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LINGUISTIQUE & LITTÉRATURE

Articles

  • LINGUISTIQUE & LITTÉRATURE

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    • 2 médias

    La rupture de l'unité ancienne entre « grammaire » et « belles-lettres », instituée par le passage de la philologie à la linguistique, a conduit à poser comme un problème la question de la relation entre la linguistique et la littérature.

    Les solutions ont aussitôt foisonné : renouvellement...

  • RHÉTORIQUE, notion de

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    • 1 664 mots

    La rhétorique désigne l'art du rhéteur, de l'orateur grec : en ce sens, elle engage une définition du langage et de ses pouvoirs. Elle est l'art de bien parler, c'est-à-dire d'agir par la parole sur un auditoire, de le convaincre par l'argumentation, mais aussi par...

  • ARTS POÉTIQUES

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    • 3 médias
    ...décrire objectivement les règles d'élaboration du texte, à dégager les « constantes du poème » (A. Kibédi-Varga), est évidemment liée aux progrès de la linguistique. La poétique retrouve ainsi ses relations avec l'étude de la forme (versification, figures). Mais la théorie moderne souligne que, dans le...
  • BARTHES ROLAND (1915-1980)

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    • 4 712 mots
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    Si donc la sémiologie relève de la linguistique, l'affaire devient relativement simple. Il suffit d'emprunter à la linguistique sa rigueur de méthode et ses concepts les plus opératoires (principalement ces couples fondamentaux que sont : langue/parole, signifiant/signifié, syntagme/paradigme, dénotation/connotation),...
  • CRITIQUE LITTÉRAIRE

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    • 12 918 mots
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    Pour le nouveau textualisme français, il y a deux ou trois références plus proches que l'aristotélisme : la linguistique saussurienne, le formalisme russe et le New Criticism anglo-américain, tardivement découverts par une culture littéraire et philosophique parisienne relativement isolée du reste...
  • ÉNONCIATION

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    • 7 958 mots
    Ladistinction qui précède est utile à la fois pour l'étude de la langue et pour celle de la littérature. La plupart – au moins – des langues utilisent en effet des marques spéciales pour désigner la fonction d'allocutaire. C'est le cas, en français, du pronom tu. Si A s'adresse...
  • FOUS LITTÉRAIRES

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    • 5 635 mots
    Tout locuteur affronte, lorsqu'il prend la parole, la contradiction suivante : c'est lui qui parle, et pourtant ce n'est pas lui, mais la langue. Je parle en effet ma langue : elle me sert d'instrument, traduit mes pensées et les communique à autrui, est soumise à ma maîtrise. Je dis ce que je veux dire...
  • FRANCOPHONES LITTÉRATURES

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    • 7 220 mots
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    Au long du xxe siècle, on est passé d’un français qui avait la France pour phare incontesté à une diversité de français variant selon les espaces et les situations. Dans ces régions plus ou moins francophones, caractérisées par la pluralité linguistique et culturelle ainsi que par des situations politiques,...
  • GENETTE GÉRARD (1930-2018)

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    • 2 640 mots
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    ...auteur, qui est intemporel et anonyme »). Mais cette constante référence à Borges se double, dans l'entreprise critique de Genette, d'une approche scientifique née au contact de la linguistique. Partant de l'hypothèse proposée par Roman Jakobson qu'il existe une dimension « poétique...
  • GREIMAS ALJIRDAS-JULIEN (1917-1992)

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    • 683 mots

    Né en 1917 à Tula de parents lituaniens, Algirdas-Julien Greimas fit des études de linguistique et de philologie à Grenoble (1936-1939). L'annexion de la Lituanie par l'U.R.S.S., en 1944, et la déportation de ses parents le contraignirent à l'émigration. À la Sorbonne, il commence, en 1945,...

  • ISOTOPIE, linguistique

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    Le concept d'isotopie, introduit de manière opératoire par A.-J. Greimas dans sa Sémantique structurale (1966), fondamentale pour l'analyse du discours et la constitution du texte en objet scientifique, est défini en ces termes par l'auteur : « Ensemble redondant de catégories sémantiques...

  • KRISTEVA JULIA (1941- )

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    Née à Sliven en Bulgarie en 1941, agrégée de lettres modernes de l'institut de littérature de l'Académie des sciences (Sofia), Julia Kristeva travaille en France depuis 1966. Après un doctorat de 3e cycle, elle est attachée de recherche au Centre national de la recherche scientifique,...

  • LA LANGUE EST-ELLE FASCISTE ? (H. Merlin-Kajman) - Fiche de lecture

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    • 894 mots

    La langue est-elle fasciste ?d'Hélène Merlin-Kajman (Seuil, 2003) est un de ces livres qui comptent. Pour au moins trois raisons : il apporte du neuf sur un sujet que l'on croyait rebattu – l'enseignement et la situation actuelle du français. Il ouvre aussi un débat fondamental sur la « modernité »...

  • MÉTAPHORE

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    • 6 370 mots
    ...leur extension demeure limitée. Si, en revanche, il s'agit d'utiliser les figures du discours comme moyens de décrire le fonctionnement du langage, la linguistique dispose de notions générales opérantes. Avec les formalistes russes, il revient surtout à Roman Jakobson, dans un article sur la prose de...
  • MUKAŘOVSKY JAN (1896-1975)

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    • 619 mots

    Théoricien littéraire et esthéticien tchèque, Jan Mukařovsky fut professeur des universités de Bratislava et de Prague ; il publie en 1923 une étude sur le vers tchèque. Dès 1926, aux côtés de Mathesius (qui en était le fondateur), de Jakobson, Trnka, Rypka, Vachek, Troubetzkoy, etc., il est membre...

  • PAULHAN JEAN (1884-1968)

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    • 1 385 mots
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    En ce troisième moment, Jean Paulhan sent croître les difficultés. De plus en plus, il se tourne vers la linguistique dont il n'avait pas attendu qu'elle fût à la mode. Les linguistes se partagent en trois écoles : la première (Max Müller, Bréal) rapporte le mot à l'objet ; la deuxième (Saussure, Bally),...
  • POÉSIE

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    • 9 394 mots
    • 2 médias
    Ces pratiques vont trouver dans les années 1960 et 1970 une caution théorique dans l'essor de la linguistique, qui acquiert un rôle majeur dans le champ des sciences humaines et inspire la critique littéraire et la réflexion philosophique. Ce « linguistic turn » encourage aux États-Unis l'avènement...
  • POÉTIQUE

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    • 4 795 mots
    ...années 1960 et 1970. Contrairement au New Criticism anglo-saxon ou à la Literaturtheorie allemande par exemple, il a accordé une place centrale à la linguistique, et plus précisément à la linguistique structurale (représentée surtout par les travaux de Jakobson, Hjelmslev et Benveniste), dans laquelle...
  • SIGNE ET SENS

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    • 7 783 mots
    • 1 média
    ...dans les limites de la plus petite unité de discours, la phrase. Qu'en est-il du sens lorsque l'on passe à des séquences plus longues de discours, à des textes, à des œuvres dotées d'une unité propre, marquées par un style original, rattachées à des genres divers tels que récit, poésie, essai...
  • STYLISTIQUE

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    • 6 198 mots
    ...efficients dus à la prononciation fictionnelle de paroles à l'intérieur d'un univers littéraire donné, soit qu'on tente de mesurer la portée culturelle des productionslittéraires considérées comme actes de langage particuliers. Ces deux interrogations font partie intégrante de toute stylistique moderne.
  • TEXTE THÉORIE DU

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    • 7 495 mots
    Cette crise a été ouverte par la linguistique elle-même. D'une façon ambiguë (ou dialectique), la linguistique ( structurale) a consacré scientifiquement le concept de signe (articulé en signifiant et signifié) et peut être considérée comme l'aboutissement triomphal d'une métaphysique du sens, cependant...