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FINALITÉ

Articles

  • FINALITÉ

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    • 6 624 mots

    La finalité d'une action en est le « pourquoi », le sens, par opposition à son « comment », aux mécanismes ou fonctionnements qu'elle met en jeu. Le mot « finalité » et l'expression « cause finale » sont démodés ; on les emploie souvent entre guillemets, comme antiscientifiques....

  • ACTION RATIONNELLE

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    • 2 646 mots
    • 1 média
    ...au nom de convictions religieuses, esthétiques, politiques... sans tenir compte des conséquences prévisibles de leurs actes. La seconde est rationnelle en finalité (Zweckrational). La définition est extrêmement exigeante. Agit en effet de façon rationnelle en finalité celui qui oriente son action en considérant...
  • ARISTOTE (env. 385-322 av. J.-C.)

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    • 23 786 mots
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    ...faire que notre expérience soit cohérente, ce sont les principes de notre discours sur l'expérience qu'Aristote s'efforce avant tout de dégager. Ainsi la finalité est-elle moins chez Aristote une affirmation dogmatique sur l'ordre qui régnerait dans le monde qu'une condition d'intelligibilité de l'expérience...
  • BAECHLER JEAN (1937-2022)

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    • 1 184 mots
    ...des monothéismes proche-orientaux (judaïsme, christianisme, islam), ainsi que de l’atmanisme védique et hindouiste (Inde). Les deux ouvrages intitulés Qu’est-ce que l’humain ? Liberté, finalité, rationalité (2014) et Modèles d’humanité (2019) résument sa position d’ensemble sur les « virtualités...
  • BIEN, philosophie

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    • 6 623 mots
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    Dans la Doctrine de la vertu, Kant réintroduit le concept de fins et de souverain bien. Le souverain bien est une fin vers laquelle s'oriente la volonté bonne. Ce n'est pas un objet de contemplation. La rencontre des deux principales finalités humaines, accessibles à l'homme sous la forme de l'accord...
  • BONHEUR

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    • 7 880 mots

    Tout homme veut être heureux, et cela suffit peut-être à définir, au moins provisoirement, le bonheur : il est ce que chacun désire, non en vue d'une autre chose (comme on désire l'argent pour le luxe ou le luxe pour le plaisir) mais pour lui-même, et sans qu'il soit besoin – ni, d'ailleurs, possible...

  • CAUSALITÉ

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    • 12 987 mots
    • 3 médias
    L'idée de cause soulève enfin une dernière interrogation, millénaire et toujours renaissante : l'ordre de la nature et l'organisation des êtres vivants constituent-ils un indice probant de l'existence objective d'une causalité orientée vers des fins, comparable à l'action intentionnelle des êtres...
  • COMTE AUGUSTE (1798-1857)

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    • 9 502 mots
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    ...mathesis universalis et préfère la rapprocher de l'art du cartographe. Cette modestie adogmatique assouplit la pensée. Par exemple, Comte rejette la finalité entendue comme l'action d'une providence, et il préfère parler de « conditions d'existence qui se ramènent à la conception directe et générale...
  • CRITIQUE DE LA FACULTÉ DE JUGER, Emmanuel Kant - Fiche de lecture

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    • 1 040 mots

    La Critique de la faculté de juger (Kritik der Urteilskraft, 1790) est la troisième et dernière des Critiques d'Emmanuel Kant (1724-1804). Elle vient après la Critique de la raison pure (1781) et la Critique de la raison pratique (1786). Il ne s'agit pas tant d'ajouter au domaine des sciences...

  • DESCRIPTION ET EXPLICATION

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    • 9 388 mots
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    Lacause finale (au lieu de cette expression, d'origine scolastique, Aristote utilise « le ce en vue de quoi », ou « le but ») : cette espèce de cause est suggérée par l'activité des êtres conscients, qui font des plans et se proposent d'obtenir certains effets. Pour cela, ces êtres conscients ménagent...
  • DESTIN

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    • 2 492 mots
    ... s'adresse à l'individu, appelé par son nom, en tant que lui-même. Cet appel peut conférer un nom propre : ainsi d'Israël, ou du processus du baptême.Ce procès d'appel détermine une série de différences reposant sur deux conceptions des rapports entre la finalité et l'individu.
  • DÉTERMINISME

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    • 9 713 mots
    ...causalité (ou de raison suffisante). Notons que ce point de vue, préformationniste et dynamiste, s'affirme contre le spinozisme, qui est taxé de fatalisme. Leibniz peut ainsi « sauver » simultanément la puissance divine et la liberté humaine, dans une économie du Tout qui justifie l'existence du mal par son...
  • EMPIRISME

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    • 13 324 mots
    • 1 média
    ...foi. La raison canonique de Kant n'est autre que la recta ratio de la théologie morale, celle qui oriente vers l'idéal du souverain bien. La raison kantienne est préromantique ; elle aspire à l'Absolu, à la totalité inconditionnée ; elle est investie d'une puissance émotionnelle qui prescrit...
  • FORME

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    • 27 344 mots
    ...explicable, car on ne voit pas comment la mécanique pourrait être à même de déboucher sur une géométrie morphologique. L'organisation morphologique (la «  finalité interne objective ») dépend donc d'une « force formatrice » (bildende Kraft) non objectivable. C'est pourquoi elle demeure une «...
  • KANT EMMANUEL (1724-1804)

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    • 13 373 mots
    • 1 média
    ...réalisation des fins de la liberté. Cette possibilité est reconnue a priori par la faculté de juger au moyen du concept qui lui est propre, celui de la finalité. La critique de la raison pure en son sens le plus large, celui d'un pouvoir de juger selon des principes a priori, doit donc se compléter par...
  • LIBERTÉ

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    • 11 649 mots
    • 1 média
    ...qui s'attachent aux échelons successifs de l'action. En faisant ainsi accéder ses désirs au langage par les moyens de « caractères de désirabilité », le sujet parlant place ses désirs eux-mêmes dans un calcul de moyens et de fins. C'est là le premier degré de la liberté : être capable, non seulement...
  • MOYEN, philosophie

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    • 664 mots

    Ce qui rend possible et réel l'accomplissement d'une fin. Un débat traditionnel et toujours actuel de la philosophiemorale a pour objet la préséance des moyens ou des fins, leur éventuelle dénaturation réciproque. La structure téléologique de l'action humaine autorise la distinction...

  • NATURE ET HISTOIRE (J. Baechler) - Fiche de lecture

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    • 1 055 mots

    Sous le titre de Nature et histoire, cet ouvrage (PUF) de Jean Baechler est important par sa visée qui prend forme en un peu plus de mille pages. Il s'agit, en effet, de rendre intelligible l'« aventure » de l'espèce humaine, à partir de ses caractéristiques propres. Plus précisément, l'objectif...

  • PRAGMATISME

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    • 4 614 mots
    La méthode expérimentale est le modèle de toute démarche qui se veut démocratique. La fin ici ne s'impose jamais de l'extérieur. Ce n'est pas un idéal prédéterminé à atteindre par n'importe quel moyen. La fin, l'idéal, ce sont les conséquences des moyens. Quand le savant propose une hypothèse pour...
  • RAISON (notions de base)

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    • 2 947 mots
    Il est donc rigoureusement impossible d’assimiler un être vivant à une montre. Seul le mécanisme strict, appliqué aussi loin qu’il est possible, garantit une connaissance objective des êtres vivants : sur ce point Descartes ne s’est pas trompé. Mais un jugement étranger au mécanisme, que...
  • RÉDUCTIONNISME & HOLISME

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    • 6 970 mots
    ...par les causes efficientes. Au contraire, selon les non-matérialistes, des principes différents opèrent selon qu'il s'agit du vivant ou de l'inanimé. Pour le vivant, la doctrine dualistique introduit des causes finales et met à l'origine des organismes soit un plan de développement, soit la décision...