INDUCTION, philosophie
Articles
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INDUCTION, philosophie
- Écrit par Bertrand SAINT-SERNIN
- 4 236 mots
Le processus de pensée qu'on appelle induction et qui relève de la méthode reconstructive évoque une question obscure qui peut se formuler ainsi : existe-t-il, à côté des inférences nécessaires qui se fondent sur le principe de la déduction, des inférences qui seraient seulement probables...
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ARISTOTE (env. 385-322 av. J.-C.)
- Écrit par Pierre AUBENQUE
- 23 786 mots
- 2 médias
...D'où la nécessité d'une opération préalable, et de sens inverse, qui est la remontée du particulier à l'universel : c'est l' induction, procédé qui n'a pas la rigueur du syllogisme (Seconds Anal., II, 23), mais qui, dans la mesure où il nous élève à l'intuition... -
COGNITIVES SCIENCES
- Écrit par Daniel ANDLER
- 19 262 mots
- 4 médias
...principes occultes, à savoir la science, les raisonnements ne procèdent qu'occasionnellement par déduction logique, qu'ils semblent souvent relever de l' induction. Le problème de l'induction, qui occupe la philosophie depuis Bacon et Hume, est au centre de la philosophie des sciences du xxe siècle... -
EMPIRISME
- Écrit par Edmond ORTIGUES
- 13 324 mots
- 1 média
L'empirisme professé au xixe siècle a certaines caractéristiques qui lui sont propres : l'importance accordée aux méthodes inductives de Stuart Mill et à la psychologie génétique. La notion d'empirisme est alors associée, d'une part, avec la thèse sensualiste qui se propose d'expliquer... -
ÉPISTÉMOLOGIE
- Écrit par Gilles Gaston GRANGER
- 13 112 mots
- 4 médias
La philosophie qui s'intéresse en priorité à une théorie des formes de lapensée inductive n'a pas manqué, dans le dernier demi-siècle, de représentants illustres : Carnap, Popper, Hempel, Quine, par exemple, en traitent chacun à sa manière. Les uns proposent une axiomatisation probabiliste du... -
EXPÉRIENCE
- Écrit par Pascal ENGEL
- 7 147 mots
- 1 média
...n'emploie pas ce terme) consiste à dire que notre seule connaissance d'une relation causale nécessaire (ou rationnelle) repose sur l'expérience (au sens d'une induction des cas passés aux cas futurs), mais que le raisonnement inductif en question n'est lui-même fondé sur rien, sinon sur la supposition que le... -
HEURISTIQUE
- Écrit par Jean-Pierre CHRÉTIEN-GONI
- 8 426 mots
- 3 médias
... (cf. Le Blond, 1939), elle demeure la première présentation systématique d'une technique de recherche. La place accordée à l'étude de l' induction – thème qui demeurera l'un des points centraux de toute réflexion sur la découverte scientifique – et à la recherche des ressemblances et analogies... -
INFÉRENCE
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 195 mots
Opération de l'esprit qui passe de propositions assertives, comme prémisses, à des propositions assertives, comme conclusions. Au sens strict, on distingue l'inférence du raisonnement en ce qu'elle peut être soit médiate soit immédiate (passer de « Quelque a n'est pas ...
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INTELLIGENCE
- Écrit par Jean-François RICHARD
- 6 591 mots
Le raisonnement inductif consiste à chercher des relations entre observations de la forme : ceci est une condition nécessaire de cela. C'est un long processus comportant plusieurs étapes, dont la première est la formation d'hypothèses : à partir de ce qu'on sait déjà ou de ce que l'on a observé, on... -
LOI, épistémologie
- Écrit par Pierre JACOB
- 6 820 mots
- 1 média
...problème de la formation des hypothèses nomologiques est ce qu'on nomme depuis le philosophe anglais du xviiie siècle, David Hume, le problème de l' induction ou de l' inférence non démonstrative. Nous n'examinons directement qu'un échantillon fini (ou petit) de cas observés ; nous « projetons... -
MÉTHODE
- Écrit par Jean LARGEAULT
- 9 066 mots
...détermine pas l'intelligibilité que présentent les choses réelles » (E. Boutroux), et ses règles sont dépourvues d'intérêt. Des astronomes anciens ont manié l' induction sans se préoccuper de ses règles éventuelles, et de toute façon, en science comme dans la vie pratique, l'induction, en tant qu'... -
MÉTHODE SCIENTIFIQUE
- Écrit par Jean-Paul THOMAS
- 2 299 mots
...méthodologiques. Mais celles-ci sont-elles ou non généralisables ? Permettent-elles d'établir les grandes lignes de la méthode suivie par les savants ? Ce problème, celui de l'établissement d'une loi universellement valable à partir d'une série d'observations, est celui de l'... -
NÉO-POSITIVISME ou POSITIVISME LOGIQUE
- Écrit par Gilles Gaston GRANGER
- 3 405 mots
- 1 média
C'est de ce point de vue qu'il faut comprendre les importantes recherches auxquelles a donné lieu la notion de probabilité et celle deprocessus inductif. Quant à l'explication de l'idée de probabilité et au fondement de son calcul, deux thèses sont en présence chez les néo-positivistes : la thèse... -
NOVUM ORGANUM (F. Bacon)
- Écrit par Michel MALHERBE
- 781 mots
Le philosophe anglais Francis Bacon (1561-1626), au terme de plusieurs ébauches, fait paraître en 1620 son ouvrage le plus célèbre, le Novum Organum(c’est-à-dire « Le nouvel instrument »). Son ambition est de fournir une nouvelle logique pour la science à venir et par là même – comme le suggère...
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POINCARÉ HENRI (1854-1912)
- Écrit par Gérard BESSON , Christian HOUZEL et Michel PATY
- 6 137 mots
- 2 médias
...doctrine kantienne, Poincaré fait une place décisive, dans le raisonnement scientifique, aux jugements synthétiques a priori, qu'il ramène au « principe d'induction complète » ou raisonnement par récurrence, et leur adjoint, outre les jugements analytiques et empiriques, une quatrième sorte de jugements,... -
POPPER KARL RAIMUND (1902-1994)
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 2 095 mots
- 1 média
...circonstanciées, parut seulement en 1935. En premier lieu, Popper rejette la thèse classique selon laquelle les sciences se caractériseraient par leur méthode inductive. Il fait une critique radicale de cette dernière et résout de manière drastique le fameux problème de Hume : il n'existe ni méthode... -
PRAGMATISME
- Écrit par Gérard DELEDALLE
- 4 614 mots
...mouvement des symboles-significations par lequel, visant le monde des choses, les symboles-significations deviennent des signes-sens, le nom de référence. L' induction ou inférence et la déduction ou implication acquièrent un nouveau statut logique. Dewey distingue deux sortes de généralités, comme le faisait... -
PREUVE, épistémologie
- Écrit par Fernando GIL
- 3 338 mots
- 1 média
...régime de la preuve réglé uniquement par l'absence (la non-réfutation). En d'autres termes, elle semblerait réintroduire, par la négative, ce « mythe de l' induction » que Popper a inlassablement combattu : en effet, la « corroboration » d'une hypothèse consistera dans sa résistance à l'égard du plus grand... -
RAISON (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 2 947 mots
...l’expérimentateur est bien conscient qu’il ne pourra jamais observer la totalité infinie des cas de figure possibles. Va ainsi devoir être affronté le délicat problème de l’« induction », autrement dit de la généralisation de ce qui a été mesuré, à partir du nombre réduit de cas observés, à la totalité des cas... -
RAISONNEMENT
- Écrit par Robert BLANCHÉ
- 5 009 mots
À la déduction on a coutume d'opposer l'induction. Cette division traditionnelle se justifie dans la mesure où elle recouvre celle du raisonnement direct et du raisonnement inverse. De fait, une telle inversion de sens a été très généralement reconnue par les théoriciens classiques de l'induction.... -
REICHENBACH HANS (1891-1953)
- Écrit par Alexis BIENVENU
- 1 494 mots
Hans Reichenbach fut à Berlin, dans l'entre-deux-guerres, puis lors de son exil à Istanbul et Los Angeles, le principal représentant de l'empirisme logique, mouvement philosophique apparenté au positivisme logique du cercle de Vienne. Fondateur de la Société de philosophie empirique,...
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