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FORME

Articles

  • FORME

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    • 27 352 mots

    L'histoire du concept de forme et des théories de la forme est des plus singulières. Nous vivons dans un monde constitué de formes naturelles. Celles-ci sont omniprésentes dans notre environnement et dans les représentations que nous nous en faisons. Et pourtant, jusqu'à une époque récente,...

  • ACOUSMATIQUE MUSIQUE

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    • 7 825 mots
    • 5 médias
    ...chez René Thom, qui d'ailleurs a cité volontiers ce sémiologue du xixe siècle, précurseur d'une conception qualitative du monde : «  Les phénomènes qui sont l'objet d'une discipline [...] apparaissent comme des accidents de formes définis dans l'espace substrat de...
  • CRASSET MATALI (1965- )

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    • 928 mots
    À ce temps « réel » fait écho un lieu qui ne l'est pas : « La forme est une plate-forme » déclare Matali Crasset. Si on place cette phrase dans la continuité des célèbres aphorismes qui ont véhiculé les théories du design au cours des deux siècles derniers, tels que « l'outil crée la forme...
  • DESCRIPTION ET EXPLICATION

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    • 9 391 mots
    • 1 média
    ...d'effet qui en soit distinct, on pourrait seulement parler de son déploiement dans le temps. Aristote et saint Thomas n'assignent pas d'efficace à la forme seule. La forme n'agit pas ; c'est une substance qui agit par sa forme ou suivant sa forme. De même pour Leibniz et Euler, les principes d'optimum...
  • DESIGN

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    • 8 028 mots
    • 1 média
    ...théories élaborées par des praticiens. Les aphorismes, ces théories abrégées véhiculées par ces derniers, en permettent un rapide survol. « L'outil crée la forme » peut être considéré comme un héritage du rationalisme du xixe siècle ; « la forme suit la fonction », attribué à l'architecte américain...
  • DIALECTIQUE

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    • 8 041 mots
    • 2 médias
    Le premier problème oppose les notions de contenu et de forme. On peut se demander si la dialectique est un processus réel, le procès même du réel – et alors celui-ci se reproduirait seulement par voie de conséquence au niveau de la méthode qui permet de l'appréhender et d'en rendre compte –, ou bien...
  • ESTHÉTIQUE - Histoire

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    • 11 897 mots
    • 3 médias
    ...humanité ne se pose que les problèmes qu'elle peut résoudre (Marx), est conduite, chez un Lukács (Prolégomènes à une esthétique marxiste, 1957), à prôner la forme comme requisit de la perfection d'une œuvre, d'abord saisie comme exprimant la situation socio-historique d'une classe ou d'une collectivité....
  • FINALITÉ

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    • 6 626 mots
    Toute action finaliste est épigénétique, c'est-à-dire créatrice de formes. Le travail d'« implication », dans le temps et l'espace, est lié à ce caractère épigénétique de la finalité. Une œuvre finaliste en cours va se différenciant de plus en plus, au sens propre du mot. Il y apparaît (épi-genèse)...
  • GESTALTISME

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    • 6 591 mots
    • 2 médias
    ...comme des actes : le contenu n'est jamais immanent à lui-même et n'acquiert de consistance que par l' intentionnalité de l'acte même. La couleur ou la forme d'un objet, par exemple, ne possèdent pas d'existence propre dans l'acte perceptif ; elles ne sont présentes à la conscience que par une référence...
  • IDÉALISME

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    • 9 536 mots
    ...lequel il est représenté ou pensé et qui peut être appelé le représentatif. (Représenter signifie tenir la place de la chose et la présenter à la pensée.) « Formel » s'applique à ce qui est cause des représentations objectives, l'idée revêtant une forme en représentant quelque chose, un arbre, une maison,...
  • IDENTITÉ

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    • 13 235 mots
    • 1 média
    ...qui changent (cf. 22 B 12, D.K.), Héraclite privilégie la continuité spatiale du fleuve, au détriment de la persistance dans le temps de ses composantes. C'est-à-dire que l'identité s'évalue par l'unité d'une même forme, plutôt que par l'identité numérique des molécules d'eau qui forment le fleuve (on peut...
  • IMAGINAL MONDE

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    • 1 035 mots

    Cette notion est une création conceptuelle due au philosophe français Henry Corbin, dont les travaux sont essentiels pour l'herméneutique comparée. Face à la défiance que la philosophie occidentale moderne a manifestée par rapport à l'imagination, le néologisme « imaginal » porte,...

  • INDIVIDUATION

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    • 416 mots

    Sur le plan philosophique, et d'une façon très générale, l'individuation désigne le processus d'organisation qui détermine la réalisation d'une forme individuelle complète et achevée. Qu'il y ait une réalité individuelle est une énigmemétaphysique. Elle...

  • KANT EMMANUEL (1724-1804)

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    • 13 376 mots
    • 1 média
    Une théorie de la sensibilité, ou « esthétique transcendantale », en expose lesformes, l'espace et le temps, qui rendent possible la représentation des choses non comme elles sont en elles-mêmes, mais comme phénomènes : les choses telles qu'elles sont en soi ne sauraient,...
  • LOGIQUE

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    • 12 977 mots
    • 3 médias
    ...même aux représentations vides, il fait appel à une méthode qui est à la base de sa logique des propositions. Il commence par définir la notion de «  forme propositionnelle » : c'est ce que devient une proposition quand on substitue des variables à la place de certaines représentations ou, comme dit...
  • MATIÈRE

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    • 10 698 mots
    • 1 média
    ...d'Aquin, l' hylémorphisme devait être, pour longtemps, la solution la plus commode, la plus assurée, aux antagonismes de la physique et de la théologie. Tout corps, dans les vues du théologien, procède des deux principes métaphysiques que sont la matière et la forme. L'extension des corps est due à leur...
  • MERLEAU-PONTY MAURICE (1908-1961)

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    • 3 513 mots
    • 1 média
    ...réflexion actuelle relative au comportement tient, elle aussi, en une phrase : le comportement n'est ni une chose, ni une idée. Positivement, il est une forme et, en tant que forme, il est aussi sens. Cela ne veut pas dire, sans plus, que toute forme est un sens. La Structure du comportement distingue...
  • MONDE

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    • 5 958 mots
    ...On ne peut perdre de vue cependant qu'une théorie du champ, même très généralisée, ne concerne que les processus les plus généraux de la nature. Il faut encore tenir compte de ce qu'on pourrait appeler son aspect architectural : la nature se présente à nous sous la forme d'une multiplicité de formes...
  • MORT - Les interrogations philosophiques

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    • 7 553 mots
    Aristote, se fondant sur l'expérience, adopte un réalisme pour lequel l'union des âmes et du corps est comme un cas particulier de la substance.Celle-ci est constituée de matière et de forme, la forme ne s'ajoutant pas de l'extérieur mais informant du dedans une matière qui, autrement, n'aurait...
  • NATURE, notion de

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    • 1 484 mots
    ...et des éléments, ce qui revient à privilégier une conception matérialiste du monde. Ou bien le principe déterminant du changement est du côté de la forme, principe actif et déterminant face à la matière indéterminée, selon les traditions platonicienne et aristotélicienne. Dans ce cas, la nature tend...
  • ONTOLOGIE

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    • 15 661 mots
    • 1 média
    ...principe de détermination ; la substance doit être quelque chose, « un sujet réel et déterminé ». Dès lors, toute l'intelligibilité se concentre dans la forme ; la tradition du Moyen Âge parlera à la suite d'Aristote de « forme substantielle » ; cette forme est manifestement héritière de l'Idée platonicienne...