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DIEU

Articles

  • MALEBRANCHE NICOLAS (1638-1715)

    • Écrit par
    • 8 466 mots
    ...avec Descartes, la lumière naturelle créée, ce n'est plus la réflexion de l'esprit sur soi, ce n'est plus le cogito  : c'est la lumière divine elle-même, c'est le Verbe deDieu, avec lequel notre union est si étroite qu'elle ne pourrait se rompre sans que notre être en fût détruit.
  • MANICHÉISME

    • Écrit par
    • 15 291 mots
    • 1 média
    ...dans la cosmogonie et la sotériologie ne sont, au fond, pour la plupart, que les aspects successifs d'une même entité ou les fonctions hypostasiées de l'activité divine. Partout et toujours, il s'agit de la même substance lumineuse et spirituelle à sauver et se sauvant elle-même, de Dieu...
  • MESSIANISME

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    • 7 908 mots
    • 1 média
    ...célestes et des valeurs terrestres, aussi bien dans le désordre dont ils préconisent l'abolition que dans l'ordre nouveau dont ils annoncent l'instauration. À la différence du prophète, qui se réclame seulement d'une mission reçue de Dieu ou de l'agent surnaturel suprême, la messianité implique un lien d'identification...
  • MÉTAPHYSIQUE

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    • 9 395 mots
    • 1 média
    L'idée judéo-chrétienne d'un dieu créateur de toutes choses va contribuer à l'identification de la métaphysique et de la théologie, mais en un sens différent de celui d'Aristote. Pour Aristote, Dieu n'était cause du monde qu'à titre de cause finale du mouvement qui tend vers lui....
  • MIRACLE

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    • 6 622 mots
    ...inventif (Israël) récuse l'animisme, condamne l'idolâtrie, expulse ou retouche les mythes de représentation, leur préfère un mythe d'action, et décide de « signifier » Dieu par une exigence morale, par une intention de perfection dont le rôle pourra rester indéfiniment moteur. (Un tel idéal s'actualise...
  • MODALITÉS, logique

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    • 7 573 mots
    • 1 média
    ...montré (1981) que ce paradigme, présent dans la philosophie ancienne et médiévale jusqu'au xiiie siècle, fut accepté sous une forme théologique : l'acte infini de l'entendement divin contient les idées de toutes les formes d'être concevables, et Dieu comprend toutes les manières dont son essence...
  • MOI

    • Écrit par et
    • 12 459 mots

    Pour Pascal, le moi était haïssable : formule de moraliste, qui estime que le moi est « injuste », « tyrannique », qu'il se fait « centre du tout ». Loin du texte, près des réalités, Paul Valéry commente : « Le moi est haïssable..., mais c'est celui des autres. »

    Pour...

  • MONADOLOGIE, Gottfried Wilhelm Leibniz - Fiche de lecture

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    • 844 mots
    ...Tous nos raisonnements sont fondés sur deux principes : « celui de la contradiction » (paragr. 31) et « celui de la raison suffisante » (paragr. 32). La raison suffisante nous conduit à Dieu comme cause nécessaire : le monde ne peut trouver en lui-même, dans le détail des causes qui le constitue, sa...
  • MONOTHÉISME

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    • 3 556 mots

    Le monothéisme désigne la forme de religion selon laquelle il n'existe qu'un Dieu unique. Dans la mesure où l'on entend le monothéisme au sens strict (non seulement comme croyance en un seul Dieu, mais comme négation explicite de tous les autres dieux), il n'y a pour l'histoire des religions que quatre...

  • MORALE

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    • 15 745 mots
    ...habite encore cette terre : ici-bas, tout est désordre et souffrance, ce n'est que dans l'au-delà que tout sera clair et que toute souffrance disparaîtra. L'homme est immédiat à Dieu, à un Dieu créateur, Dieu personne, Dieu législateur, Dieu qui s'est révélé, mais qui ne révèle pas son essence, son plan,...
  • MOYEN ÂGE - La pensée médiévale

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    • 22 212 mots
    ...Bien suprême connu par ses effets : pour un théologien, lecteur de Denys, le mot de « lumière », bien que « figuré », nous dit pourtant quelque chose de Dieu, car il convient à Dieu selon la même raison que celui de « Bien ». La « lumière inaccessible qu'habite le Père des lumières » est sa « Bonté paternelle...
  • MYSTIQUE

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    • 8 636 mots
    • 2 médias
    ...traditionnelle ou des institutions ecclésiales et qui se caractérise par la conscience, acquise ou reçue, d'une passivité comblante où le moi se perd en Dieu. En d'autres termes, devient mystique ce qui s'écarte des voies normales ou ordinaires ; ce qui ne s'inscrit plus dans l'unité sociale d'une ...
  • NATURE, notion de

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    • 1 484 mots
    ...être dans son espèce ». Selon Boèce (480-524), possèdent une nature « toutes les choses qui sont et peuvent être saisies par l'intellect ». Dieu a une nature même si elle n'est connue par nous que négativement. Seul le non-être n'a pas de nature. Tout être, en dehors de Dieu lui-même,...
  • NEWTON ISAAC (1642-1727)

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    • 4 656 mots
    • 4 médias
    La philosophie naturelle comporte la question du Dieu créateur, dont Newton voyait la preuve dans l'organisation du système du monde, et qu'il évoque dans la scholie générale qui figure à la fin du livre III des Principia. Son « Être intelligent et puissant, [qui] gouverne toutes choses...
  • NOM

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    • 7 090 mots
    ...l'allusion, un tenant-lieu, une partie, un double ou un reflet. Il est autre chose et davantage, mais quoi ? La difficulté s'augmente de la pluralité des noms. Tel est le paradoxe du monothéisme que le lecteur de la Genèse est confronté très tôt aux deux appellations dont la première est rapportée traditionnellement...
  • NOMS & ATTRIBUTS DIVINS

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    • 427 mots

    Le problème des noms divins dans la pensée chrétienne revient à poser la question suivante : comment concevoir que s'appliquent à l'absolue simplicité de Dieu, découlant de sa définition, les perfections multiples qu'on lui attribue en vue d'expliciter, à l'usage de l'homme, son essence, ainsi que...

  • OCKHAM GUILLAUME D' (1287 env.-1347)

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    • 6 678 mots
    • 1 média
    ...chimère (Sent., II, iii). Ainsi les « voies » traditionnelles par lesquelles la raison pense atteindre à des vérités telles que l'existence de Dieu, posées comme naturellement connaissables, sont dès le départ frappées d'incertitude. Bien entendu, la preuve que Kant appellera «   ontologique »...
  • ONTOLOGIE

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    • 15 658 mots
    • 1 média
    ...Ces êtres séparés et immuables constituent la sphère du divin, à savoir les intelligences des sphères séparées (dans une phase de théologie astrale) ou Dieu, identifié à la pensée qui se pense elle-même (dans la phase de théologie noétique représentée par le dernier livre de la Métaphysique)....
  • ORTHODOXE ÉGLISE

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    • 23 362 mots
    • 1 média
    ...θεοποιειν) se précise au ive siècle à Alexandrie et en Cappadoce, et se différencie de la problématique néo-platonicienne en opposant les thèmes de l'adoption divine ou de l' union auDieu vivant à la perspective plotinienne d'une prise de conscience par l'esprit de son caractère divin.
  • PANTHÉISME

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    • 7 628 mots
    En toute rigueur, on devrait réserver le terme de panthéisme (apparu pendant la Renaissance) à un petit nombre de philosophes chez lesquels apparaît explicitement l'affirmation de l'identité de Dieu avec le tout de l'être, celui-ci englobant la nature ou se réduisant à elle.