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LOCUTEUR

Articles

  • LOCUTEUR

    • Écrit par
    • 607 mots

    Dans le schéma de communication, on donne le nom de locuteur à la personne qui parle ; on l'appelle aussi parfois émetteur ou destinateur. Le locuteur s'oppose alors à l'auditeur ou, dans ces autres terminologies, au récepteur ou destinataire. La notion de locuteur a l'avantage de cerner une...

  • CATÉGORIES LINGUISTIQUES

    • Écrit par
    • 287 mots

    Malgré les fréquents glissements que l'on constate dans l'usage et qui tendent à confondre l'emploi de ce mot avec celui de classe, on peut, au sens étroit, assigner au terme de catégories un rôle essentiellement métalinguistique : en effet, alors que la classe est l'ensemble des éléments...

  • DISCOURS

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    • 382 mots

    Le terme de discours (du latin discurrere, « courir çà et là ») n'est pas à l'origine directement lié au langage. Quand, dès la fin de la latinité (cf. Codex Theodosianus, IX, xxiv, 1), discursus prend le sens de discours, c'est d'abord comme chemin hasardeux de la conversation...

  • CHOMSKY NOAM (1928- )

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    • 4 012 mots
    • 1 média
    ...laisse décrire comme une tentative constamment reprise pour répondre aux deux questions suivantes : 1. Comment caractériser le savoir linguistique d'un locuteur – Pierre, John, Mamuro, etc. – maîtrisant la langue de sa communauté ? 2. Comment ce savoir linguistique, cette « langue interne » (LI) est-elle...
  • COMPÉTENCE & PERFORMANCE, linguistique

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    • 389 mots

    Dans la terminologie de la grammaire générative, le comportement linguistique d'un locuteur est défini par un couple de concepts : compétence, ou savoir linguistique du locuteur, et performance, ou réalisation concrète de ce savoir linguistique dans des actes de communication, qu'il...

  • ÉNONCIATION

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    • 7 958 mots
    Dire qu'une suite linguistique produite par un locuteur constitue un énoncé, c'est dire d'abord que celui-ci s'est présenté, en la produisant, comme ayant eu pour but de dire ce qui est dit en elle. Supposons que quelqu'un pose la question : « Est-ce que Pierre est venu pour voir Jean ? » Le nom ...
  • ETHNOMÉTHODOLOGIE

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    • 2 358 mots
    L'analyse de conversation étudie comment les interlocuteurs organisent séquentiellement leur conversation. Parmi les aspects étudiés, on peut relever : les ouvertures, les clôtures, l'initiation d'un premier thème de conversation, le passage d'un thème à un autre, ainsi que la gestion des tours de...
  • DIALOGUE

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    • 4 421 mots
    • 1 média
    ...chaque signe « se détermine tout autant par le fait qu'il semble procéder de quelqu'un que par le fait qu'il est adressé à quelqu'un ». À lui seul le locuteur « n'est plus le maître du mot », non pas seulement parce que ce dernier est extrait d'un stock commun de signes virtuels, mais parce qu'il est...
  • FOUS LITTÉRAIRES

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    • 5 635 mots
    Si le fou littéraire se laisse aller à quelque excès langagier, on voit qu'il ne fait que suivre l'exemple de la langue. La différence avec le locuteur « normal » est que celui-ci s'arrête plus tôt, résiste mieux aux sollicitations de son langage. Cela montre cependant la fragilité de la maîtrise...
  • FRANCE (Arts et culture) - Les langues régionales

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    • 3 702 mots
    • 1 média
    Le nombre de locuteurs des différentes langues n'est pas connu avec précision. Les langues des D.O.M.-T.O.M. sont encore largement majoritaires dans les sociétés concernées, et leur transmission familiale s'avère encore vivace. Les créoles à base lexicale française comptent plus de 1 500 000 locuteurs....
  • LANGAGE PHILOSOPHIES DU

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    • 23 538 mots
    • 9 médias
    ...l'aspect locutionnaire (ce que la phrase veut dire, son sens et sa référence), l'aspect illocutionnaire (affirmation, ordre, conseil, prière) qui engage le locuteur et l'aspect perlocutionnaire (ce que nous produisons en effet par ce que nous disons) appartiennent à une description générale de parole qui...
  • LINGUISTIQUE & LITTÉRATURE

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    • 5 328 mots
    • 2 médias
    ...marginales pour assurer sa propre base scientifique, alors que d'autre part la linguistique pourra s'autoriser de la reprise de ces fonctions marginales par l'analyse littéraire pour les négliger, en réduisant son domaine à la seule communication d'information ou à la seule activité d'un locuteur solitaire.
  • LITTÉRATURE ÉPISTOLAIRE

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    • 6 810 mots
    • 1 média
    ...scientifique du terme, c'est-à-dire un acte de communication privilégiant la relation entre celui qui s'exprime et le destinataire, une relation où le locuteur exerce par son propos une action sur son auditeur ou lecteur pour l'informer, l'émouvoir ou le convaincre. Cependant, la correspondance et l'entretien...
  • MÉTAPHORE

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    • 6 370 mots
    ...Pasternak (1935) et dans un texte de 1956 (Deux Aspects du langage et deux types d'aphasie), d'avoir développé la thèse selon laquelle tout sujet parlant accomplit, pour fabriquer une phrase, deux opérations : l'une de choix sémantique à l'intérieur du corpus qu'il connaît, l'autre de combinaison...
  • NORME ET USAGE (linguistique)

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    • 1 201 mots

    Il n'est pas de langue qui ne donne lieu à une diversité d'usages, comme en témoigne l'observation des pratiques langagières des locuteurs. Les façons de parler sont diversifiées selon le temps (changements diachroniques résultant de l'évolution de la langue), l'espace (variations géographiques dites...

  • PERSONNE GRAMMATICALE

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    • 399 mots

    Modalité portée, explicitement ou implicitement, par le verbe dans l'énoncé et renvoyant aux différents cas du schéma de communication. Si l'on envisage la phrase nominale, et sans tenir compte de certains éléments isolés qui peuvent à eux seuls fournir un énoncé complet (« déjà ?...

  • PLURILINGUISME

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    • 9 228 mots
    ...le fonctionnement même de l'activité linguistique, que c'est là que se situe le moment du contact. Alors, le lieu de contact ne peut être autre que le locuteur. L'observation courante montre que tout individu bilingue, à un moment ou à un autre et de manière plus ou moins marquée, parle l'une de ses...
  • PRAGMATIQUE

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    • 6 552 mots
    ...essentiellement interlocutif n'est pas encore admis de tous, qu'il s'agisse de ses implications sur l'analyse linguistique ou de ses présuppositions philosophiques. La notion d'intention communicative dirigée vers une audience maintient le privilège du locuteur, que Ziff (1967) dénonce comme inacceptable. La...
  • PROBLÈMES DE LINGUISTIQUE GÉNÉRALE II, Émile Benveniste - Fiche de lecture

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    • 661 mots
    • 1 média
    ...deux types d'usage de la langue : cognitif (comme en logique, la langue est utilisée pour émettre des jugements indépendants du locuteur) et énonciatif. Alors que la proposition « Socrate est un homme » a une valeur universelle, la valeur de vérité de la proposition « Je suis une femme », à cause du « je...
  • RHÉTORIQUE

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    • 5 974 mots
    ... avec è ouvert ou é fermé) et sans qu'aucune des deux variantes ou « lectes » ne soit considérée comme une « faute » ni un « écart à la norme ». Les locuteurs cessent donc d'être interchangeables : souvent A, qui dit a, ne pourrait pas dire b, et B, qui dit b, ne pourrait pas dire a ; et pourtant, s'ils...
  • STRUCTURALISME

    • Écrit par , et
    • 24 054 mots
    • 2 médias
    ...des pronoms, des embrayeurs, du système verbal, des modalisateurs, etc.) porte la trace systématique et manifeste, objectivée, de la subjectivité des locuteurs. Là encore, ce n'est donc pas la subjectivité toute-puissante, infiniment variable dans ses manifestations discursives, qui les intéresse, mais...