FREGE GOTTLOB (1848-1925)
Articles
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FREGE GOTTLOB (1848-1925)
- Écrit par Claude IMBERT
- 3 259 mots
Professeur de mathématiques à l'université d'Iéna, Gottlob Frege est le fondateur de la logique moderne ou logique mathématique, selon l'appellation due à Giuseppe Peano et universellement admise. Longtemps méconnus, ses travaux furent révélés au public savant par Bertrand...
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CONCEPT
- Écrit par Jean LADRIÈRE
- 3 826 mots
La question du rapport entre le prédicat et le concept est fort controversée. Frege explique que le prédicat dénote un concept, comme le sujet dénote un objet. Et il caractérise le statut du concept en s'appuyant sur l'idée de fonction. La propriété essentielle de la fonction, c'est son insaturation,... -
CONTEXTE, linguistique
- Écrit par Catherine FUCHS
- 1 188 mots
...perspective, les approches logiques de la langue ont été confrontées à la question du contexte, à propos de la définition de la notion d'« identité ». C'est le logicien allemand Gottlob Frege qui, à la fin du xixe siècle, a montré l'inadéquation de la définition classique de l'identité... -
CROYANCE
- Écrit par Paul RICŒUR
- 11 987 mots
...crois que », « je pense que », etc. Les énoncés relèvent de la sémantique logique, laquelle se concentre sur la valeur de vérité des énoncés. G. Frege en est le fondateur, avec sa distinction fameuse entre sens et référence (ou dénotation). Les énonciations relèvent de la pragmatique, dont... -
EMPIRISME
- Écrit par Edmond ORTIGUES
- 13 324 mots
- 1 média
...à payer pour ce coup de maître fut très élevé ; il a obligé Kant à raisonner continuellement sur les modalités (le possible, le nécessaire, le réel), et non pas directement sur l'alternative « vrai »/« faux », comme font habituellement les logiciens depuis Frege (on ne changerait pas le problème, d'ailleurs,... -
ÊTRE, philosophie
- Écrit par Giulio GIORELLO
- 4 678 mots
...kantienne dans la Kritik der reinen Vernunft (« Dialectique transcendantale », II, chap. iii, paragr. 4), on peut ajouter quelques considérations de Gottlob Frege. Dans le dialogue sur l'« existence » avec le théologien Bernhard Pünjer (avant 1884, cf. G. Frege, Nachlass, édité par H. Hermes,... -
FORMALISME
- Écrit par Étienne BALIBAR et Pierre MACHEREY
- 5 001 mots
- 1 média
Il y a au contraire, au moins initialement, et sur le plan philosophique, une nette divergence entre la pensée formaliste et axiomatique (telle que la développe Hilbert) et le logicisme de G. Frege et B. Russell, second des grands courants qui sont à l'origine de la formalisation moderne. -
GÖDEL KURT (1906-1978)
- Écrit par Daniel ANDLER
- 2 292 mots
...réciproque étant quasi évidente) ? La réponse affirmative qu'apporte Gödel confirme le caractère complet des règles de déduction formelle énoncées par Frege, leur ôtant a posteriori leur caractère arbitraire, et ouvre la voie au double développement de l'étude syntaxique des propositions non... -
HILBERT DAVID (1862-1943)
- Écrit par Rüdiger INHETVEEN , Jean-Michel KANTOR et Christian THIEL
- 14 726 mots
- 2 médias
...système d'axiomes, il faut distinguer un langage objet et un métalangage ; L. Brouwer contesta à Hilbert la priorité de cette idée, sans se douter que G. Frege, entre 1893 et 1903, avait déjà développé de façon très claire les idées fondamentales d'une telle « théorie de la démonstration » ou « métamathématique... -
IDENTITÉ
- Écrit par Annie COLLOVALD , Fernando GIL , Nicole SINDZINGRE et Pierre TAP
- 13 231 mots
- 1 média
...pas dans l'étude de la logique de l'identité, si ce n'est d'une certaine façon pour noter que les deux dimensions mentionnées y interviennent encore. C'est en relation avec l'égalité et la substituabilité que l'identité est élucidée – plutôt qu'elle n'est définie, comme l'a observé Frege dans le texte... -
INFINI, mathématiques
- Écrit par Jean Toussaint DESANTI
- 10 372 mots
...Annalen, reste une théorie naïve. Elle n'est ni axiomatisée, ni, à plus forte raison, formalisée. De plus, contrairement à son contemporain Frege, Cantor a laissé entièrement dans l'ombre la logique sous-jacente. Cependant, il a délimité tout un champ de problèmes dont certains n'ont trouvé... -
JUGEMENT
- Écrit par Noël MOULOUD
- 6 869 mots
D'une certaine manière, les philosophies logiques de Frege ou de Russell marquent l'apogée de cette vue atomistique. Il paraît naturel d'assigner à la proposition une signification et une vérité qui lui soient attachées en propre, de lui donner un contenu idéal qui est son sens, et une référence autonome... -
LOGIQUE
- Écrit par Robert BLANCHÉ et Jan SEBESTIK
- 12 972 mots
- 3 médias
Frege réalise le projet de Leibniz en créant, d'une part, une idéographie, une « écriture conceptuelle » capable d'exprimer adéquatement toutes les opérations logiques, d'autre part, le « calcul logique » des fonctions de vérité (la logique des connecteurs propositionnels) et de la quantification (la... -
MATHÉMATIQUES FONDEMENTS DES
- Écrit par Jean Toussaint DESANTI
- 10 434 mots
- 1 média
...mathématiques. Au cœur de ces problèmes se posait la question de la relation des mathématiques à une logique qu'il importait de produire. Avec Bolzano, la question des fondements commence à émerger de sa préhistoire. Elle en émerge complètement, au début de notre siècle, aprèsGottlob Frege et Georg Cantor. -
OBJET
- Écrit par Gilles Gaston GRANGER
- 8 211 mots
...dire grammaticalement le statut d'objet, en particulier dans la langue ordinaire, ainsi que dans les symbolismes formulaires créés par les logiciens ? Frege propose à cet égard une distinction devenue classique entre objet (Gegenstand) et concept (Begriff), qui nous semble procéder à la fois de deux... -
ONTOLOGIE
- Écrit par Paul RICŒUR
- 15 658 mots
- 1 média
...saisir dans toute son ampleur la problématique ontologique impliquée dans tout discours, il est opportun de partir de la distinction introduite par G. Frege, dans son article fameux de 1892, entre Sinn (sens) et Bedeutung ( signification ou référence). Le sens, c'est ce que dit une expression linguistique... -
PENSÉE
- Écrit par Pascal ENGEL
- 8 304 mots
- 1 média
...la plus radicale à ces questions consiste à nier que la pensée puisse s'identifier à des structures linguistiques ou avec des représentations mentales. Le logicien Frege est peut-être le meilleur représentant d'une telle conception. Pour lui, les pensées (Gedanken) sont des entités objectives,... -
PHILOSOPHIE ANALYTIQUE
- Écrit par Francis JACQUES et Denis ZASLAWSKY
- 13 428 mots
- 3 médias
...instrument indispensable du discours philosophique. On analyse la pensée en tant qu'elle est signifiante, capable d'être vraie ou fausse. Or, Frege, le premier logicien moderne après Stuart Mill à en donner une théorie générale à l'occasion de ses recherches sur la notation des quantificateurs,... -
PSYCHANALYSE
- Écrit par Pierre KAUFMANN
- 17 239 mots
- 1 média
...d'autre voie que d'être jouissance phallique. Mais les positions de l'homme et de la femme à cet égard ne sont pas réciproques, et c'est aux notations de Frege (fonction propositionnelle, quanteur) que Lacan recourt ici. En ce qui concerne l'homme, on peut écrire que tout homme relève de la fonction phallique,... -
QUANTIFICATION, linguistique
- Écrit par Jean-Pierre DESCLES
- 980 mots
La quantification est une série d'opérations de détermination qui sont constitutives de la bonne formation de l'énoncé.
Le terme de quantification, en tant qu'opérations, a été introduit par C. S. Peirce et par G. Frege pour analyser des particules grammaticales comme « quelques...
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RÉALISME, mathématique
- Écrit par Hourya BENIS-SINACEUR
- 2 167 mots
...située dans le temps et l'espace, et l'objectivité, qui fonde l'identité transindividuelle et transculturelle des concepts mathématiques. L'origine de cette distinction, explicitement introduite par Frege, vient de la théorie logique des significations objectives de Bolzano. Les significations...
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