GORGIAS (env. 483-env. 374 av. J.-C.)
Articles
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GORGIAS (env. 483-env. 374 av. J.-C.)
- Écrit par Barbara CASSIN
- 438 mots
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ANTIQUITÉ - Naissance de la philosophie
- Écrit par Pierre AUBENQUE
- 11 137 mots
- 8 médias
...incontestables précurseurs de la logique. Les principaux sophistes sont : Protagoras (env. 490-420), pour qui « l'homme est la mesure de toutes choses » ; Gorgias (env. 480-390), théoricien de la rhétorique, mais aussi auteur d'un traité Sur le non-être, qui s'inscrit dans la tradition parménidienne... -
LANGAGE (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 3 315 mots
...cette fois chez les sophistes, auxquels Aristote (env. 385-322 av. J.C.) reprocha d’avoir traité le langage « comme une autre nature ». Gorgias (env. 483-env. 374 av. J.-C.) est celui qui est allé le plus loin dans ce sens, précisant qu’« il est impossible, du fait qu‘il est une chose et qu’il... -
SOPHISTIQUE
- Écrit par Jacques BRUNSCHWIG et Barbara CASSIN
- 6 771 mots
Né en Sicile, Gorgias (env. 483-env. 374) fut, dit-on, l'élève d'Empédocle ; on lui attribue des théories physiques proches de celles de l'Agrigentin. Mais c'est comme technicien de la parole, orateur, improvisateur et styliste, qu'il devint célèbre et immensément riche. Il vint à Athènes en 427, comme... -
RAISON
- Écrit par Éric WEIL
- 13 180 mots
- 1 média
...discours, non de celui de la vérité absolue, mais du discours efficace, utile à celui qui veut gagner le peuple, les dirigeants, les juges populaires. Quant à l'Être, quant à ce qui est vraiment, Gorgias, précisément en acceptant les thèses éléatiques, s'en débarrasse : rien n'existe, déclare-t-il,... -
RHÉTORIQUE
- Écrit par Françoise DOUAY-SOUBLIN
- 5 974 mots
Quant au contenu initial de l'enseignement rhétorique, il est encore très divers chez les sophistes. Pour Gorgias, l'âme est de nature musicale, et seul le rythme, accordé à l'harmonie cosmique, peut impressionner la mémoire et mouvoir la volonté ; poétiques et même incantatoires, les figures... -
RIEN (philosophie)
- Écrit par Jean GREISCH
- 1 252 mots
« Non, rien de rien, non, je ne regrette rien... » : tout le monde, ou presque, connaît la chanson d'Édith Piaf. Quel sort les penseurs doivent-ils réserver au « rien » ? S'agit-il d'un signifiant vide, indicible et impensable, voire d'une puissance de mystification, qui entraîne la ...
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VÉRITÉ (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 3 074 mots
...et à l’égard desquels il manifeste une sévérité excessive, les jugeant responsables de la condamnation à mort de Socrate (env. 470-399 av. J.-C.). Gorgias (env. 483-env. 374 av. J.-C.), pour ne citer que lui, avait construit une véritable philosophie du langage : selon lui, les mots ne peuvent...