EXCITABILITÉ

Articles

• EXCITABILITÉ

  • Écrit par Alfred FESSARD
  • 2 226 mots

  L'excitation c'est, littéralement, l'action d'exciter, de faire sortir du repos, de stimuler ou d'animer davantage, mais c'est aussi le résultat de cette action. Cette fâcheuse ambiguïté qui fait désigner par le même terme tantôt la cause, tantôt l'effet, s'aggrave encore par le fait que le mot « excitation...

• DÉPOLARISATION

  • Écrit par Didier LAVERGNE
  • 159 mots

  Phénomène créé par l'ouverture, sous l'effet du voltage ou sous l'effet d'un neuromédiateur, des canaux ioniques servant au passage du sodium dans les membranes cellulaires, ce qui décharge la surface extérieure de celles-ci, positivement chargée au repos. Le déclenchement...

• DÉRIVÉES PARTIELLES (ÉQUATIONS AUX) - Équations non linéaires

  • Écrit par Claude BARDOS
  • 10 628 mots
  • 3 médias
  ...Nagumo. Dans leurs travaux sur la propagation de l' influx nerveux, Hodgkin et Huxley observèrent les phénomènes suivants : a) il existe un seuil d' excitation : toute excitation inférieure à ce seuil ne produit pas de phénomène visible ; b) au-dessus du seuil d'excitation, on obtient un signal...

• ÉLECTROPHYSIOLOGIE

  • Écrit par Max DONDEY , Jean DUMOULIN , Alfred FESSARD , Paul LAGET et Jean LENÈGRE
  • 17 359 mots
  • 15 médias
  ...propriétés de la haute fréquence (1891). Hoorweg établit la courbe des voltages liminaires par décharge de condensateur (1892), P. Weiss énonce la loi de l' excitation électrique des nerfs et des muscles (1902). L. Lapicque définit la chronaxie (1909) et Bourguignon l'applique chez l'homme. En 1917, Einstein...

• HITZIG EDUARD (1838-1907)

  • Écrit par Jean-Gaël BARBARA
  • 1 349 mots
  • 1 média

  Psychiatre allemand, Eduard Hitzig est surtout connu pour ses travaux pionniers de stimulation électrique du cortex cérébral de mammifères, qui a permis l’élaboration de la théorie des localisations cérébrales, selon laquelle le cortex est organisé en aires spécialisées pour des fonctions...

• INSTINCT

  • Écrit par Georges THINÈS
  • 9 424 mots
  • 1 média
  ...surviendra, en tout état de cause, que si un stimulus isolé ou une série de stimuli, agissant de façon convergente par sommation hétérogène, fournissent une excitation spécifique supérieure au seuil. Si ce dernier est inférieur au maximum, une partie de la situation stimulante suffira pour activer le système,...

• LAPICQUE LOUIS (1866-1952)

  • Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
  • 656 mots

  Physiologiste français qui, par ses travaux sur le système nerveux, a largement contribué au développement de la neurologie. Fils d'un vétérinaire d'Épinal, il étudie au collège de cette ville, puis à Paris. Docteur en médecine (1895), docteur ès science (1897), il devient préparateur puis...

• MUSCLES

  • Écrit par Jean RAIMBAULT et Bernard SWYNGHEDAUW
  • 12 921 mots
  • 10 médias
  ...situé tous les 40 nm sur le filament mince. L'une des troponines, I (inhibitrice), empêche, probablement stériquement, la liaison myosine- actine. Lors de l'excitation, le [Ca]_i nouveau venu se fixe sur des sites spécifiques de la troponine C (liant le calcium), ce qui lève l'inhibition et permet le...

• MYOCARDE ou MUSCLE CARDIAQUE

  • Écrit par Édouard CORABOEUF , Didier GARNIER et Bernard SWYNGHEDAUW
  • 6 188 mots
  • 12 médias
  Onadmet que les phénomènes électriques cardiaques sont, comme ceux des autres tissus excitables, la conséquence de variations de perméabilités (ou de conductances) passives pour différents ions ; elles entraînent, du fait de l'existence de gradients transmembranaires de concentrations, des entrées...

• NERVEUX (SYSTÈME) - Neurogenèse et évolution

  • Écrit par Paul LAGET
  • 10 367 mots
  • 7 médias
  ...lorsqu'on s'adresse à des organismes très rudimentaires. Toute cellule vivante pouvant répondre de quelque façon à un changement du milieu extérieur, autrement dit étant excitable, cela signifie bien sûr que cette propriété peut se retrouver dans des cellules non nerveuses, fait bien mis en évidence...

• NERVEUX (SYSTÈME) - L'influx nerveux

  • Écrit par Alfred FESSARD
  • 4 983 mots
  • 13 médias
  La propriété essentielle du neurone est d'être excitable. Les notions générales d'excitabilité et d'excitation ont déjà été exposées (cf. excitabilité), ainsi que les processus électrogénétiques qui sont les réponses spécifiques aux stimulations (cf. électrophysiologie...

• NERVEUX (SYSTÈME) - Neurobiologie

  • Écrit par Jean-Marc GOAILLARD , Michel HAMON , André NIEOULLON et Henri SCHMITT
  • 13 752 mots
  • 11 médias
  L' axone est électriquement excitable, de façon à déterminer des potentiels d'action. Une fois le seuil atteint, un (ou plusieurs) potentiel d'action est émis, qui se propage sans diminution d'amplitude jusqu'au bout de l'axone. Les dendrites et le corps cellulaire peuvent être considérés quant à eux...

• PAVLOV IVAN PETROVITCH (1849-1936)

  • Écrit par Jean-François RICHARD
  • 2 157 mots
  • 1 média
  ...Il constata que l'activité réflexe engendrant la sécrétion des glandes salivaires non seulement est mise en jeu quand il y a contact direct entre les excitants alimentaires et les zones sensibles de la bouche ou du tube digestif, mais qu'elle est également déclenchée à distance par ces excitants ou même...

• PLASTICITÉ CÉRÉBRALE

  • Écrit par Jean-Claude DUPONT
  • 7 548 mots
  • 6 médias
  ...modifications des cartes corticales suite à l'apprentissage. Si la PLT et la DLT sont considérées comme les types de plasticité synaptique associés à la mémoire, une autre forme de plasticité dépendante de l’expérience impliquerait des modifications del’excitabilité neuronale (plasticité intrinsèque).

• SEUIL, physiologie

  • Écrit par Didier LAVERGNE
  • 57 mots

  C'est la valeur de l'intensité d'un excitant en dessous de laquelle il cesse d'être efficace. Un stimulus d'intensité inférieure au seuil est dit infraliminaire. Lorsque le stimulus a une intensité supérieure à celle du seuil, il est dit supraliminaire. Un stimulus est liminaire lorsqu'il a la valeur...

• SPASMOPHILIE (histoire du concept)

  • Écrit par Roland SIMONIN
  • 935 mots

  La spasmophilie, décrite essentiellement par les auteurs français (Klotz), est un syndrome clinique fait de crises soit majeures (attaques de tétanie) soit mineures (palpitations, malaises, pertes de connaissance plus ou moins complètes, douleurs épigastriques, crampes musculaires à l'effort),...

• TOUT OU RIEN LOI DU

  • Écrit par Didier LAVERGNE
  • 161 mots

  Ce phénomène propre aux fibres nerveuses et aux fibres musculaires striées prises isolément est lié aux caractéristiques des membranes excitables dont ces cellules sont entourées. Lorsqu'un stimulus dépasse une valeur minimale appelée seuil d'excitation, la membrane subit une...

• VISION - Neurophysiologie visuelle

  • Écrit par Jean BULLIER
  • 9 713 mots
  • 4 médias
  Intéressons-nous tout d'abord au circuit reliant un cône à une cellule ganglionnaire de type bêta dans la partie fovéale de la rétine. Le cône possède deux types de synapses avec deux types de cellules bipolaires : les synapses excitatrices (ou plus exactement des synapses qui maintiennent le signe...

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