FISSION NUCLÉAIRE
Articles
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ARMES - Armes lourdes
- Écrit par Alain BRU
- 3 927 mots
- 2 médias
À masse égale réagissante, lafission de l'uranium 235 ou du plutonium 239 est dix-huit millions de fois plus énergétique que celle d'un explosif courant, comme le T.N.T. (trinitrotoluène). Mais la rapidité de l' explosion met si vite la charge fissile en configuration non critique que le rendement... -
BOHR NIELS (1885-1962)
- Écrit par Léon ROSENFELD
- 3 115 mots
- 1 média
Un des modes possibles de désintégration d'un noyau composé suffisamment lourd est lafission de ce noyau en deux fragments de masses comparables. La fission de l'uranium par impact de neutrons, établie expérimentalement en 1939, fut bientôt interprétée par Bohr sur la base de sa théorie. En... -
CURIE LES
- Écrit par Marcel FRILLEY
- 4 843 mots
- 5 médias
Le neutron, dépourvu de charge, pénètre facilement dans les noyaux qu'il rencontre et permet de découvrir un nouveau mode de transmutation : lafission. Un noyau lourd absorbant un neutron peut devenir un édifice instable, qui se sépare en deux atomes de masse moyenne en libérant une quantité... -
DE LA RADIOACTIVITÉ À LA FISSION DE L'ATOME - (repères chronologiques)
- Écrit par Robert DAUTRAY
- 865 mots
1896 Après la découverte des rayons X par le physicien allemand Wilhelm C. Röntgen en 1895, de nombreux savants recherchent des sources naturelles de rayons X. Le physicien français Henri Becquerel découvre fortuitement que des sels d'uranium émettent des rayons nouveaux, qu'il appelle...
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ÉNERGIE - La notion
- Écrit par Julien BOK
- 7 549 mots
- 4 médias
Ainsi deux types de réactions nucléaires peuvent libérer de l'énergie :la fission de noyaux lourds (A > 200) en noyaux plus légers ou la fusion de noyaux légers (A = 1 par exemple) en noyaux plus lourds. Ce sont ces deux réactions qui sont utilisées pratiquement : la fission de l'... -
FERMI ENRICO (1901-1954)
- Écrit par P. M. HEIMANN et Eduardo de RAFAEL
- 1 838 mots
- 1 média
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HAHN OTTO (1879-1968)
- Écrit par Agnès LECOURTOIS
- 401 mots
- 4 médias
Chimiste allemand, lauréat du prix Nobel (1944) pour ses travaux sur la fission de l'uranium.
Né à Francfort, il fait ses études universitaires à Marburg, puis à Munich, où il obtient son doctorat en 1901. Il deviendra le plus grand radiochimiste de l'Allemagne. Tôt attiré par la chimie...
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HEISENBERG WERNER KARL (1901-1976)
- Écrit par Léon ROSENFELD
- 3 479 mots
- 2 médias
Lorsque se posa, au début de la guerre, le problème de l'application de lafission des noyaux lourds à des fins militaires – au moment même où deux physiciens allemands émigrés en Angleterre, Otto Frisch et Peierls, esquissaient la méthode qui devait conduire les Alliés au succès –, Heisenberg arrivait... -
JOLIOT-CURIE FRÉDÉRIC (1900-1958)
- Écrit par Agnès LECOURTOIS
- 964 mots
- 3 médias
Physicien français, né et mort à Paris. Ingénieur de l'École de physique et de chimie industrielles de la Ville de Paris, où il reçut l'enseignement de Paul Langevin, Jean Frédéric Joliot décide de se consacrer à la recherche scientifique et entre en 1925 à l'Institut du ...
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KOWARSKI LEW (1907-1979)
- Écrit par Encyclopædia Universalis et Georges KAYAS
- 599 mots
Physicien et chimiste français, Lew Kowarski est né à Saint-Pétersbourg le 10 février 1907 et mort à Genève le 30 juillet 1979. Il quitte la Russie en 1918 puis, après un séjour à Vilnius (Lituanie), part étudier en Europe de l’Ouest. Lew Kowarski commence ses études en Belgique (1923), puis...
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MCMILLAN EDWIN MATTISON (1907-1991)
- Écrit par Georges KAYAS
- 444 mots
Physicien américain né à Redondo Beach (Californie) et mort à El Cerrito (Californie). Il a reçu, avec Glenn Theodore Seaborg le prix Nobel de chimie (1951) pour ses découvertes dans le domaine de la chimie des éléments transuraniens.
Après des études au California Institute of Technology...
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NEUTRONS
- Écrit par Bernard SILVESTRE-BRAC
- 2 268 mots
...capacité de briser un noyau d'uranium 235 selon une réaction du genre : n + 235U → X1 + X2 + kn + énergie. Les noyaux X1 et X2 résultant de cette fission nucléaire ont des masses intermédiaires et sont eux-mêmes radioactifs, tandis qu'en moyenne on récupère k = 2,5 neutrons pour chaque neutron absorbé.... -
NUCLÉAIRE - Réacteurs nucléaires
- Écrit par Jean BUSSAC , Frank CARRÉ , Robert DAUTRAY , Encyclopædia Universalis , Jules HOROWITZ et Jean TEILLAC
- 11 244 mots
- 10 médias
En conséquence, le domaine d'énergie dans lequel la majorité des neutrons sont finalement absorbés (en particulier pour produire unefission) est déterminé par la compétition entre absorption et ralentissement. Si ce dernier l'emporte, grâce à la présence dans le réacteur d'un modérateur efficace,... -
NUCLÉAIRE - Cycle du combustible
- Écrit par Bernard BOULLIS et Noël CAMARCAT
- 7 104 mots
- 9 médias
Cesont les produits issus de la fission de l'uranium 235 initial et de celle du plutonium formé (isotopes 239 et 241) qui constituent la source essentielle de la radioactivité du combustible usé au moment de son déchargement. On dénombre plus de 300 radionucléides (dont les deux tiers auront toutefois... -
NUCLÉAIRE - Applications civiles
- Écrit par Pierre BACHER
- 6 726 mots
- 9 médias
Le nucléaire civil couvre de nombreux domaines faisant appel, d'une part, à la radioactivité et aux rayonnements ionisants, et, d'autre part, à la production d'énergie par fission d'atomes lourds ou fusion d'atomes légers.
Parmi les applications de la radioactivité, outre...
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NUCLÉAIRE - Applications militaires
- Écrit par Paul BOUÉ , Thierry MASSARD et François OLIVE
- 8 644 mots
- 5 médias
...matériaux nucléaires qui, mis en condition de façon appropriée, deviennent le siège de réactions extrêmement violentes, avec fort dégagement d'énergie. Dans les armes à fission, cette mise en condition consiste à rapprocher brutalement, à l'aide d'un explosif chimique, les matières fissiles, de sorte... -
NUCLÉAIRE - Déchets
- Écrit par Pierre BEREST et Jean-Paul SCHAPIRA
- 10 966 mots
- 8 médias
Les premiers sont des fragments de masse atomique comprise entre 80 et 150 environ, qui résultent de lafission induite par un neutron dans un noyau lourd fissile (par exemple uranium 235, plutonium 239 et 241) du combustible. La grande majorité d'entre eux sont caractérisés par des périodes courtes... -
NUCLÉAIRE - Sûreté des centrales nucléaires
- Écrit par Bernard LAPONCHE
- 2 322 mots
...centrales nucléaires est comparable à celui d'une chaudière classique mais la chaleur, ensuite transformée en partie en électricité, y est produite par la fission de noyaux d'uranium (isotope 235) et de plutonium. La fission donne naissance à des « produits de fission », fragments du noyau initial,... -
NUCLÉAIRE (notions de base)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 4 131 mots
- 18 médias
...certaines circonstances, ont tendance à se transformer en noyaux plus stables : pour cela, les noyaux plus légers fusionnent les uns avec les autres et les noyaux plus lourds fissionnent. Ces réactions nucléaires de fusion et de fission, qui peuvent être spontanées ou provoquées, sont libératrices d’énergie.... -
NUCLÉAIRE (PHYSIQUE) - Les principes physiques
- Écrit par Bernard PIRE
- 3 090 mots
- 2 médias
Si les noyaux très lourds (Z > 90) subissent spontanément unefission, celle-ci peut être initiée pour un nombre beaucoup plus grand de noyaux par l'impact d'un projectile, souvent d'un neutron. Pour certains (les isotopes 233 et 235 de l'uranium, le plutonium 239 par exemple),...
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