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LOGIQUE

Articles

  • RAISONNEMENT

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    • 5 009 mots

    Le mot de raisonnement est ambigu. On ne dispose pas, pour ce qu'il recouvre, de deux vocables, comme c'est le cas pour le concept et le terme qui le désigne, pour le jugement et la proposition qui l'exprime. Un raisonnement, c'est d'abord une certaine activité de l'esprit, une opération discursive...

  • RATIONALISME

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    • 7 634 mots
    Un second aspect du rationalisme concernerait la place et le rôle attribués, dans la connaissance, à la logique et aux mathématiques, à ce que nous nommerions la pensée formelle. Il consiste alors à donner la préférence à une connaissance par concepts abstraits, enchaînés selon des liaisons logiques,...
  • RELATION

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    • 7 566 mots
    ...à la fois logique et ontologique, chez Kant, conformément au point de vue criticiste qui est le sien, elles n'ont, en dehors de leur aspect proprement logique, qu'une portée épistémologique. (Les textes de base se trouvent, pour ce qui concerne Aristote, dans l'Organon, I : Catégories...
  • SCIENCES - Sciences et discours rationnel

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    • 6 634 mots
    ...pur les mathématiques et la logique formalisée. La distinction entre mathématiques et logique pose un problème spécifique qui ne sera pas examiné ici. Le fait décisif est que la logique s'est révélée susceptible d'être étudiée par des méthodes qui ont depuis longtemps fait leurs preuves en mathématiques....
  • SOMME DE LOGIQUE, Guillaume d'Ockham - Fiche de lecture

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    • 1 137 mots
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    Si les écrits de Guillaume d’Ockham (1287 env.-1347) couvrent tous les champs de la philosophie et de la théologie, la logique tient dans son œuvre une place centrale. La logique est un instrument sans lequel aucune science ne peut être connue. Elle est présentée comme la discipline qui a pour...

  • SOPHISME

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    Transcription du grec sophisma, désigne l'artifice de langage dont usait le sophiste de l'Antiquité, le raisonnement trompeur ou embarrassant pour l'interlocuteur, l'argumentation fallacieuse, voire la faute de raisonnement. Primitivement, c'est le tour d'adresse ingénieux,...

  • STRATÉGIE SOCIALE

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    • 846 mots

    La notion de stratégie, enchaînement ordonné de « choix » conscients, guidés par le calcul rationnel ou par des motivations éthiques et affectives, est associée à la tradition intellectualiste et subjectiviste qui, de René Descartes à Jean-Paul Sartre, a dominé la philosophie occidentale....

  • LA STRUCTURE DE L'APPARENCE, Nelson Goodman - Fiche de lecture

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    • 911 mots
    Le projet de Nelson Goodman, dans La Structure de l'apparence, s'inscrit dans la tradition de B. Russell, C. I. Lewis et R. Carnap, visant à une reconstruction rationnelle et logique des concepts de la connaissance scientifique. S'il se livre à une lecture attentive et critique de l'...
  • SYLLOGISME

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    La syllogistique se distingue du moderne calcul des propositions (préparé dans l'Antiquité par la logique stoïcienne) en ce qu'elle s'appuie sur la composition interne des propositions, au lieu de les considérer comme un tout. Le véritable élément du syllogisme n'est donc pas la proposition, mais...
  • SYLLOGISME FIGURES & MODES DU

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    • 117 mots

    On distingue diverses figures du syllogisme suivant la fonction jouée par le moyen terme dans les deux prémisses : sujet ou prédicat. Dans le tableau suivant sont notées toutes les combinaisons possibles des deux prémisses pour chaque figure, et on a étoilé les modes reconnus comme valides au Moyen...

  • SYMBOLE

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    • 5 534 mots
    ...pas la même chose que si je note « 1 kilo de pommes = 1 franc » ou que je suggère « le lion = le courage ». Dans le premier cas, on a affaire au symbole logico-mathématique stricto sensu, dans le sens où Ortigues définit celui-ci comme « tendant à ramener la question du sens à une question de syntaxe...
  • SYSTÈME, épistémologie

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    • 4 171 mots
    ...entre propositions (par exemple la compatibilité, la relation de présupposition). Cette notion est de nature purement formelle ; elle exprime une relation logique, caractérisable indépendamment du contenu de sens des propositions qu'elle relie. Dans la mesure où l'idée de système est susceptible d'être expliquée...
  • TAUTOLOGIE

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    • 834 mots

    Dans le langage ordinaire, énoncer une tautologie, c'est dire la même chose deux fois ; c'est affirmer un truisme, une évidence triviale, voire parler à vide et finalement ne rien dire. S'il n'est pas totalement dépourvu de signification, le discours tautologique est du moins dénué d'intérêt et...

  • VALIDITÉ, logique

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    • 606 mots

    Propriété de l'inférence qui la qualifie quant à sa fonction essentielle. L'inférence consiste à passer de propositions vraies assertées comme prémisses à une proposition vraie assertée comme conclusion. Si l'inférence est telle que, si je suis assuré de la vérité des prémisses, alors je...

  • VÉRITÉ

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    • 10 672 mots
    « Vérité » ainsi que son antonyme « fausseté » sont des adjectifs substantivés. Ces adjectifs, « vrai » et « faux », ne peuvent être employés proprement que comme prédicats. Quels sont les sujets possibles pour de tels prédicats ? Ils ne peuvent être attribués, en toute rigueur, à des choses, mais...
  • VÉRITÉ VALEUR DE

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    • 246 mots

    Expression exclusivement technique, usitée en logique moderne. Les valeurs de vérité sont au nombre de deux : le vrai et le faux. Elles sont assignées aux propositions atomiques (de manière analogue à l'assignation de valeurs numériques aux expressions algébriques). La valeur de vérité des propositions...