NIETZSCHE FRIEDRICH (1844-1900)
Articles
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RELIGION (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 2 991 mots
...(et seulement sur ce point) en annonçant quarante ans plus tard, dans Le Gai Savoir (1882), la « mort de Dieu ». Mais, à la différence de Marx, Nietzsche ne masque nullement le tragique de ce prochain effondrement de la croyance religieuse. Ce Dieu qui s’efface, « c’est nous qui l’avons tué ! Comment... -
RESPONSABILITÉ
- Écrit par Jacques HENRIOT
- 2 328 mots
La notion de responsabilité prend place à la double jonction de l'éthique et du métaphysique, d'une part, de l'éthique et de l'anthropologique, de l'autre.
En proclamant la responsabilité du sujet nouménal sans autre preuve que la douteuse évidence d'une « loi morale...
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SCHOPENHAUER ARTHUR (1788-1860)
- Écrit par Jean LEFRANC
- 3 160 mots
- 1 média
...ensemble, de la naissance à la mort, elle est une tragédie. Le pessimisme n'est pas absence de sens, ni à proprement parler nihilisme, comme l'a bien vu Nietzsche. L'énigme d'un monde sans Dieu, sans cause et sans fin, est résolue métaphysiquement par la volonté qui la rend intelligible. Schopenhauer n'est... -
SCIENCES ET PHILOSOPHIE
- Écrit par Alain BOUTOT
- 17 713 mots
- 6 médias
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SENS (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 3 158 mots
Friedrich Nietzsche est sans doute le premier à avoir compris pourquoi les sciences – et les techniques qui en découlent – conduisent inéluctablement au nihilisme. « Que signifie le nihilisme ? Que les valeurs supérieures se déprécient. Les fins manquent ; il n’y a pas de réponse à cette question :... -
SOCIÉTÉ (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 3 584 mots
Égoïste ou non, notre société ne saurait fonctionner et se maintenir sans confiance entre les acteurs économiques. Il revient àFriedrich Nietzsche (1844-1900) d’avoir compris l’importance de la promesse dans la vie économique. Pour lui, ce sont les rapports commerciaux qui sont à l’origine de... -
SOREL GEORGES (1847-1922)
- Écrit par Louis SOUBISE
- 2 246 mots
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SOUFFRANCE
- Écrit par Baldine SAINT GIRONS
- 4 431 mots
L'homme est devenu pour lui-même une « cause de souffrance, écrivait Nietzsche, dans l'exacte mesure où il n'inspire plus la crainte ». Pourtant, est-ce vraiment du renoncement de la volonté à incarner le terrible que naît la souffrance ? -
SUBLIMATION, psychanalyse
- Écrit par Baldine SAINT GIRONS
- 5 967 mots
- 1 média
Il appartient au philosophe de discerner le manque, écrivait Nietzsche, et à l'artiste de le créer. C'est dire que l'objet de la philosophie reçoit ses contours de l'opération qui le « reconstruit » : la philosophie apparaît avoir pour tâche de reconnaître que toute action et toute perspective... -
SYMBOLISME - Littérature
- Écrit par Pierre CITTI
- 11 859 mots
- 4 médias
Quand Paris découvre Nietzsche, grâce au Mercure de France et à La Revue blanche, on voit en lui le plus français des Allemands, à la fois théoricien de la décadence, « immoraliste » et pourfendeur de l'arrogance des vainqueurs. Disciple, même révolté, de Schopenhauer et de Wagner, il s'inscrit dans... -
TEMPS / MÉMOIRE (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 2 724 mots
...s’appelle le grincement de dents et la plus solitaire affliction de la volonté […] La volonté ne peut pas vouloir en arrière […] telle est la plus solitaire affliction de la volonté », résume Friedrich Nietzsche (1844-1900) dans le chapitre « De la rédemption » d’Ainsi parlait Zarathoustra. -
THÉÂTRE OCCIDENTAL - La théâtralité
- Écrit par Henri GOUHIER
- 4 010 mots
- 1 média
...incarnation, qui s'achève sous le regard et dans la pensée du spectateur avec une sorte d'existence imaginaire. Le mot « imitation » est bien faible ; Nietzsche a trouvé celui qui convient : « métamorphose ». Tout est dit, et admirablement dit, dans un texte célèbre de L'Origine de la tragédie... -
TRAITÉ D'ATHÉOLOGIE (M. Onfray) - Fiche de lecture
- Écrit par Alexandre ABENSOUR
- 993 mots
Le lecteur qui entreprendra la lecture du livre de Michel Onfray en se fiant à son titre, Traité d'athéologie (Grasset, 2005), ne trouvera d'un « traité » guère de traces, mais si c'est un pamphlet antimonothéiste qu'il cherchait, alors ses vœux seront comblés… La froideur...
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VATTIMO GIANNI (1936- )
- Écrit par Francis WYBRANDS
- 1 087 mots
C'est à Turin, où il est né en 1936, que Gianni Vattimo fera ses études de philosophie auprès de Luigi Pareyson avant de devenir professeur de philosophie théorétique et doyen de l'université de cette ville (de 1976 à 1980 et de 1982 à 1984). Il consacre son premier travail à la notion de...
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VÉRITÉ
- Écrit par Robert BLANCHÉ et Antonia SOULEZ
- 10 672 mots
...scolastique médiévale traduira en adaequatio rei et intellectus, sous prétexte que, la séparant de l'Être même, il l'a assujettie au logos ? Si critique que soit Heidegger à l'égard de l'« inversion », opérée par Nietzsche, du platonisme (« La Volonté de puissance en tant... -
VÉRITÉ (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 3 074 mots
Héritier de Kant, dont il a assimilé les conclusions par le biais de la philosophie de son premier maître à penser, Arthur Schopenhauer (1788-1860), Friedrich Nietzsche (1844-1900) trouve une issue aux impasses kantiennes. En opposant à un relativisme marqué par la faiblesse et le nihilisme – autrement... -
VERTU
- Écrit par Baldine SAINT GIRONS
- 4 492 mots
...est intéressé ou désintéressé s'effondre alors devant la mise en évidence d'un « intérêt supérieur », et la vertu prend pour source la passion assumée. L'« homme-mère » de Nietzsche s'avère ainsi être au-delà de la morale, dans la mesure où il refuse tout critère extérieur de validation pour son action.... -
VIVANT (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 2 934 mots
...service de l’espèce. Dès lors, la vie n’est plus qu’« un combat contre la mort avec la certitude d’être vaincu ». C’est contre ce pessimisme tragique que Nietzsche, héritier et dans un premier temps disciple de Schopenhauer, élabore sa philosophie. L’auteur d’Ainsi parlait Zarathoustra (1883-1885)...