom propre de Dieu chez les Juifs. Le tétragramme divin YHWH se lisait très probablement à l'origine YaHWeH, à une époque où les voyelles hébraïques n'étaient pas notées. Cependant, par respect pour leur divinité, les Juifs ne prononçaient jamais ce nom dans la liturgie...

  • JÉSUS ou JÉSUS-CHRIST

    • Écrit par , et
    • 21 165 mots
    • 26 médias
    Pour exprimer les rapports de l'homme avec Dieu, Jésus n'a donné aucune définition métaphysique de Dieu ni parlé le langage de la mystique. Il n'a pas cherché à dire ce qu'était Dieu en soi, mais il a exprimé ce que, selon lui, Dieu était pour l'homme. Il l'a fait notamment en montrant...
  • JUSTICE (notions de base)

    • Écrit par
    • 3 431 mots
    ...le réel pourrait être différent et imaginer une réalité plus proche de la perfection, est-ce compatible avec l’idée d’une rationalité, voire d’une divinité de la Nature, assimilée à Dieu par Spinoza – « Deus sive Natura », « Dieu, autrement dit la Nature », affirme-t-il dans une célèbre formule.
  • JUSTIFICATION

    • Écrit par
    • 3 818 mots

    La doctrine chrétienne de la justification de l'homme par Dieu exprime à la fois l'exigence radicale que Dieu a envers l'homme et le salut radical que Dieu donne à cet homme qui ne répond pas à cette exigence. La justification maintient ainsi la justice de Dieu, qui n'a pas « pour métier...

  • KANT EMMANUEL (1724-1804)

    • Écrit par
    • 13 373 mots
    • 1 média
    ...nécessaire et qu'il n'y a que des êtres contingents. La théologie rationnelle enfin ne peut avancer que des preuves non concluantes de l'existence de Dieu : l'argument ontologique, qui se retrouve caché au fond de toutes ces preuves, s'égare en faisant de l'existence un simple prédicat qu'il croit pouvoir...
  • LAÏCITÉ

    • Écrit par et
    • 7 623 mots
    • 2 médias
    Une question reste ouverte : comment qualifier ces États qui font référence non à une Église particulière, mais à l'autorité souveraine de Dieu ? Ce fut le cas de la France déclarant les droits de l'homme « en présence et sous les auspices de l'Être suprême » (ainsi que l'a rappelé la Constitution...
  • LE BUISSON ARDENT ET LES LUMIÈRES DE LA RAISON (J. Greisch)

    • Écrit par
    • 996 mots

    La philosophie de la religion a mauvaise presse. Remise en question par la théologie au nom de la distance qu'elle prend avec son objet, elle est soupçonnée par la science religieuse et, plus généralement, les sciences humaines, d'une trop grande proximité avec la foi. C'est sans...

  • LEIBNIZ GOTTFRIED WILHELM (1646-1716)

    • Écrit par
    • 5 072 mots
    • 3 médias
    ...les individus et en particulier sur les personnes humaines sont clairement énoncées. Chaque personne créée est définie par une notion complète dans l'entendement de Dieu. Cette notion complète enveloppe la raison de tous les prédicats (événements et propriétés) de cette substance individuelle,...
  • LITURGIE CATHOLIQUE DE L'EUCHARISTIE

    • Écrit par
    • 2 116 mots
    ... de Nazareth, le « Christ » (en grec, celui qui est investi, par une « onction », de toute la puissance de Dieu). Beaucoup plus qu'un fondateur, il est reconnu comme la « Parole de Dieu », le « Fils de Dieu », ayant avec Dieu un tel lien qu'en lui c'est Dieu qui se rend présent. Déjà dans les ...
  • LOCKE JOHN (1632-1704)

    • Écrit par
    • 3 988 mots
    • 1 média
    ...à la négation des principes innés ; et, cependant, en une sorte d'appendice, il analyse assez longuement, au terme du livre premier, la seule idée de Dieu, non pas comme exemple, mais comme clef de voûte de tout l'innéisme et d'un innéisme que l'on perçoit très évidemment, à cet endroit, être...
  • LULLE RAYMOND (1233 env.-1316)

    • Écrit par
    • 2 777 mots
    ...mi-chemin entre l'être et le non-être, est manifeste. Et, par conséquent, est manifeste aussi l'altérité infinie de l'Autre dans la mystique lullienne : le néant dont l'homme est porteur ne saurait se confondre, s'unifier avec l'Agissant plus que parfait, c'est-à-direDieu.
  • LUTHER MARTIN (1483-1546)

    • Écrit par et
    • 11 985 mots
    • 5 médias
    ...arbitre et la force d'autodétermination –, la tradition scolastique le place dans un rapport d'analogie avec son créateur, dont il est l'image. Comme Dieu, cause première, est principe de ses œuvres, l'homme, cause seconde, est, lui aussi, appelé à être principe de ses œuvres. La grâce, saisie dans...
  • MAL

    • Écrit par
    • 5 223 mots
    ...son histoire d'être confrontée au problème du mal, dont elle a dit et redit, à travers la variété de ses langages, qu'il ne se pose que par rapport à Dieu, lequel, en tant que créateur et responsable du tout de l'existence, ne semble pas pouvoir être tenu pour innocent du mal qui est dans le monde, mais...