GRANDVILLE JEAN IGNACE ISIDORE GÉRARD dit (1803-1847)
Articles
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GRANDVILLE JEAN IGNACE ISIDORE GÉRARD dit (1803-1847)
- Écrit par Pierre GEORGEL
- 286 mots
Dessinateur français. L'œuvre de Grandville se partage entre des planches satiriques et des illustrations bizarres, que Baudelaire comparait à un « appartement où le désordre serait systématiquement organisé ». Les premières, dont beaucoup furent publiées dans La Caricature de Philipon,...
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GRAVEURS SUR BOIS ROMANTIQUES
- Écrit par Ségolène LE MEN
- 962 mots
- 1 média
La gravure sur bois de bout a été importée en France par un graveur anglais, Charles Thompson. Appelé par Ambroise Firmin Didot en 1817, il forma un atelier avec des compatriotes et, peu à peu, des disciples français, et suscita rapidement une émulation sur place avec des graveurs concurrents,...
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ILLUSTRATION
- Écrit par Ségolène LE MEN et Constance MORÉTEAU
- 9 135 mots
- 11 médias
...effet de « suspense » inhérent au feuilleton et analogue à la formule « à suivre au prochain numéro ». La coupure du feuilleton avait été figurée par Grandville en 1846 au moyen d'une vignette horrifique, prémonitoire de ce type d'images ; c'est une tête coupée que brandit aux yeux du lecteur une main... -
LIVRE
- Écrit par Jacques-Alexandre BRETON , Henri-Jean MARTIN et Jean TOULET
- 26 610 mots
- 3 médias
...perçoivent mieux dans son illustration du Père Goriot et surtout dans celles, également gravées sur bois, de la Némésis médicale de F. Fabre (1840). Grandville fit figure d'isolé jusqu'à ce que les surréalistes l'annexent parmi les ancêtres de leur groupe. Son imagination insolite crée un univers étrange... -
MONSTRES, esthétique
- Écrit par Gilbert LASCAULT
- 3 485 mots
- 2 médias
...La production du monstre constitue d'abord un jeu savant, de type combinatoire, guidé par une volonté de perpétuel renouvellement. Au xixe siècle, Grandville, un des plus grands dessinateurs fantastiques, décrit ainsi son travail de fabricateur de monstres : « J'ai imaginé quoi ? Des monstruosités... -
NON-ART
- Écrit par Gilbert LASCAULT
- 4 039 mots
Dans Un autre monde (1844), le dessinateur Jean Isidore Grandville imagine (entre autres choses) un art différent. Il montre, dans un musée, un gigantesque pouce ; des plantes réelles que viennent manger les oiseaux ; des bras armés qui se meuvent, sortent de la toile et menacent la vie des spectateurs... -
PHYSIOGNOMONIE
- Écrit par Anne-Marie LECOQ
- 8 002 mots
- 1 média
...a enchanté le xixe siècle, de George Cruikshank (Zoological Sketches, 1834) à Lehnert (Traité physiologique de la ressemblance animale, 1839), de Grandville (Animalomanie, 1836) à Daumier, et elle fait toujours partie de l'arsenal de la satire politique, comme le prouvent Les Grandes Gueules... -
SATIRIQUE DESSIN
- Écrit par Gilbert LASCAULT
- 2 900 mots
...hargneuse ou satisfaite, la femme est l'un des centres du dessin satirique. Toutes les métaphores du désir et de la crainte se donnent une figuration. J. I. Grandville montre une femme sans tête ; une autre sort une langue de vipère. Les mots sont pris, « à la lettre » et mis en images : un cœur de pierre,...