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ÊTRE, philosophie

Articles

  • NÉO-PLATONISME

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    • 2 993 mots
    ...apports. Celle-ci consiste à essayer une hypothèse pour voir quelles conséquences entraînent sa position et sa négation. Cette hypothèse est la thèse du Parménide historique : l'unité de l'Être. Mais, pour l'envisager sous tous les points de vue, il faut diviser l'hypothèse en huit ou neuf branches.
  • NIETZSCHE FRIEDRICH (1844-1900)

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    • 9 775 mots
    • 1 média
    ...son principe essentiel une ontologie métaphysique. Cela signifie qu'elle s'efforce de fixer les prédicats qui doivent appartenir à l' être identifié à l'Idéal ou au Bien. C'est en vertu de cette conception de l'être que l'ontologie reçoit la qualification d'...
  • NIHILISME

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    • 2 médias
    ...réalité sensible vient occuper la place tenue par le monde intelligible. La méditation nietzschéenne reste ainsi inféodée au destin de la métaphysique, qui requiert l'objectivation illimitée de l'« étant » afin de garantir à la subjectivité humaine et à sa « représentation » la domination...
  • NON-ÊTRE

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    • 355 mots

    Le non-être n'est pas le néant, si l'on entend par néant la simple absence d'être (l'idée de néant ne surgit qu'après coup, de façon imaginaire, comme suppression de l'être). Au sens le plus fort, le non-être est la part de négativité qui est présente dans le réel ou bien le pouvoir de...

  • ONTOLOGIE

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    • 15 658 mots
    • 1 média

    « Ontologie » veut dire : doctrine ou théorie de l' être. Cette simple définition, toute nominale d'ailleurs, propose une petite énigme de lexique : le mot « ontologie » est considérablement plus récent que la discipline qu'il désigne ; ce sont les Grecs qui ont inventé la question...

  • PANTHÉISME

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    • 7 628 mots
    ...Spinoza comme chez tous les « panthéistes » (ce mot n'est d'ailleurs utilisé par aucun des philosophes de la Totalité), le problème essentiel réside dans les rapports de l'Être à ses modalités finies. Bruno, Plotin ou Schelling n'hésitent pas à parler d'ombre et de simulacre à propos du monde sensible, ou même...
  • PARMÉNIDE (VIe-Ve s. av. J.-C.)

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    • 2 238 mots
    • 1 média
    ...des Routes. « Route » est une image signifiant la démarche du discours : ici, une loi de construction de la phrase, et de l'enchaînement des phrases. Il est permis de prononcer « est » avec un sujet positif : Ce qui est est, ou Il est. Ou, encore, l'équivalent double négatif : Ce qui n'est...
  • SOPHISTIQUE

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    • 6 771 mots
    « Rien n'est ; si c'est, c'est inconnaissable ; si c'est et si c'est connaissable, c'est incommunicable. » Les trois thèses du traité se présentent à leur tour comme un renversement du Poème de Parménide, dont on a retenu, de Platon jusqu'à nos jours, d'abord...
  • PHÉNOMÉNOLOGIE

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    • 7 242 mots
    • 2 médias
    ...démarche est commandée par le point de départ. Heidegger porte au premier plan le souci ontologique qui animait déjà la phénoménologie husserlienne : la tâche de la philosophie est de poser à nouveaux frais la question de l'être, de s'ouvrir l'accès au sens même de l'être, en tant que distinct des...
  • PHILOSOPHIE

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    • 21 137 mots
    • 10 médias
    ...été d'abord qu'une simple étiquette dans le classement du Corpus aristotélicien. Or, en des chapitres difficiles et qui n'ont pas cessé d'être discutés, Aristote avait établi, distincte de la physique qui porte sur un certain genre d'être, une « philosophie première » portant sur l'être en tant qu'être....
  • PHYSIS

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    • 3 786 mots
    ...Physis est donc d'abord le titre d'une question : D'où viennent les choses ? Comment naissent-elles et croissent-elles ? En quel sens l'étant vient-il à l' être ? Les réponses pourront diverger, et seuls certains présocratiques, comme les atomistes et Anaxagore, partageront la thèse d'Empédocle selon laquelle...
  • PLATON (env. 428-env. 347 av. J.-C.)

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    • 13 762 mots
    • 3 médias
    ...mérite d'être compris. De la pensée à l' essence (ousia) s'opère donc comme un engendrement réciproque : en posant la question de ce que chaque être est vraiment, la pensée pose des essences intelligibles accessibles à la pensée seule, à la condition qu'elle devienne intelligente. Comprendre ne...
  • POÈME, Parménide - Fiche de lecture

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    • 788 mots
    Les vers du fragment 2 semblent légitimer l'opposition radicale entre ces deux voies : « Je vais te dire quelles sont les deux seules voies de recherche à concevoir : la première – comment il est et qu'il n'est pas possible qu'il ne soit pas – est le chemin auquel se fier – car il suit la Vérité. La...
  • PORPHYRE (234 env.-310)

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    • 2 157 mots
    ...fragment de commentaire sur le Parménide, de textes néo-platoniciens arabes, de la doctrine de Marius Victorinus), que Porphyre a eu une doctrine de l'être tout à fait originale. Ici encore, Porphyre transforme et déforme la pensée de son maître Plotin. Celui-ci avait posé au-delà de l'Esprit,...
  • RAISON

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    • 13 180 mots
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    Parménide, qui a exercé une influence décisive sur Platon et, à travers lui, sur tout le développement de la philosophie, voit cette tension entre le discours humain et l'être de ce qui est vraiment, et il veut la dépasser : l'unité est indissoluble entre pensée et Être. Il en tire toutes les conséquences...
  • RÉALITÉ

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    Le mot « réalité » désigne ce qui existe effectivement : une réalité, c'est une chose qui est, la réalité, c'est l'ensemble des choses qui sont. Or la notion d'être, ou d'existence (en ce qui concerne les choses, ces deux termes ne sont pas à distinguer), est une des notions fondamentales et premières...

  • RECHERCHES PHILOSOPHIQUES SUR L'ESSENCE DE LA LIBERTÉ HUMAINE, Friedrich Wilhelm Joseph von Schelling - Fiche de lecture

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    • 829 mots
    ...liberté » devient réelle : en effet, si l'homme choisit le mal, c'est encore par un acte qui lui est propre, et qui le constitue comme être intelligible. La liberté constitue bien le fond de l'être : « En dernière et suprême instance, il n'y a pas d'autre être que le vouloir. Vouloir est l'être originaire,...
  • RELATION

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    • 7 566 mots
    ...comme la synthèse judicative a une signification ontologique, les catégories doivent elles-mêmes être considérées comme des déterminations réelles de l'être. Ce sont les genres les plus généraux de l'être. À ce titre, elles constituent des notions irréductibles : on ne peut les définir les unes par les...
  • RIEN (philosophie)

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    • 1 252 mots

    « Non, rien de rien, non, je ne regrette rien... » : tout le monde, ou presque, connaît la chanson d'Édith Piaf. Quel sort les penseurs doivent-ils réserver au « rien » ? S'agit-il d'un signifiant vide, indicible et impensable, voire d'une puissance de mystification, qui entraîne la ...

  • ROSMINI-SERBATI ANTONIO (1797-1855)

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    • 654 mots

    Prêtre, philosophe et patriote italien. Né en 1797 à Rovereto, Antonio Rosmini-Serbati fit ses études universitaires à Padoue (1817-1819). Il fonda en 1828 une congrégation religieuse, l'Institut de la charité (rosminiens). Le roi Charles-Albert l'envoya établir des accords politiques avec Pie IX....