OCKHAM GUILLAUME D' (1287 env.-1347)
Articles
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OCKHAM GUILLAUME D' (1287 env.-1347)
- Écrit par Maurice de GANDILLAC et Jeannine QUILLET
- 6 678 mots
- 1 média
À l'époque où naît Ockham, saint Bonaventure et saint Thomas sont morts depuis plus de dix ans et leur aîné Albert le Grand leur a survécu d'assez peu. Ni Raymond Lulle ni Roger Bacon, l'un largement quinquagénaire, l'autre probablement septuagénaire, n'ont cessé leurs combats, souvent...
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SOMME DE LOGIQUE, Guillaume d'Ockham - Fiche de lecture
- Écrit par Joël BIARD
- 1 137 mots
- 1 média
Si les écrits de Guillaume d’Ockham (1287 env.-1347) couvrent tous les champs de la philosophie et de la théologie, la logique tient dans son œuvre une place centrale. La logique est un instrument sans lequel aucune science ne peut être connue. Elle est présentée comme la discipline qui a pour...
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BURIDAN JEAN (1300 env.-apr. 1358)
- Écrit par Francis RUELLO
- 454 mots
Recteur de l'université de Paris en 1328 et en 1340, commentateur d'Aristote et logicien. L'enseignement en logique de Jean Buridan (Summulae logicae) dépend de celui de Pierre d'Espagne et de celui d'Ockham. S'il reçoit du premier la distinction entre la « signification » d'un nom...
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DUNS SCOT JEAN (1266 env.-1308)
- Écrit par Encyclopædia Universalis et Maurice de GANDILLAC
- 6 224 mots
...distinction entre ce qui appartient à la « puissance absolue » de Dieu et ce qui relève seulement de sa « puissance ordonnée ». Ni pour Duns Scot ni pour Ockham, la liberté du Tout-Puissant n'implique assurément que ses décisions puissent contrevenir au principe de non-contradiction et que, par exemple,... -
DURAND DE SAINT-POURÇAIN (entre 1270 et 1275-1334)
- Écrit par Charles BALADIER
- 880 mots
Dominicain malmené, pour ses prises de position antithomistes, par son ordre officiellement rangé derrière l'Aquinate, Durand, né à Saint-Pourçain (actuellement Saint-Pourçain-sur-Sioule, Allier), est en 1303 au couvent parisien des Frères prêcheurs. Élève de Jacques de Metz, lui-même dominicain...
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IDÉALISME
- Écrit par Jean LARGEAULT
- 9 534 mots
...remettre à Dieu pour le soin d'assurer la communication des substances est sans doute la seule solution possible dans le cadre d'une ontologie occamienne. L'isolement cartésien des substances et le rejet des formes ou qualités substantielles dérivent du nominalisme occamien (Omne quod est est singulare... -
LOGIQUE
- Écrit par Robert BLANCHÉ et Jan SEBESTIK
- 12 972 mots
- 3 médias
... accommode la philosophie d'Aristote à l'exposé des dogmes chrétiens. Plus hardis, les autres reprennent, sous l'impulsion de Guillaume d' Ockham, princeps nominalium, la conception d'une logique autonome, maintenue sur le plan formel de l'expression linguistique. À l'exception de ... -
MOYEN ÂGE - La pensée médiévale
- Écrit par Alain de LIBERA
- 22 212 mots
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NOMINALISME
- Écrit par Paul VIGNAUX
- 3 593 mots
Lorsqu'on envisage une « enquête sur le nominalisme » à travers l'histoire de la philosophie (comme le propose la thèse de Jean Largeault), on se trouve devant une diversité de doctrines entre lesquelles l'assimilation semble purement nominale. Pour faire face à cette difficulté dans...
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UNIVERSAUX, philosophie
- Écrit par Jean JOLIVET
- 829 mots
La question des universaux est posée (mais non résolue, par dessein exprès de l'auteur) dans l'Introduction (Eisagogè) de Porphyre (iiie s.) à la Logique d'Aristote : les genres et les espèces existent-ils réellement ou sont-ils de pures conceptions de l'esprit ? Par...