ENCRE, peinture
Articles
-
CHINOISE CIVILISATION - Les arts
- Écrit par Corinne DEBAINE-FRANCFORT , Daisy LION-GOLDSCHMIDT , Michel NURIDSANY , Madeleine PAUL-DAVID , Michèle PIRAZZOLI-t'SERSTEVENS , Pierre RYCKMANS et Alain THOTE
- 54 390 mots
- 37 médias
...peinture est la naissance d'un art nouveau qui sera appelé à devenir la voie presque exclusive de la peinture chinoise : il s'agit du paysage au lavis d' encre monochrome, dont l'invention est attribuée au poète Wang Wei (699-759). Il nous est difficile de juger objectivement des réalisations picturales... -
CORÉE - Arts
- Écrit par Laurence DENÈS , Arnauld LE BRUSQ et Madeleine PAUL-DAVID
- 11 384 mots
- 4 médias
...conservatoire de l'univers spirituel et de défense du patrimoine culturel. Si la peinture à l'huile ou à l'acrylique sur toile relève de l'influence occidentale, les multiples ressources de l'encre sur papier permettent la formulation d'un art qui revendique l'héritage de la calligraphie traditionnelle comme en... -
DESSIN
- Écrit par Robert FOHR et Geneviève MONNIER
- 6 893 mots
- 1 média
...(Rembrandt puis, à l'imitation des Japonais, Vincent Van Gogh en sont les grands maîtres) ; enfin, les plumes métalliques, apparues au xixe siècle. Les encres, souvent fabriquées dans les ateliers, sont de compositions très diverses, plus ou moins acides (certaines « mangent » le papier) et de coloration... -
DONG QICHANG [TONG K'I-TCH'ANG] (1555-1636)
- Écrit par Pierre RYCKMANS
- 1 879 mots
...l'emporte sur le charme » ; la critique inverse pourrait lui être appliquée : son pinceau souple et gracieux reste relativement dépourvu de vitalité (qi). Là où il est incomparable par contre, c'est dans sa façon fluide de jouer sur les diverses valeurs d'encre. Cette qualité habilement transposée... -
HUANG GONGWANG [HOUANG KONG-WANG] (1269-1354)
- Écrit par Pierre RYCKMANS
- 2 047 mots
...d'abord lâches et faussement négligentes, mais dont la texture se resserre progressivement et se fait de plus en plus complexe et rigoureuse. Les nappes d' encre pâle sont reprises au pinceau sec ; la touche monte en intensité et devient griffe ; et tout se termine par une distribution de taches à l'encre... -
JAPON (Arts et culture) - Les arts
- Écrit par François BERTHIER , François CHASLIN , Encyclopædia Universalis , Nicolas FIÉVÉ , Anne GOSSOT , Chantal KOZYREFF , Hervé LE GOFF , Françoise LEVAILLANT , Daisy LION-GOLDSCHMIDT , Shiori NAKAMA et Madeleine PAUL-DAVID
- 56 194 mots
- 35 médias
Traditionnellement, la peinture japonaise est réalisée au pinceau, sur de la soie ou du papier, avec de l'encre et/ou des pigments colorés. Les principes en sont l'imitation des maîtres, les conventions décoratives, l'habileté technique apprise suivant des règles rigoureuses. Un grand éclectisme règne... -
MICHAUX HENRI (1899-1984)
- Écrit par Robert BRECHON et Pierre ROBIN
- 3 518 mots
...interrompue, le simulacre d'une écriture inconnue. Michaux se lassa. Mais, bien plus tard, il devait reprendre, sous une forme un peu différente, sa recherche. De l'encre de Chine jaillissent alors, une à une, des créatures minuscules, à mi-chemin entre l'homme et la racine, qui s'égrènent, au fil des pages, en... -
PEINTURE - Les techniques
- Écrit par Marie MATHELIN , Madeleine PAUL-DAVID , Jean RUDEL et Pierre RYCKMANS
- 13 164 mots
- 12 médias
L'usage de l'encre (sumi), comme celui de l'écriture, dut être introduit au Japon au cours des ive-ve siècles, par des scribes d'origine coréenne ou chinoise. En 610, le moine Donchō, du royaume coréen de Kokuryŏ, en aurait enseigné la technique de fabrication à la cour du Yamato.... -
SŌTATSU NONOMURA (XVIIe s.)
- Écrit par Madeleine PAUL-DAVID
- 1 399 mots
Sōtatsu est, à cette époque, en pleine possession de son talent, ayant acquis sa maîtrise grâce à de nombreuses études à l'encre où il paraît s'être inspiré de la technique de Muqi et de Sesshū. L'artiste inventa peut-être alors le tarashikomi, procédé qui consiste à asperger... -
TESSAI TOMIOKA (1836-1924)
- Écrit par Marie MATHELIN
- 1 123 mots
La qualité des valeurs encrées de Tessai, tout en nuances subtiles et souvent combinées à des couleurs brillantes, s'explique non seulement par sa technique remarquable mais aussi par sa conception de l'art. -
WANG MENG (1308 env.-1385)
- Écrit par Caroline GYSS
- 1 496 mots
...caractéristique de Wang Meng. Les rides en fibre de chanvre (bima cun), en chanvre emmêlé (luanma cun), en poil de bœuf (niumao cun), les points noirs à l' encre « brûlée » qui escaladent les pentes et se massent dans les accidents du relief, confèrent aux formes créées par Wang Meng une vibration interne,... -
WANG WEI (699 env.-env. 759)
- Écrit par Jean-Pierre DIÉNY et Ching-lang HOU
- 1 821 mots
...Wangchuan, au monastère Qingyuanshi. En outre, Zhang Yanyuan atteste avoir vu des paysages de Wang Wei peints en lavis direct, selon le procédé de l' encre brisée (pomo). Cette technique, personnelle à l'artiste et qui devient par la suite caractéristique de la peinture des lettrés, contraste avec... -
ZHANG DAQIAN (1899-1983)
- Écrit par Jean-Marie SIMONET
- 838 mots
Zhang Daqian (Tchang Ta-ts'ien), qui mourut à Taibei le 2 avril 1983, âgé de quatre-vingt-quatre ans et entouré de la vénération nationale, passe pour avoir été le plus célèbre des peintres chinois contemporains. Sa renommée s'étendant des élites culturelles et politiques jusqu'à l'homme de la rue...
Média