FINITUDE
Articles
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FINITUDE
- Écrit par Henry DUMÉRY
- 552 mots
Dans la philosophie grecque, fini et infini forment couple ; ils rendent compte de deux aspects du réel. Le fini, c'est le degré de détermination d'une notion ou d'une chose, ce qui fait qu'elle a un caractère précis, achevé dans son ordre. L'infini, c'est le degré d'indétermination d'une notion...
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ALAIN ÉMILE CHARTIER, dit (1868-1951)
- Écrit par Robert BOURGNE
- 4 560 mots
...l'entendement. Si l'entendement séparé impose au savoir de s'autolimiter à l'univers du fini, la raison est, dans l'entendement même, négation de la finitude, mais cette négation ne s'arrache pas elle-même à la finitude. Il n'y aura pas d'autre transcendance que celle du refus. « Penser, c'est dire... -
BRUNO GIORDANO (1548-1600)
- Écrit par Jean SEIDENGART
- 5 290 mots
La révolution intellectuelle que G. Bruno tenta d'opérer pour repenser les rapports de l'infini et du fini n'est qu'un effort d'unification de la pensée, sans concession à quelque autorité que ce soit. -
CONTINGENCE
- Écrit par Bertrand SAINT-SERNIN
- 4 900 mots
...liberté prennent le mot de contingence en deux acceptions principales : celui-ci renvoie ou bien à la liberté humaine comme à son fondement, ou bien à la finitude humaine comme à sa source. Le lien entre finitude et contingence est le suivant : quand nous prenons une décision individuellement ou en groupe,... -
DIEU - La négation de Dieu
- Écrit par Jeanne DELHOMME
- 9 170 mots
Il n'est pas compris dans l'idée d'un être fini qu'il ne possède pas ce pouvoir, qu'enfermé en lui-même comme dans un enclos entouré de barrières il ne puisse, par essence et par nature, en sortir ; opposer une définition à une autre, une idée à une autre idée, le fini à l'infini, l'imparfait au parfait... -
ENGAGEMENT
- Écrit par Jean LADRIÈRE , Jacques LECARME et Christiane MOATTI
- 11 615 mots
- 1 média
...c'est-à-dire lorsqu'elle porte sur un comportement précis, une situation concrète, un être localisable, bref sur un objet particulier et par conséquent limité. L'action humaine est soumise au régime de la finitude ; elle n'est action que dans la mesure où elle s'inscrit dans les conditions du monde, dans l'espace... -
EXISTENCE (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 3 075 mots
...courant humaniste. L’homme n’est nullement un existant privilégié dont la vocation serait de dominer la nature, c’est un existant conscient de sa finitude : Martin Heidegger fait de lui un « être-pour-la-mort ». Cette formulation n’a rien de morbide. Elle met simplement en évidence que l’homme,... -
HEGEL GEORG WILHELM FRIEDRICH (1770-1831)
- Écrit par Jacques d' HONDT et Yves SUAUDEAU
- 11 852 mots
- 1 média
Si tout ce qui est fini est une différenciation interne et relative de l'Idée absolue, et si cette différenciation s'effectue par dérivation dialectique, le résultat, ou le produit, ne peut être qu'une sorte d'organisme spirituel, actif en son identité. Le philosophe ne sait l'exprimer que discursivement... -
HOMME - La réalité humaine
- Écrit par Alphonse DE WAELHENS
- 14 349 mots
- 6 médias
En ce sens, la finitude est radicale. L'homme ne peut poser absolument ni la question de son origine – comment parler sensément de ce qui, par définition, est en dehors de tout sens ? – ni même celle de sa fin : l'œuvre du sens ne peut avoir d'autre justification qu'elle-même.... -
IMMANENCE ET TRANSCENDANCE
- Écrit par Robert MISRAHI
- 4 283 mots
- 1 média
...L'essence de cette réalité, qui est son existence même et non une définition épurée, se donne en effet comme ce qui se met en question soi-même comme finitude appréhendant son avenir mortel. Finitude, temporalité, mortalité sont donc liées et ce qui les lie, c'est l'acte de dépassement de soi vers son... -
INFINI, philosophie
- Écrit par Emmanuel LÉVINAS
- 6 354 mots
...limitation peut être comprise comme n'excluant que de simples possibles, grouillant, sans être, dans la nuit. C'est l'infini chaotique, troublant le savoir. Dès lors, l'essence serait finie au sens où une œuvre d'art est parachevée, au sens où un réel peut être réalisé jusqu'à l'accomplissement. Il s'agirait... -
LYRISME
- Écrit par Jamel Eddine BENCHEIKH , Jean-Pierre DIÉNY , Jean-Michel MAULPOIX , Vincent MONTEIL et René SIEFFERT
- 10 725 mots
- 2 médias
...relation avec le monde extérieur, qu'il soit naturel ou urbain. Volontiers, rivages et lisières dessinent géographiquement les points de contact entre la finitude et l'infini qui constituent le cœur de l'expérience lyrique. L'espace du lyrisme est volontiers transitoire ou « transitionnel ». Il en va de...