PERSANE LITTÉRATURE
Articles
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AHMET PACHA (mort en 1497)
- Écrit par Gayé PETEK-SALOM
- 311 mots
Le nom d'Ahmet pacha (Aḥmad pacha, Ahmet pa,sa) évoque un tournant important de la littérature turque, puisqu'on le considère comme le père de la poésie ottomane. C'est sous Mehmet II le Conquérant (1432-1481) que le turc devient la langue littéraire officielle, mais l'arabe et surtout le persan...
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ANVARĪ AVḤAD AL-DĪN MUḤAMMAD (1125?-1189 ou 1191)
- Écrit par Michèle ÉPINETTE
- 181 mots
L'un des plus brillants panégyristes persans du xiie siècle. Anvarī passe sa jeunesse à Tūs, où il étudie la littérature, les mathématiques, la philosophie et la métaphysique.
Admis à la cour du sultan seldjūkide Sandjār, il jouit de grandes faveurs. Durant la captivité de son protecteur,...
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APOCALYPTIQUE & APOCRYPHE LITTÉRATURES
- Écrit par Jean HADOT et André PAUL
- 9 937 mots
Du côté de la Perse, sous contrôle séleucide, il faut mentionner d'abordl'Oracle d'Hystaspes. Le récit y commence par un songe, interprété par un jeune homme au don de prophétie. Un temps de grande détresse et de désolation est annoncé, avec des signes dans les cieux. Mais Dieu entendra... -
ARABE (MONDE) - Littérature
- Écrit par Jamel Eddine BENCHEIKH , Hachem FODA , André MIQUEL , Charles PELLAT , Hammadi SAMMOUD et Élisabeth VAUTHIER
- 29 248 mots
- 2 médias
...elle aurait introduit un modernisme suspect à plus d'un titre. En premier lieu, parce que ses partisans se recrutaient surtout parmi des poètes d'origine persane ; ensuite, parce que cette poésie, consacrée à l'amour et aux plaisirs, exhibait un libertinage blâmable ; enfin, parce qu'elle portait... -
‘AṬṬĀR FARĪD AL-DĪN MUḤAMMAD B. IBRAHĪM dit (1119 env.-env. 1190)
- Écrit par Charles-Henri de FOUCHÉCOUR
- 1 308 mots
Poète persan du xiie siècle, ‘Aṭṭār fut un maître, car s'il rassemble les conceptions évoluées d'un milieu de spirituels cheminant vers le mystère divin, son but est de guider. Il décrit une expérience qui lui semble concerner la condition humaine tout entière, celle de l'homme qui, pour cesser d'être...
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BEHBAHANI SIMIN (1927-2014)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 284 mots
La poétesse iranienne Simin Behbahani fut surnommée la « lionne d’Iran » pour avoir défié les autorités de son pays avec éloquence et fait entendre, dans son œuvre, son opposition inébranlable à l’oppression et à la violence.
Siminbar Khalili, son vrai nom, naît à Téhéran le 20 juillet...
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BĪRŪNĪ (973-1050)
- Écrit par Roger ARNALDEZ
- 2 154 mots
Abū l-Rayḥān Muḥammad b. Aḥmad al-Bīrūnī (ou Bērūnī) naquit à Kāth, capitale du Khwārizm, ou peut-être dans un faubourg d'où il aurait tiré son nom de Bīrūnī (persan : bīrūn, à l'extérieur). Selon A. M. Belenitski, il serait issu d'une famille pauvre et artisanale (il...
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DĪWĀN, Hafiz de Chiraz - Fiche de lecture
- Écrit par Marina GAILLARD
- 880 mots
Cinq cents ghazals environ composent le Dīwān du poète persan Hāfiz (1320 env.-1389 ou 1390), mais il n'existe aucune copie de ce recueil datant de son vivant. Qu'il l'eût publié en 1368 n'est qu'une légende ; le nombre des poèmes diffère selon les manuscrits et s'amplifie avec le temps. D'origine...
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DJALĀL AL-DĪN RŪMĪ ou GALAL AL-DIN RUMI (1207-1273)
- Écrit par Eva de VITRAY-MEYEROVITCH
- 812 mots
Poète persan né à Balkh, dans le Khorasan, mort à Konya, où son père, Bahā al-Dīn Walad, théologien éminent, avait été invité par le sultan seldjoukide à diriger une madrasa. Après avoir passé plusieurs années d'études à Alep et à Damas, où il rencontra sans doute Ibn al-‘Arabī, Djalāl al-Dīn...
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DJOVAYNĪ (1226-1283)
- Écrit par Michèle ÉPINETTE
- 306 mots
Né dans le petit village de Azādvār du district de Djovayn (à l'ouest du Khurasān) et mort à Arrān. ‘Alā al-Dīn ‘Aṭā Malik Djovaynī (ou Djuwaynī) est l'un des plus grands historiens de l'époque mongole.
Son ouvrage principal, Tārikh-e Djahān Goshāy, donne des...
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FIRDOUSI (940 env.-env. 1020)
- Écrit par Charles-Henri de FOUCHÉCOUR
- 2 172 mots
- 2 médias
Le grand poète épique de la littérature persane est un de ces hommes qui viennent bien à leur temps. Du fond des âges, par oral, par écrit, la culture iranienne avait amassé quantité de matériaux divers, tels les mythes de l'Iran païen, l'histoire du monde vue par Zoroastre, les gestes princières...
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FOUZOÛLÎ (1495 env.-env. 1556)
- Écrit par Louis BAZIN
- 1 291 mots
...était un religieux musulman (peut-être un muftī). Lui-même reçut une éducation islamique très poussée, où, à l'étude de la théologie et des sciences traditionnelles, s'alliait une formation littéraire arabe et persane, qui n'excluait pas la connaissance des œuvres turques (en tchaghataï et en osmanli). -
ḤĀFIẒ DE CHĪRĀZ (1320 env.-env. 1389)
- Écrit par Mohammad Hassan REZVANIAN
- 1 273 mots
S'il est vrai que des affinités de pensée lient étroitement les écrivains majeurs d'un pays et le peuple auquel ils appartiennent, Ḥāfiẓ peut être considéré comme un exemple particulièrement remarquable à cet égard dans la littérature persane.
Au mépris des contraintes religieuses...
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IQBĀL MOHAMMAD (1873-1938)
- Écrit par Eva de VITRAY-MEYEROVITCH
- 1 053 mots
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ISLAM (La civilisation islamique) - La philosophie
- Écrit par Christian JAMBET et Jean JOLIVET
- 8 978 mots
...la philosophie islamique. Les penseurs iraniens n'ont cessé d'en nourrir la pensée, et cela pendant dix siècles. Rédigeant leurs traités en arabe ou en persan, les philosophes iraniens ont conçu leur œuvre comme une explicitation métaphysique du fait prophétique muhammadien, ou de la révélation de l'ésotérique... -
KHAYYĀM ‘UMAR (1021 env.-env. 1122)
- Écrit par Mohammad Hassan REZVANIAN
- 1 678 mots
Probablement d'originepersane, le rubā‘i se compose de quatre vers, construits sur un rythme unique ; le premier, le second et le quatrième riment ensemble, le troisième étant un vers blanc. Du fait de la brièveté du quatrain, le poète est tenu de présenter sa pensée, généralement d'ordre philosophique,... -
LAYLI ET MADJNŪN, Nizami de Gandje - Fiche de lecture
- Écrit par Marina GAILLARD
- 940 mots
Laylī et Madjnūnest le troisième des cinq poèmes du poète persan Nizāmī (1141 env.-env. 1209) dont l'ensemble, réuni postérieurement à la mort de l'auteur, est connu sous le nom de Pandj gandj (Les Cinq Trésors) ou Khamsé (« cinq »). Il s'agit d'un masnavi, forme...
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LYRISME
- Écrit par Jamel Eddine BENCHEIKH , Jean-Pierre DIÉNY , Jean-Michel MAULPOIX , Vincent MONTEIL et René SIEFFERT
- 10 728 mots
- 2 médias
...accompagnée par la lyre ») jusqu'à la platitude de Paul Valéry (« le développement d'une exclamation »). Au vrai, c'est, avant tout, un cri ; les Iraniens disent : « un chant » (ghenâ). C'est l'expression intime, condensée, cadencée, d'une « strophe » dont le lien avec la musique est évident.... -
NESIMĪ (mort en 1404)
- Écrit par Gayé PETEK-SALOM
- 270 mots
Né dans la région de Bagdad et vraisemblablement d'origine turkmène, Nesimī est un grand poète du Divan, mais surtout un poète mystique. Le rôle de cet adepte du houroufisme fut en effet fondamental pour la propagation de cette croyance en Asie Mineure. Il connut d'ailleurs une mort atroce à cause...
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NIẒĀMĪ ou NEZAMÉ DE GANDJE (1140 env.-env. 1202)
- Écrit par Mohammad Hassan REZVANIAN
- 1 009 mots
La tradition littéraire iranienne veut que chaque genre ait son maître unique et irréfutable. Si Ḥāfiẓ, Khayyām et Firdūsī passent respectivement pour les plus illustres représentants du ghazal, du rubā'ī et du ḥamasa (épopée héroïque), Niẓāmī de Gandje (Nézāmi-è Gandjavi), lui,...
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