HYDRURES

Articles

• ALDÉHYDES ET CÉTONES

  • Écrit par Jacques METZGER
  • 7 356 mots
  • 4 médias
  Les hydrures métalliques, les alcoolates métalliques secondaires, les organomagnésiens encombrés réduisent spécifiquement les dérivés carbonylés en alcools.

• AMMONIAC

  • Écrit par Henri GUÉRIN
  • 5 035 mots
  • 5 médias
  ...Priestley avait été amené à considérer ce gaz comme un composé d' azote et d'hydrogène ; cela fut confirmé par Claude Louis Berthollet, qui, en 1785, en fit l'analyse et indiqua sa composition ; celle-ci correspond à la formule NH₃, qui fait de ce produit le plus simple des hydrures d'azote.

• ANTIMOINE

  • Écrit par Encyclopædia Universalis et Jean PERROTEY
  • 3 876 mots
  • 3 médias
  L'hydrogène antimonié, ou stibine de formule SbH₃, est encore moins stable que son homologue arsénié. La synthèse directe, à partir des éléments, n'est pas réalisable et la réduction, par un mélange zinc-acide sulfurique, d'un composé quelconque de l'antimoine n'aboutit pratiquement qu'à un dépôt...

• ARSENIC

  • Écrit par Jean PERROTEY
  • 4 499 mots
  • 2 médias
  L'action du zinc en milieu sulfurique dilué transforme un composé quelconque de l'arsenic en hydrogène arsénié ou arsine de formule As H₃ ; cette propriété est utilisée en chimie analytique. Ce gaz (température de fusion − 116,3 ⁰C, température d'ébullition − 62,4 ...

• BORE

  • Écrit par Jean CUEILLERON
  • 5 305 mots
  • 6 médias
  L'étude de ces produits réducteurs et le plus souvent hydrolysables est particulièrement complexe. Ils sont instables :les hydrures légers se transforment avec perte d'hydrogène en un mélange de termes supérieurs pour aboutir à des solides (BH)_n qui n'ont pu être encore étudiés ; ces transformations...

• CALCIUM

  • Écrit par Jean PERROTEY
  • 2 293 mots
  • 2 médias
  ...chlorure par chauffage sans perte sensible d'acide chlorhydrique, alors que la même opération conduit à l'hydroxychlorure, dans le cas du magnésium. L' hydrure de calcium se prépare par union directe des éléments, et, seul, l'hydrure de lithium est plus stable que lui. Le métal fraîchement distillé...

• CARBONE

  • Écrit par Jean AMIEL et Henry BRUSSET
  • 8 258 mots
  • 11 médias
  c) Hydrures des métaux carbonyles. En acidifiant, à l'abri de l'air, une solution de carbonylmétallate alcalin, on libère l'acide correspondant à l'anion et on peut l'entraîner par un courant d'oxyde de carbone et le condenser (réactions).

• CÉSIUM

  • Écrit par Roger NASLAIN
  • 1 125 mots
  • 3 médias
  Le césium se combine avec l'hydrogène pour donner un hydrure salin CsH, de structure analogue à celle du chlorure de sodium, dans lequel l'hydrogène se trouve sous forme d'ion H^-. Peu stable, CsH se décompose avant fusion.

• COORDINATION (chimie) - Chimie de coordination

  • Écrit par René POILBLANC
  • 3 997 mots
  • 12 médias
  ...valence. Une de leurs propriétés remarquables est de stabiliser des complexes à liaison métal-hydrogène ou métal-carbone, longtemps supposés instables. Dans ces composés, la situation électronique de l'hydrogène est celle d'un hydrure comme en témoignent, en particulier, les spectres de résonance...

• ÉTAIN

  • Écrit par Claude FOUASSIER et Michel PÉREYRE
  • 3 379 mots
  Les hydrures SnH₄ et Sn₂H₆ (ou stannanes) sont préparés par addition d'acide chlorhydrique à une solution de borohydrure et de stannite de potassium maintenue à 0 ⁰C :

  

• HYDROGÈNE

  • Écrit par Paul HAGENMULLER
  • 3 540 mots
  • 6 médias
  Correspondant aux éléments les plus électropositifs – essentiellement les alcalins et les alcalinoterreux –, leshydrures ioniques ou salins sont caractérisés par l'ion H^-. L'électrolyse en milieu sel fondu donne en effet un dégagement d'hydrogène à l'anode. La forte polarisabilité...

• LITHIUM

  • Écrit par Encyclopædia Universalis et Roger NASLAIN
  • 2 065 mots
  • 3 médias
  Comme tous les alcalins, le lithium se combine à l'hydrogène pour donner unhydrure salin LiH à structure du type NaCl, dans lequel l'hydrogène se comporte comme un élément électronégatif. La liaison métal-hydrogène dans LiH, contrairement aux autres hydrures salins, est plus covalente qu'ionique,...

• MÉTAUX - Métaux alcalins

  • Écrit par Jean PERROTEY
  • 3 023 mots
  • 5 médias
  Lastabilité des hydrures alcalins croît avec le numéro atomique. L'hydrure de lithium possède une stabilité exceptionnelle. Fondu, il conduit l'électricité et, par électrolyse, on recueille de l'hydrogène à l'anode, ce qui permet d'affirmer l'existence d'une structure Li...

• MÉTAUX - Métaux alcalino-terreux

  • Écrit par Jean PERROTEY
  • 2 580 mots
  • 3 médias
  Lorsqu'on traite un halogénure de métal léger par l'hydrure de lithium, ou directement le métal par l'hydrogène, on obtient un hydrure. L'absorption du gaz hydrogène par le métal présente des caractères exceptionnels et, dans le cas du calcium, la réaction se fait encore à la température...

• PHOSPHORE

  • Écrit par François MATHEY , Maurice MAURIN et Maurice SLANSKY
  • 8 994 mots
  • 15 médias
  On connaît essentiellement deux hydrures, la phosphine PH₃ et la diphosphine P₂H₄. On retrouve là une analogie avec les hydrures de l'azote, l'ammoniac NH₃ et l'hydrazine N₂H₄. Cependant, les hydrures de phosphore sont beaucoup moins stables.

• SODIUM

  • Écrit par Luc AUFFRET , Albert HÉROLD , André METROT et Bernard PIRE
  • 4 656 mots
  • 2 médias
  L'hydrogène se fixe réversiblement sur le métal fondu pour donner l'hydrure blanc NaH de type ionique, très réducteur.

Média