Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

DIFFÉRENCE, philosophie

Articles

  • DIFFÉRENCE, philosophie

    • Écrit par
    • 1 541 mots

    Avant de devenir une catégorie centrale de la réflexion éthique, politique et anthropologique, la notion de différence a longtemps été comprise d'une manière négative. Dans la philosophie de la Grèce antique, et, en particulier, dans la pensée de Platon et d'Aristote, la différence...

  • CATÉGORIES

    • Écrit par
    • 6 073 mots
    La contention de ladifférence ne sera néanmoins utile que si elle ne devient pas un obstacle à la discrimination de l'expérience. En synthétisant trop, les catégories risquent d'annuler les différences fines ; en réduisant la complexité excessive, elles peuvent aussi réduire excessivement la complexité,...
  • CONNAISSANCE

    • Écrit par , et
    • 9 107 mots
    • 1 média
    ...elle-même comme relevant encore d'une « métaphysique de la subjectivité »). Cette problématique doit être comprise sur le fond de la thèse spéculative de la différence ontologique, c'est-à-dire de la différence de l'être (Sein) et de l' étant (Seiende). La métaphysique est, pour Heidegger,...
  • DERRIDA JACQUES (1930-2004)

    • Écrit par
    • 3 353 mots
    • 1 média
    ...dans la parole ou la ponctuation dans l'écriture — constitue la possibilité même du langage. Rien ne se dit qui ne morcèle la présence. D'où le « concept » derridien de « différance » (exposé dans Marges, de la philosophie, 1972) qui dit la mortification de l'origine pleine, la mort dans la vie.
  • DÉVIANCE, sociologie

    • Écrit par
    • 1 344 mots

    Le terme est tardivement dérivé de dévier, forgé au xive siècle à partir du bas latin deviare pour signifier « s'écarter du droit chemin, d'un principe, d'une règle ».

    La référence à une règle permet de distinguer d'emblée la déviance d'autres formes de non-conformité. On...

  • FÉMINISME - Les théories

    • Écrit par
    • 2 725 mots
    • 3 médias
    ...et phallocentrique. Sous sa plume et dans sa perspective, la différence des sexes, sans être niée, ne peut être pensée sous une forme duelle : c'est une différance, c'est-à-dire un mouvement de perpétuel différer, rendant inidentifiables ses pôles. S'il qualifie de « féminine » cette position d'indécidabilité...
  • HEIDEGGER MARTIN (1889-1976)

    • Écrit par , et
    • 5 252 mots
    • 1 média
    ...désormais l'initiative, une initiative qui tend de plus en plus à devenir totale. Telle est la conséquence d'une problématique qui se situe aujourd'hui au centre de la pensée heideggérienne et qui n'était qu'implicite à l'époque de L'Être et le Temps : la problématique de la différence ontologique.
  • HOMME - La réalité humaine

    • Écrit par
    • 14 355 mots
    • 6 médias
    ...l'opposition ultime et décisive de l'une et de l'autre. Pour la dernière, l'œuvre de signifiance est sans épuisement possible, en raison même de cette différence, toujours creusée à nouveau, de la présence et de ce qui est présent, différence qui ouvre à cette œuvre une carrière sans cesse à reprendre....
  • LARUELLE FRANÇOIS (1937-2024)

    • Écrit par
    • 944 mots

    Le philosophe français François Laruelle est né le 22 août 1937 à Chavelot (Vosges). Ancien élève de l’École normale supérieure, il fut notamment professeur à l’université Paris-Nanterre et directeur de programme au Collège international de philosophie. Il meurt à Paris le 28 octobre...

  • LINGUISTIQUE ET PSYCHANALYSE

    • Écrit par
    • 7 215 mots
    ...dans le séminaire Encore, où Lacan propose les éléments d'une doctrine entièrement autonome du signifiant, c'est-à-dire une théorie de la différence comme telle, antérieure à toute propriété. À cette occasion, la science linguistique est encore évoquée, mais pour établir que, légitime dans...
  • MOI

    • Écrit par et
    • 12 461 mots
    ...commode, mais il élude la vraie difficulté qui est d'accueillir à la fois et de sauvegarder ensemble le logique et l'hétérologique. Les philosophies de la différence sont intéressantes comme projet général, plus intéressantes quand elles consentent à aborder de front un point d'épistémologie, de logique...
  • PHILOSOPHIE

    • Écrit par , et
    • 21 145 mots
    • 10 médias
    ...la révélation d'une présence de l'Être. En remontant, à partir d'une interprétation de l'écriture philosophique et littéraire, à une « archi-écriture », il s'agit de dépasser les oppositions conceptuelles classiques (parole-écriture, nature-culture, masculin-féminin, etc.) pour en faire jaillir une « différ...
  • PLATON (env. 428-env. 347 av. J.-C.)

    • Écrit par
    • 13 765 mots
    • 3 médias
    ...accorde à l'un une transcendance ou une immanence absolues. La manière dont l'un et les multiples êtres peuvent participer repose donc sur la façon dont est pensée leur différence. La concevoir comme exclusion et séparation, ou comme inessentielle et numérique ne permet pas l'activité du philosophe.
  • RACE

    • Écrit par et
    • 4 651 mots
    ...attitudes fondamentales aisément repérables qui conduisent toutes deux, quoique par des chemins opposés, à légitimer la violence d'un groupe sur l'autre. En réalité ces deux attitudes ont en commun une même négation de la différence. Elle supposent la discrimination et, par là même, l'affirmation exclusive...
  • SEXISME

    • Écrit par et
    • 697 mots

    Le terme de sexisme sert à désigner l'ensemble des institutions (socio-politiques, économiques, juridiques, symboliques) et des comportements, individuels ou collectifs, qui semblent perpétuer et légitimer la domination des hommes sur les femmes. Il est utilisé, plus couramment, pour caractériser...

  • ANIMALITÉ

    • Écrit par
    • 7 683 mots
    • 9 médias
    ...catégorie privée de tout ce dont l'homme est doté ou supposé être doté : une âme, une raison, une histoire, un langage, une conscience, un monde, etc. C'est comme différence, qualifiable de différence par défaut, que l'animalité est donc pensée. Le caractère a priori de cette conception est immédiatement...