DONNE JOHN (1572-1631)
Articles
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DONNE JOHN (1572-1631)
- Écrit par Robert ELLRODT
- 1 426 mots
- 1 média
Chef de file des poètes « métaphysiques », John Donne a régné par l'esprit, ou wit, sur la poésie anglaise de l'âge baroque. Il n'a jamais sombré dans l'oubli : Pope l'apprécie, Coleridge l'admire, Browning l'imite. Mais sa fortune n'atteint un nouvel apogée qu'au ...
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ANGLAIS (ART ET CULTURE) - Littérature
- Écrit par Elisabeth ANGEL-PEREZ , Jacques DARRAS , Jean GATTÉGNO , Vanessa GUIGNERY , Christine JORDIS , Ann LECERCLE et Mario PRAZ
- 28 170 mots
- 30 médias
Au début du xxe siècle, un nom nouveau, celui de John Donne (1572-1631), s'est insinué et imposé entre Shakespeare et Milton, succession traditionnelle dans les histoires littéraires ; le profil de la littérature anglaise s'en est trouvé changé. On a même soutenu que dans cette littérature les... -
CAVALIERS POÈTES
- Écrit par Louis BONNEROT
- 432 mots
Par une distinction sociale et politique plutôt que littéraire, on nomme poètes cavaliers, au milieu du xviie siècle, les poètes profanes, antipuritains, qui ont appartenu au parti royaliste. Successeurs de Ben Jonson, ils tirent de lui des exemples de sobriété et de régularité qui préparent...
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HEMINGWAY ERNEST (1899-1961)
- Écrit par Roger ASSELINEAU
- 2 813 mots
- 2 médias
...laisser le temps de se décanter. Ce fut Pour qui sonne le glas(For Whom the Bell Tolls) qui parut dès 1940. L'épigraphe empruntée à un sermon de John Donne était significative : « Nul homme n'est une île complète en soi-même ; chaque homme est un morceau de continent, une partie du Tout... La mort... -
HERBERT GEORGE (1593-1633)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 590 mots
Poète religieux anglais, né le 3 avril 1593 au château de Montgomery (pays de Galles), mort le 1er mars 1633 à Bemerton (Wiltshire).
George Herbert est le frère cadet d'Herbert de Cherbury (1583-1648), poète métaphysique séculier connu. En 1610, à l'occasion du nouvel an, George envoie deux...
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MARVELL ANDREW (1621-1678)
- Écrit par Robert ELLRODT
- 1 414 mots
Marvell, comme John Donne, se met volontiers « en situation », présente un moment d'expérience qui tire de sa singularité dans le temps et l'espace toute son intensité. Mais il n'a pas l'intuition d'une éternité qui serait la profondeur du présent : le temps est senti comme un écoulement. S'efforçant... -
MÉTAPHYSIQUES POÈTES
- Écrit par Robert ELLRODT
- 3 064 mots
- 1 média
...fit la fortune d'un terme ambigu dès l'origine, souvent contesté, mais consacré par l'usage. Le grand critique classique reprochait à Donne et à ses émules de concevoir l'esprit ou wit comme une discordia concors : « une combinaison d'images dissemblables ou la découverte de ressemblances... -
SATIRE
- Écrit par Roger ZUBER
- 2 692 mots
- 1 média
Entre le xvie siècle et les suivants se marque une sensible différence de verve. L'« augustéen » Pope et son prédécesseur élisabéthain John Donne (1573-1631) permettent de la mesurer. Reprenant mot pour mot des passages de son devancier, le spirituel Anglais (Epilogue to the Satires, 1738)... -
POÉSIES, John Donne - Fiche de lecture
- Écrit par Claude-Henry du BORD
- 1 055 mots
- 1 média
John Donne (1572-1631) est sans doute le plus grand des « poètes métaphysiques » de l'âge élisabéthain, selon l'expression de Samuel Johnson, éminent critique du siècle des Lumières. Né de parents catholiques, l'auteur des Sonnets sacrés (1633) se rallie à l'Église anglicane...
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RUINES, esthétique
- Écrit par Mario PRAZ
- 2 906 mots
- 1 média
...la difformité, en tirant parti des défauts pour en faire des appas (il suffit de citer une phrase du chef-d'œuvre de ces compositions, The Autumnal de John Donne : « Ne veuillez pas appeler celles-là [les têtes des femmes âgées] des vivantes têtes de mort, car elles ne sont pas vieilles, mais antiques...
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