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ÉNONCIATION

Articles

  • ÉNONCIATION

    • Écrit par
    • 7 958 mots

    La prise en considération systématique de l' énonciation n'est devenue habituelle que depuis les années 1960, à l'intérieur de la linguistique dite moderne ou scientifique. Bien qu'on puisse déjà observer cette attitude dans divers ouvrages de Charles Bally ou d'Henri Frei,...

  • AUTOBIOGRAPHIE

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    • 7 517 mots
    • 5 médias

    L'idée même que quelqu'un, racontant sa vie, fasse quelque chose d'important, quelque chose même qui puisse être fait, s'impose comme une évidence qui semble interdire le moindre questionnement. Une sorte de violence, comme venue du sujet lui-même, du sujet enfin devenu lui-même,...

  • CERTEAU MICHEL DE (1925-1986)

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    • 2 886 mots
    • 1 média
    ...Réformes : le présent est exilé d'une tradition reçue, d'un ordre sacral qui s'est décomposé. En même temps, une place centrale est accordée dans l'analyse à l'énonciation, distincte de l'organisation objective des énoncés : d'où l'insistance sur l'acte de parole, les conventions et les règles qui « déterminent...
  • CORPS - Corps et langage

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    • 5 699 mots
    • 1 média
    ...de désigner l'objet singulier pointé par le geste d'indication. Ce point qui a été souvent signalé ouvre la voie aux divers modèles de la théorie de l' énonciation. Sans doute « ceci », comme tous les « embrayeurs », a bien une signification générale et constante qui lui est propre, celle de désigner sans...
  • CRITIQUE LITTÉRAIRE

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    • 12 918 mots
    • 4 médias
    ...structuralisme. Bakhtine se démarquait des formalistes en décrivant le fait linguistique comme procès social et situation communicationnelle. Cette insistance sur l' énonciation a pour conséquence de faire apparaître la pluralité de sens des énoncés, que Bakhtine appelle « hétéroglossie ». Par les notions de « dialogisme...
  • CROYANCE

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    • 11 987 mots
    Avec A. J. Greimas, dans la Sémantique structurale (1965), Du sens I (1970), Maupassant (1976), et Du sens II (1983), une nouvelle tentative de mise en ordre des structures élémentaires de la croyance se fait jour, qui, à l'opposé de la phénoménologie, ne repose sur aucune intuition du vécu,...
  • DICTION, théâtre

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    • 1 276 mots

    La diction est l'un des éléments du jeu du comédien caractérisant l'énonciation d'un texte. Elle prend en compte l'intonation, le débit, l'articulation, la prononciation, le volume sonore, etc. Souvent associée à la versification, elle déborde cependant le seul cas de l'alexandrin (« diction...

  • ÉNONCÉ, linguistique

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    • 1 329 mots

    En linguistique, un énoncé peut être défini comme une séquence orale ou écrite résultant d'un acte d'énonciation, c'est-à-dire produite par un sujet énonciateur dans une situation donnée. En français, la phrase minimale comporte nécessairement au moins un sujet et un verbe conjugué....

  • ÉVÉNEMENT, philosophie

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    • 1 931 mots
    ...produire un sens inédit, qui fait événement. Ainsi, la réalité du langage n'est pas seulement constituée par une suite d'énoncés ; elle vit de l'acte d'énonciation, en vertu duquel le locuteur s'implique dans ce qu'il dit. Grâce à l'innovation sémantique, l'événement se transforme...
  • DIALOGUE

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    • 4 421 mots
    • 1 média
    Le dialogisme proprement dit a été mis en évidence par F. Jacques. Il appelle dialogisme « la distribution effective de l'énonciation sur deux instances énonciatives, lesquelles sont en relation communicative actuelle ». Il définit dès lors le dialogue comme « la forme de discours transphrastique...
  • FOUS LITTÉRAIRES

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    • 5 635 mots
    Tout locuteur affronte, lorsqu'il prend la parole, la contradiction suivante : c'est lui qui parle, et pourtant ce n'est pas lui, mais la langue. Je parle en effet ma langue : elle me sert d'instrument, traduit mes pensées et les communique à autrui, est soumise à ma maîtrise. Je dis ce que je veux...
  • GRAMMAIRE

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    • 8 586 mots
    ...langue. Autrement dit, il est possible d'étudier les données de langue en les déconnectant des situations particulières et toujours changeantes des actes d' énonciation. Ainsi, l'on peut évaluer une phrase en elle-même, sans rien savoir de celui qui l'énonce, sans même supposer qu'elle soit énoncée par un...
  • LANGAGE PHILOSOPHIES DU

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    • 23 538 mots
    • 9 médias
    ...vol. LXVI, 1957) puis dans « Utterer's Meaning and Intentions » (ibid., vol. LXXVIII, 1969), dire qu'un locuteur signifie quelque chose par telle ou telle énonciation, c'est dire qu'il a l'intention que l'énonciation produise chez l'auditeur un certain effet au moyen de la reconnaissance de cette intention....
  • LINGUISTIQUE & LITTÉRATURE

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    • 5 328 mots
    • 2 médias
    La coupure même et la pertinence du seuil qui sépare phrase et texte se sont trouvées mises en question à l'intérieur de la linguistique elle-même. Une théorie de l'énonciation s'est élaborée, pour rendre compte de faits d'intersection des deux domaines, et cette théorie n'a pas manqué de rendre attentif...
  • LITTÉRATURE ÉPISTOLAIRE

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    • 6 810 mots
    • 1 média
    ...la littérature épistolaire – au sens restreint du mot « littérature » cette fois, qui touche les ouvrages où la visée esthétique devient essentielle –, le dispositif de l'énonciation se trouve modifié. En effet, aux deux interlocuteurs individualisés de la relation épistolaire simple, on voit s'en...
  • MÉTAPHORE

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    • 6 370 mots
    ...soi ; en effet, comme la théorie interactive et l'approche pragmatique le pressentent, elle constitue un procès inscrit précisément dans une situation énonciative ; et sans doute Aristote avait-il pressenti quelque chose de cet ordre lorsqu'il rangea l'énigme et l' ellipse au nombre des métaphores. Ensuite,...
  • METZ CHRISTIAN (1931-1993)

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    • 573 mots

    Christian Metz est à l'origine d'une discipline nouvelle : la sémiologie du cinéma. Son œuvre, d'inspiration linguistique, s'est développée à partir d'un article paru dans Communications en 1964 : “Le cinéma : langue ou langage ?” Et les ouvrages se sont succédé :...

  • MOYEN ÂGE - La pensée médiévale

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    • 22 212 mots
    ...manières. C'est là le phénomène essentiel, car c'est là que communiquent l'outil technique – la ponctuation graphique – et l' acte d'exégèse porté dans l' énonciation d'une parole où, comme dans tout acte de langage, la pause fait le sens. Si l'on remarque maintenant que la même séquence sine...
  • MYTHE - L'interprétation philosophique

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    • 12 836 mots
    • 1 média
    ...phrases ; cette seconde sorte d'unités est irréductible à la première. En effet, les unités de langue appartiennent à des systèmes purement virtuels, les secondes sont à la base de ces événements réels que sont les énonciations du discours ; ces énonciations – en termes grammaticaux, les phrases – constituent...
  • NOM

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    • 7 090 mots
    ...contexte d'interlocution, assurent la référence singulière hic et nunc de manière essentiellement variable, c'est-à-dire directement liée à l' énonciation. Les noms propres se rapprochent, par leur fonction, des indicateurs ; ils s'en distinguent sur deux points majeurs : ils ne constituent pas...
  • ORALE TRADITION

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    • 4 918 mots
    ...utilisées sont, en fait, presque toujours des méthodes d'analyse textuelle. Ainsi, après avoir rappelé le caractère essentiel du contexte particulier d'énonciation, hors duquel on ne peut comprendre tel récit ou tel poème lyrique, il est fréquent que l'on passe à une étude de ces productions qui laisse...