HUYSMANS JORIS-KARL (1848-1907)
Articles
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HUYSMANS JORIS-KARL (1848-1907)
- Écrit par Françoise GAILLARD
- 1 452 mots
- 1 média
« Un inexplicable amalgame d'un Parisien raffiné et d'un peintre de la Hollande », tel est, selon ses propres termes, le portrait de Joris-Karl Huysmans. Si l'on y ajoute une sensibilité maladive et exacerbée, une bile toujours prête à s'échauffer et à se déverser en flots de hargne...
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LÀ-BAS, Joris-Karl Huysmans - Fiche de lecture
- Écrit par Philippe DULAC
- 1 252 mots
Avec Là-bas, publié en 1891, J.-K. Huysmans (1848-1907) rompt avec le naturalisme, mouvement littéraire dans lequel il s'inscrivait depuis quinze ans et qui avait fait de lui, aux côtés d'Henri Céard, Léon Hennique et Guy de Maupassant, le compagnon de route d'Émile Zola. Certes,...
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À REBOURS, Joris-Karl Huysmans - Fiche de lecture
- Écrit par Jean-Didier WAGNEUR
- 879 mots
Publié en 1884, À rebours est rapidement devenu un livre culte pour les générations de la décadence et du symbolisme. Pourtant, jusqu'alors, Joris-Karl Huysmans (1848-1907) appartient à la mouvance naturaliste. Il a collaboré aux Soirées de Médan (1880) et fait partie du petit groupe...
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CRITIQUE D'ART EN FRANCE AU XIXe SIÈCLE
- Écrit par Christine PELTRE
- 6 622 mots
- 5 médias
...littéraire, et donc échapper au strict objectif d'une évaluation esthétique. S'opposant à Zola, après un engagement naturaliste à ses côtés, Joris-Karl Huysmans (1848-1907) entrevoit d'abord dans la peinture de Gustave Moreau la légitimité d'un tel revirement, après quelques tâtonnements avant-coureurs... -
DES ESSEINTES
- Écrit par Antoine COMPAGNON
- 485 mots
Personnage de À rebours (1884), roman avec lequel Huysmans se sépare du mouvement naturaliste pour prendre place auprès des décadents. Le duc Jean Des Esseintes, dont le modèle fut peut-être Robert de Montesquiou, le même qui devint plus tard, chez Proust, monsieur de Charlus, est un héros solitaire....
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FRANÇAISE LITTÉRATURE, XIXe s.
- Écrit par Marie-Ève THÉRENTY
- 7 758 mots
- 6 médias
...le symbolisme. Quant au naturalisme, il trouve avec Émile Zola (1840-1902) un chef de file impressionnant mais les partisans majeurs du mouvement – Guy de Maupassant (1850-1893), Joris-Karl Huysmans (1848-1907) – se dispersent rapidement. Pour la postérité, ces dénominations aident à prendre conscience... -
PUBLICITÉ ET ART
- Écrit par Marc THIVOLET
- 6 509 mots
- 1 média
...esthétique, idéaliste et érotique. Son art trouvera-t-il pour autant grâce aux yeux de la critique ? On peut en douter à la lecture d'un texte que Huysmans, esprit pourtant « très ouvert », consacre au Salon de 1879 : « Pour moi, j'aimerais mieux toutes les chambres de l'exposition tapissées des chromos... -
SATANISME, littérature
- Écrit par Max MILNER
- 3 570 mots
- 1 média
Il est bien évident en tout cas que chez Huysmans (et chez Barbey aussi, dans une large mesure) ce ne sont pas les sensations, mais les échos qu'elles éveillent dans l'esprit de celui qui en écrit, qui conduisent du blasphème à la prière. Lorsqu'il entreprend la rédaction de Là-bas... -
SOUMISSION (M. Houellebecq) - Fiche de lecture
- Écrit par Agathe NOVAK-LECHEVALIER
- 1 118 mots
- 1 média
...récusé ici. Dans cette défaite programmée de la pensée, on reconnaît la lignée littéraire « antimoderne » dans laquelle s’inscrit Houellebecq, et dont Huysmans, très présent dans le roman, est un illustre représentant : rejet de l’intellectualisme et des Lumières, pessimisme exacerbé, goût du paradoxe... -
SYMBOLISME - Littérature
- Écrit par Pierre CITTI
- 11 859 mots
- 4 médias
...trouve par exemple dans Les Poètes maudits de Verlaine (1884) ou dans le regard que la même année, dans À rebours, Des Esseintes, le personnage de Huysmans, porte sur eux ; ou encore dans le premier numéro des Taches d'encre (nov. 1884). Ce sont d'abord des noms : Corbière, Rimbaud et Mallarmé,... -
VILLIERS DE L'ISLE-ADAM PHILIPPE AUGUSTE (1838-1889)
- Écrit par Pierre-Georges CASTEX
- 1 236 mots
...terrestres, se réfugient finalement, par la mort, dans l'éternité. Villiers de L'Isle-Adam a travaillé à cette pièce pendant près de vingt ans, laissant à Huysmans le soin de la publier après sa disparition : œuvre peu jouée, peu adaptée aux exigences de la scène, mais sans égale par la sombre profondeur...