LÉGITIMITÉ
Articles
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LÉGITIMITÉ
- Écrit par Paul BASTID
- 4 470 mots
- 1 média
Le terme de « légitimité » évoque le fondement du pouvoir et la justification de l'obéissance qui lui est due. Le problème a reçu les solutions les plus diverses, depuis une interprétation purement religieuse, c'est-à-dire métajuridique, propre aux théocraties, jusqu'à une traduction purement logique...
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ANTHROPOLOGIE DU PATRIMOINE
- Écrit par Cyril ISNART
- 4 702 mots
- 2 médias
Comme le note Jean-Louis Tornatore (2004), le patrimoine est un lieu de confrontation de légitimités socialement hiérarchisées, qui met en jeu des savoirs techniques, narratifs, affectifs, scientifiques sur l’objet patrimonial. Les conservateurs d’un musée ou d’une bibliothèque, les restaurateurs... -
BONALD LOUIS-AMBROISE DE (1754-1840)
- Écrit par Colette CAPITAN PETER
- 893 mots
...noblesse, la mère) et des sujets (les fidèles, les vassaux, les enfants) et que l'autorité, d'une part, la tradition, de l'autre, fondent seules la légitimité sociale et politique. La monarchie, où celle-ci s'incarne, plaide ainsi en faveur de la raison d'État et du pouvoir centralisé. Mais si Bonald... -
CITOYENNETÉ
- Écrit par Dominique SCHNAPPER
- 4 698 mots
- 1 média
Le terme de citoyen, dont la Révolution française avait déjà fait un usage enthousiaste et parfois excessif, est revenu à la mode depuis quelques années d'une manière insistante, sinon obsédante, et cela dans tous les pays démocratiques. Le plus souvent, il revient à dire simplement « non professionnel...
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CONSTITUTIONNEL DROIT
- Écrit par André DEMICHEL
- 2 621 mots
Cette distinction est actuellement relayée par celle de la légalité et de la légitimité. Aux constructions purement légalistes, comme celles de Kelsen et de Carré de Malberg, pour lesquelles le seul critère de la « bonne règle » est sa conformité à la règle hiérarchiquement supérieure, sont opposées... -
CONTRE-POUVOIR
- Écrit par Frédéric GONTHIER
- 1 570 mots
...et législatives, induite par le parlementarisme majoritaire, brise d'abord le cadre constitutionnaliste classique. Mais c'est surtout l'abolition de la légitimité monarchique par la légitimité démocratique qui rend superflue la fonction préventive du contre-pouvoir. Pourquoi diviser le pouvoir puisqu'il... -
COUR SUPRÊME DES ÉTATS-UNIS
- Écrit par Thomas HOCHMANN
- 3 322 mots
- 3 médias
...adultes consentants dans tous les États de l’Union (Lawrence v. Texas, 2003) et l’autorisation du mariage homosexuel (Obergefell v. Hodges, 2015). Il revient donc à neuf juges non élus, voire à un seul d’entre eux lorsqu’il fait pencher une majorité de cinq voix d’un côté ou de l’autre, de trancher... -
DICTATURE
- Écrit par Maurice DUVERGER
- 3 317 mots
- 1 média
...citoyens, même s'ils continuent à les proclamer en droit ; ils ne correspondent pas à la structure politique estimée normale par la majorité des citoyens, c'est-à-dire qu'ils sont privés de légitimité, ou que leur légitimité n'est reconnue qu'à titre transitoire (on accepte cette structure... -
DOMINATION
- Écrit par Claude RIVIÈRE
- 1 304 mots
...Parmi les moyens de domination, on pense à la violence ou à l'hégémonie idéologique, mais il est à noter que, par effet de coopération et de consensus, les dominants n'ont pas besoin de recourir constamment à la force parce qu'ils sont considérés comme s'occupant du bien commun. Les dominés ne remettent... -
DROIT - Sociologie
- Écrit par Jacques COMMAILLE
- 3 926 mots
- 4 médias
...droit sont si présents dans l'espace politique et dans son histoire, cela tient au fait que gérer du droit confère une efficacité politique particulière. Être porteurs de la légalité pour les professionnels du droit leur permet de tenir un rôle éminent dans le travail de légitimation du politique ou de... -
ÉLECTIONS - Histoire des élections
- Écrit par Christophe VOILLIOT
- 5 795 mots
Envisagée sous l'angle des pratiques électorales, l'histoire des élections est tout à la fois une histoire des techniques électorales, l'étude des comportements des agents impliqués dans le processus électif et la sociogenèse d'une forme singulière qui nous est aujourd'hui familière :...
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ÉTAT, sociologie
- Écrit par Hervé FAYAT
- 1 733 mots
Si, selon Weber, l'État se distingue des autres groupements, notamment économiques, par la singularité de son ultime moyen de domination,le type de domination qu'il exerce est, en revanche, dominé par le même principe de légitimité dominant : traditionnel, charismatique ou légal rationnel... -
EXCEPTION ÉTAT D'
- Écrit par Jean-Louis de CORAIL
- 2 924 mots
Le problème de l'état d'exception est dominé par une apparente incompatibilité entre les exigences d'une situation d'exception et les principes qui caractérisent l'État constitutionnel. -
FERRERO GUGLIELMO (1871-1942)
- Écrit par Bernard VALADE
- 1 138 mots
Issu de la bonne bourgeoisie piémontaise, formé aux disciplines juridiques et littéraires par des études universitaires poursuivies à Pise, à Bologne, à Turin — où il reçut les leçons de son futur beau-père, Cesare Lombroso —, Ferrero a très tôt manifesté pour l'interprétation historique un intérêt...
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FRANCE (Histoire et institutions) - L'État monarchique
- Écrit par Jehan de MALAFOSSE
- 7 592 mots
- 1 média
La légitimité monarchique apparaît comme l'antithèse des systèmes démocratiques modernes qui sont fondés sur l'élection au suffrage universel. C'est le « sang » qui légitime la transmission du pouvoir royal. En réalité, le problème de la dévolution de la couronne est complexe, et la façon dont il... -
HABERMAS JÜRGEN (1929- )
- Écrit par Gérard RAULET
- 1 797 mots
...sociaux obéissant à des codes indépendants les uns des autres. Il est la courroie de transmission susceptible d'endiguer l'éclatement social et politique. C'est donc sur ce terrain que la question de la normativité et celle de la légitimité doivent trouver leur solution objective : il faut que les destinataires... -
HISTOIRE (Histoire et historiens) - Les usages sociaux de l'histoire
- Écrit par Olivier LÉVY-DUMOULIN
- 3 818 mots
- 3 médias
...de la commande reconnue et acceptée par l'historien s'organise une zone grise où la quête de la vérité s'inscrit dans le contexte de production d'une légitimité pour une collectivité. Ainsi, le xixe siècle devient le « siècle de l'histoire » parce que l'histoire s'y fait science tout en fournissant... -
VIOLENCE, notion de
- Écrit par Philippe BRAUD
- 1 462 mots
Bien qu'il s'agisse d'une notion à bien des égards trop familière, il est difficile de définir la violence. À cela, de multiples raisons. Et d'abord, le fait qu'elle recouvre des comportements très disparates. On parle de violences domestiques et de violences politiques, de violences physiques et de...
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INSTITUTIONS
- Écrit par François BOURRICAUD
- 6 080 mots
- 1 média
...la seconde qui concerne l'équité des normes, la proportionnalité qu'elles établissent, entre contributions et rétributions, permettent d'apprécier la légitimitédes institutions. Or des institutions tenues pour non légitimes ne sont pas contraignantes de la même manière que des institutions dont les... -
LÉGALITÉ
- Écrit par Georges BURDEAU
- 3 162 mots
...régularité formelle qu'exprime la légalité d'un acte – il est nécessaire que sa valeur soit fondée sur un principe qui la justifie. Ce principe, c'est la légitimité. En effet, dès que les gouvernants sont tenus pour légitimes, les règles qu'ils édictent bénéficient de l'autorité qu'ils tiennent de leur... -
MONARCHIE
- Écrit par Jacques ELLUL
- 9 672 mots
...l'identification, théorique, de la volonté royale avec la loi, la relation personnelle et directe entre le monarque et Dieu, dont il est le représentant. Le seul fondement possible de la légitimité de ce régime est en effet sa référence à Dieu et l'identification entre « Un seul Dieu, un seul prince »....
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