Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

ÉNONCIATION, linguistique

Articles

  • CATÉGORIES LINGUISTIQUES

    • Écrit par
    • 287 mots

    Malgré les fréquents glissements que l'on constate dans l'usage et qui tendent à confondre l'emploi de ce mot avec celui de classe, on peut, au sens étroit, assigner au terme de catégories un rôle essentiellement métalinguistique : en effet, alors que la classe est l'ensemble des éléments...

  • DISCOURS

    • Écrit par
    • 382 mots

    Le terme de discours (du latin discurrere, « courir çà et là ») n'est pas à l'origine directement lié au langage. Quand, dès la fin de la latinité (cf. Codex Theodosianus, IX, xxiv, 1), discursus prend le sens de discours, c'est d'abord comme chemin hasardeux de la conversation...

  • CODE, linguistique

    • Écrit par
    • 560 mots

    La langue n'est qu'une variété de code, soit un ensemble préarrangé de signaux. Les linguistes ont souvent exploité la ressemblance qu'il y avait entre tout processus de communication (y compris lorsque émetteur et/ou récepteur sont des machines) et le langage. Ainsi, on...

  • CONNOTATION

    • Écrit par
    • 1 036 mots

    Si c'est en 1933 seulement que Bloomfield introduisit le terme de connotation parmi les concepts de la linguistique scientifique, l'idée même que véhicule ce mot (emprunté à la logique et à la philosophie, non sans modification de sens) était en fait perçue depuis longtemps....

  • CULIOLI ANTOINE (1924-2018)

    • Écrit par
    • 817 mots

    Linguiste français, Antoine Culioli est né le 4 septembre 1924 à Marseille. Après avoir intégré l’École normale supérieure en 1944, il obtient l’agrégation d’anglais en 1948. Titulaire d’un doctorat d’État consacré à l’étude du subjonctif et de la coordination en moyen anglais, il est nommé en 1960...

  • ÉNONCIATION

    • Écrit par
    • 7 959 mots

    La prise en considération systématique de l' énonciation n'est devenue habituelle que depuis les années 1960, à l'intérieur de la linguistique dite moderne ou scientifique. Bien qu'on puisse déjà observer cette attitude dans divers ouvrages de Charles Bally ou d'Henri Frei,...

  • INJONCTION, linguistique

    • Écrit par
    • 430 mots

    On appelle injonction toute attitude énonciative destinée à obtenir de l'interlocuteur qu'il se comporte selon le désir du locuteur, qu'il s'agisse d'un ordre ou d'une défense. Dans la langue, le mode de l'injonction est, par excellence, l'impératif, qui ne connaît, de façon toute...

  • LANGAGE (FONCTIONS DU)

    • Écrit par
    • 1 512 mots
    Dans la seconde moitié du xxe siècle, deux courants majeurs défendent à leur tour une approche essentiellement communicative du langage : les théories de l'énonciation d'une part, la théorie pragmatique des actes de langage d'autre part. Toutes deux insistent sur l'importance de...
  • LANGAGE (notions de base)

    • Écrit par
    • 3 317 mots
    – Enfin, ce que Jakobson nomme « contexte » ou « référent » est ce sur quoi portel’énonciation. Lorsque ce dernier élément est primordial, nous sommes dans la fonction référentielle ou cognitive, le plus important étant alors ce sur quoi porte le message et ce qu’il nous apprend sur la...
  • LINGUISTIQUE - Théories

    • Écrit par
    • 7 713 mots
    • 1 média
    Lasignification d'un énoncé ou d'un texte serait incomplète si l'on s'en tenait uniquement au sens des mots qui le composent. Il faut aussi pouvoir comprendre à quels objets particuliers du monde et à quelles situations spécifiques renvoient les expressions linguistiques employées (ce que l'on appelle...
  • LOCUTEUR

    • Écrit par
    • 607 mots

    Dans le schéma de communication, on donne le nom de locuteur à la personne qui parle ; on l'appelle aussi parfois émetteur ou destinateur. Le locuteur s'oppose alors à l'auditeur ou, dans ces autres terminologies, au récepteur ou destinataire. La notion de locuteur a l'avantage de cerner une...

  • MODALITÉ, linguistique

    • Écrit par
    • 708 mots

    Terme de logique dont la linguistique fait deux emplois relativement distincts : pour A. Martinet, le mot désigne les déterminants grammaticaux du nom et renvoie à la classe des « actualisateurs » défini, indéfini, singulier, pluriel. Cette acception repose sur la distinction saussurienne...

  • MODÈLE

    • Écrit par , , , , , , et
    • 24 469 mots
    • 2 médias
    ...respect du primat de la syntaxe. Dans d'autres théories, comme certaines grammaires cognitives américaines (cf. Langacker ou Talmy) et la théorie de l'énonciation d'Antoine Culioli, les relations entre syntaxe et sémantique sont tout autres. Ainsi, pour ce dernier, à chaque marqueur linguistique...
  • NÉGATION, linguistique

    • Écrit par
    • 740 mots

    La langue réalise de plusieurs façons l'opérateur logique fondamental qu'on appelle négation et qui a pour propriété essentielle d'inverser la valeur de vérité d'un jugement : le terme de foncteur de vérité monadique (ou singulaire) dont on le désigne parfois signifie qu'à la différence des...

  • PERSONNE GRAMMATICALE

    • Écrit par
    • 399 mots

    Modalité portée, explicitement ou implicitement, par le verbe dans l'énoncé et renvoyant aux différents cas du schéma de communication. Si l'on envisage la phrase nominale, et sans tenir compte de certains éléments isolés qui peuvent à eux seuls fournir un énoncé complet (« déjà ?...

  • PROBLÈMES DE LINGUISTIQUE GÉNÉRALE II, Émile Benveniste - Fiche de lecture

    • Écrit par
    • 662 mots
    • 1 média
    Tel est le cas de sa théorie de l'énonciation. Benveniste distingue deux types d'usage de la langue : cognitif (comme en logique, la langue est utilisée pour émettre des jugements indépendants du locuteur) et énonciatif. Alors que la proposition « Socrate est un homme » a une valeur universelle,...
  • SÉMANTIQUE

    • Écrit par
    • 10 316 mots
    • 1 média
    ...qu'on peut entendre par « langage en acte » des choses bien différentes, telles que : le langage en situation, actualisé au cours d'un acte d' énonciation particulier : il n'y a pas de dit sans dire ; ou le langage agissant, et modifiant en permanence l'univers du discours : il n'y a...
  • STRUCTURALISME

    • Écrit par , et
    • 24 059 mots
    • 2 médias
    ...concerne tant la structuration du signifiant que celle du signifié. Par rapport à ce texte, les intentions du sujet parlant et les conditions concrètes de l' énonciation échappent à l'analyse structurale qui, sans en dénier l'existence, en laisse la charge aux disciplines connexes : sociologie, psychosociologie,...
  • TEMPS, grammaire

    • Écrit par
    • 175 mots

    Ensemble des marques morphologiques d'une conjugaison destinées à traduire la situation chronologique d'un procès, dans l'absolu, par rapport au locuteur ou à un autre procès.

    La division grammaticale du temps en trois moments, passé, présent, futur, correspond mal aux réalités...

  • UNIVERSAUX, linguistique

    • Écrit par
    • 4 992 mots
    ...à l'articulation de la syntaxe et de la sémantique et qui recouvrent des notions à portée très générale (comme la personne, l'aspect, la modalité...). Les théories de l'énonciation (Roman Jakobson, Charles Bally, Émile Benveniste, Antoine Culioli) avaient montré en leur temps que ces catégories...