KEYNES JOHN MAYNARD (1883-1946)
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Articles
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MACROÉCONOMIE - Politique économique
- Écrit par Antoine d' AUTUME
- 4 902 mots
...inflation. Ces déséquilibres revêtent souvent un caractère cumulatif et sont entretenus par les anticipations pessimistes ou optimistes des agents. John Maynard Keynes fut le premier, lors de la crise des années 1930, à prôner une intervention de l'État destinée à réduire ces déséquilibres par une... -
MONNAIE - Théorie économique de la monnaie
- Écrit par Patrick VILLIEU
- 7 484 mots
- 2 médias
Ainsi, dans la Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie (1936), John Maynard Keynes définit trois motifs de demande de monnaie : transaction (régler les échanges), précaution (faire face aux aléas futurs) et spéculation (profiter des opportunités ultérieures de placements).... -
LA MONNAIE ENTRE VIOLENCE ET CONFIANCE (M. Aglietta et A. Orléan) - Fiche de lecture
- Écrit par Jézabel COUPPEY
- 1 035 mots
Au cours des xviiie et xixe siècles s'impose une conception de la monnaie réduite à celle d'un simple instrument d'échange. L'idée que la monnaie est neutre et sans aucune incidence sur les données réelles de l'économie (production, emploi, etc.) sera dès lors peu contestée. Des...
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NEW DEAL
- Écrit par Claude FOHLEN
- 3 852 mots
- 2 médias
Historiens et économistes ont beaucoup discuté sur le sens et la portée du New Deal. Aux États-Unis, pays consacré au capitalisme libéral, l'intervention de l'État fédéral dans la vie économique n'était sans doute pas une nouveauté, mais jamais encore cette intervention n'avait été aussi massive, aussi...
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NOUVELLE ÉCOLE CLASSIQUE (NEC), économie
- Écrit par François LANGOT
- 2 433 mots
- 1 média
...révolution keynésienne est née de l'impuissance de la théorie classique à expliquer la dépression des années 1930. À l'époque de la grande dépression, John Maynard Keynes juge la théorie classique incapable d'expliquer l'ampleur des niveaux de chômage et inapte à formuler des recommandations simples... -
POUR UNE APPROCHE COGNITIVE DES CONVENTIONS ÉCONOMIQUES, André Orléan - Fiche de lecture
- Écrit par Annie SORIOT
- 1 242 mots
André Orléan applique l'analyse des conventions aux marchés financiers, dont la capacité d'autorégulation est limitée. Reprenant ici l'argumentation de John Maynard Keynes sur les anticipations (le « concours de beauté » du chapitre xii de la Théorie générale), il montre le caractère... -
PRIX ET PRODUCTION, Friedrich von Hayek - Fiche de lecture
- Écrit par Pierre GARROUSTE
- 1 002 mots
L'ouvrage Prix et Production est la forme publiée en 1931 d'une série de quatre conférences données en 1930 et 1931 par Friedrich von Hayek (1899-1992) à la London School of Economics and Political Science sur l'invitation de Lionel Robbins. Cet ensemble de conférences vaudra à Hayek, alors âgé...
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REVENU
- Écrit par Ozgur GUN
- 1 292 mots
...s'exprimer sans entraves dans le cadre de relations marchandes « libres » où prévaut la « flexibilité ». L'autre – qui se réclame surtout de la pensée de John Maynard Keynes – est bien moins optimiste : le niveau de la production, et donc du revenu national, dépend des anticipations des entrepreneurs (qui... -
SPÉCULATION
- Écrit par Dominique PLIHON
- 2 232 mots
Aujourd'hui, l'essentiel des opérations financières à l'échelle de la planète consiste en de tels va-et-vient incessants.John Maynard Keynes, qui, dans sa Théorie générale (1936), fait par ailleurs de la spéculation l'un des motifs de la demande de monnaie, ne s'y était pas trompé lorsqu'il... -
STERLING LIVRE
- Écrit par Sophie BRANA , Encyclopædia Universalis et Dominique LACOUE-LABARTHE
- 7 214 mots
- 3 médias
...grande position monétaire internationale, de pair avec les États-Unis, et un mouvement de repli sur l'Europe, voire sur la seule zone sterling. La délégation britannique aux négociations de Bretton Woods en 1944, où Keynes joue un rôle important, recommande un mécanisme de compensation multilatérale... -
TAUX D'INTÉRÊT
- Écrit par Virginie COUDERT
- 5 510 mots
...s'agir d'une épargne dite de « précaution » destinée à se prémunir contre les aléas de l'existence comme le chômage. Dans ce cas, l'épargne ne dépend pas du taux d'intérêt réel, mais seulement du revenu,comme le pensait John Maynard Keynes. La conception du taux d'intérêt est alors bien différente. -
TOBIN JAMES (1918-2002)
- Écrit par Bruno JETIN
- 1 108 mots
Né en 1918 à Champaign (Illinois, États-Unis) et mort le 11 mars 2002 à New Haven (Connecticut), James Tobin explique sa passion pour l'économie par le souvenir de la grande dépression qui l'a profondément marqué durant son enfance. D'où sa volonté de mettre la réflexion théorique au service de la politique...
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