INFÉRENCE
Articles
-
INFÉRENCE
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 195 mots
Opération de l'esprit qui passe de propositions assertives, comme prémisses, à des propositions assertives, comme conclusions. Au sens strict, on distingue l'inférence du raisonnement en ce qu'elle peut être soit médiate soit immédiate (passer de « Quelque a n'est pas ...
-
APPRENTISSAGE DE LA COMPRÉHENSION
- Écrit par Maryse BIANCO
- 1 953 mots
Comprendre un texte suppose aussi que soit extrait le contenu sémantique de l’ensemble du texte : « la base de texte » qui constitue le deuxième niveau de représentation. Son élaboration demande d’identifier les relations existant entre les idées énoncées d’une phrase à l’autre (« cohérence locale »)... -
BOSANQUET BERNARD (1848-1923)
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 895 mots
Philosophe anglais, qui fut professeur à Saint Andrews. Bosanquet est un représentant original, avec Bradley et Royce, de l'idéalisme néo-hégélien. Il était le combattant d'une cause perdue en ce qu'il se voulait le défenseur de l'idéalisme ancien (absolu) contre les « hérésies » de l'idéalisme...
-
BRANDOM ROBERT (1950- )
- Écrit par Jean-Pierre COMETTI
- 367 mots
Philosophe américain, professeur à l'université de Pittsburgh, Robert Brandom est l'un des représentants les plus significatifs des voies dans lesquelles la philosophie pragmatiste s'est engagée après le « tournant linguistique », dans le contexte actuel des discussions en philosophie...
-
CONVERSION, logique
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 390 mots
Dans la logique aristotélicienne, la « conversion » est un procédé d'inférence immédiate qui consiste à transposer les termes d'une proposition de la forme sujet-prédicat de telle sorte que le prédicat devienne sujet et le sujet prédicat, et ce de façon que la proposition converse n'affirme...
-
DÉVELOPPEMENT DU RAISONNEMENT
- Écrit par Pierre BARROUILLET
- 1 349 mots
...les arbres ; Tot est un poisson » évaluer la conclusion « Tot vit dans un arbre »). Pour rendre compte de ces capacités précoces, certains auteurs comme Martin Braine ont supposé l’existence, chez les êtres humains, d’une logique mentale composée de schémas d’inférences s’appliquant à la forme syntaxique... -
EMPIRISME
- Écrit par Edmond ORTIGUES
- 13 324 mots
- 1 média
...siècle (avec Poincaré et Popper par exemple). Rappelons, à ce propos, que Hume n'emploie pas le mot « induction » dans ses deux arguments célèbres sur l' inférence causale, alors qu'il recourt avec insistance à celui de « supposition ». Il a démontré le caractère hypothétique de l'inférence causale, et,... -
FORMALISME
- Écrit par Étienne BALIBAR et Pierre MACHEREY
- 5 001 mots
- 1 média
...cette référence est en toute rigueur inutile. 4. On définit une liste finie de relations R1, ..., Rn entre les formules, qu'on appelle règles d'inférence. Pour chaque règle Ri, il existe un entier j bien déterminé tel que, pour tout ensemble de j formules et toute formule A, on puisse effectivement... -
HEURISTIQUE
- Écrit par Jean-Pierre CHRÉTIEN-GONI
- 8 426 mots
- 3 médias
...d'invention et de découverte, c'est-à-dire comme un processus de recherche essentiellement conduit selon une logique de l'induction généralisée. D'une inférence logique problématique, l'induction devient le procédé scientifique par excellence. L'intérêt de la position de Bacon ne réside pas simplement... -
INDE (Arts et culture) - Les sciences
- Écrit par Francis ZIMMERMANN
- 14 198 mots
- 2 médias
...Compendium des raisonnements » ou « des topiques », composé au xviie siècle par Annaṃbhaṭṭa. Il enseigne deux formes traditionnelles d'« inférence » (anumāna), où les Européens croient retrouver les uns une variante du syllogisme d'Aristote, les autres une forme canonique du... -
INDUCTION, philosophie
- Écrit par Bertrand SAINT-SERNIN
- 4 236 mots
Le processus de pensée qu'on appelle induction et qui relève de la méthode reconstructive évoque une question obscure qui peut se formuler ainsi : existe-t-il, à côté des inférences nécessaires qui se fondent sur le principe de la déduction, des inférences qui seraient seulement probables...
-
INTUITIONNISME
- Écrit par Jacques-Paul DUBUCS
- 1 647 mots
... : dans le cas contraire, il n'y a pas de sens à dire que l'un ou l'autre est vrai. La même révision des principes classiques s'applique à l'inférence de ¬∀x¬Fx (« il est faux qu'aucun x n'est un F ») à ∃xFx (« il existe un x qui est un F ») : du fait que je me... -
LANGAGE PHILOSOPHIES DU
- Écrit par Jean-Pierre COMETTI et Paul RICŒUR
- 23 538 mots
- 9 médias
...c'est-à-dire le mentalisme – qui a dominé jusqu'ici la philosophie de l'esprit, dans les travaux de Robert Brandom et l'élaboration d'une sémantique inférentielle, destinée à se substituer au modèle « représentationnaliste » dont Rorty avait entrepris la critique dans Philosophy... -
ACQUISITION DE LA PRAGMATIQUE DU LANGAGE
- Écrit par Josie BERNICOT
- 1 254 mots
Les implicatures conversationnelles sont nécessaires lorsque le locuteur transgresse en apparence le principe de coopération, en ne respectant pas l’une des quatre maximes. L’auditeur, présupposant son respect, est alors amené à réaliser une inférence (implicature) qui lui permet de comprendre... -
LOGIQUE
- Écrit par Robert BLANCHÉ et Jan SEBESTIK
- 12 972 mots
- 3 médias
Bien qu'Aristote traite les syllogismes comme des inférences, au sens strict, un syllogisme catégorique est une proposition conditionnelle complexe – une implication – de la forme (p∧q) → r. Il se compose de trois propositions (deux prémisses p et q et une conclusion r) et comprend trois... -
LOGIQUE INDIENNE
- Écrit par Kuno LORENZ
- 6 569 mots
Des difficultés insurmontables empêchent de reconstruire la doctrine ancienne sur l'inférence, car même les commentaires indiens les plus anciens qu'on connaisse ne s'accordent pas quant à la signification exacte des trois types d'inférence que la tradition nous présente sous les noms de « avec précédent... -
LOI, épistémologie
- Écrit par Pierre JACOB
- 6 820 mots
- 1 média
...hypothèses nomologiques est ce qu'on nomme depuis le philosophe anglais du xviiie siècle, David Hume, le problème de l' induction ou de l' inférence non démonstrative. Nous n'examinons directement qu'un échantillon fini (ou petit) de cas observés ; nous « projetons » (inductivement) le résultat... -
NEUROSCIENCES COGNITIVES ET THÉORIE DE L'ESPRIT
- Écrit par Dana SAMSON
- 1 325 mots
- 1 média
En l’absence ou en complément des indices cités ci-dessus, le contexte qui nous est décrit ou dont nous sommes directement témoins nous permet aussi de faire des inférences sur l’état mental d’une autre personne. En effet, les connaissances de la théorie de l’esprit renvoient à des principes universels... -
NEUROSCIENCES COGNITIVES ET AGENTIVITÉ
- Écrit par Elisabeth PACHERIE
- 1 354 mots
L'approche de la reconstruction cognitive met, quant à elle, l'accent sur le rôle d'indices cognitifs de haut niveau et de processus généraux d'inférence causale dans la production du sens de l'agentivité. Lorsqu'il y a correspondance entre les effets d'une action et une pensée de l'agent qui... -
NEWMAN JOHN HENRY (1801-1890)
- Écrit par Bernard DUPUY
- 3 751 mots
Il résulte de là que l'inférence, c'est-à-dire le raisonnement verbal – par opposition au mental –, et l'assentiment sont des actes différents de l'esprit. Dans l'inférence, l'attention est dispersée sur un certain nombre de propositions et sur leurs rapports réciproques, tandis que, dans... -
RAISONNEMENT
- Écrit par Robert BLANCHÉ
- 5 009 mots
Raisonner, c'est inférer une proposition, appelée conclusion, à partir de certaines autres prises comme prémisses. Sans doute, à parler strictement, peut-on contester que tout raisonnement consiste à faire une inférence ; par exemple lorsque, au lieu d'inférer une proposition nouvelle à partir...
- 1
- 2