WITTGENSTEIN LUDWIG (1889-1951)
Articles
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WITTGENSTEIN LUDWIG (1889-1951)
- Écrit par Jean-Pierre COMETTI et Gilles Gaston GRANGER
- 4 196 mots
- 3 médias
Étudiant puis ami de Russell, Wittgenstein publie en 1921 son Tractatus logico-philosophicus (Traité logico-philosophique). Il y expose, en soixante-quinze pages d'aphorismes, que le seul usage correct du langage est d'exprimer les faits du monde, que les règles a priori de ce langage constituent...
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WITTGENSTEIN LUDWIG - (repères chronologiques)
- Écrit par Francis WYBRANDS
- 362 mots
26 avril 1889 Naissance de Ludwig Wittgenstein, à Vienne. Il appartient à une riche famille d'industriels.
1906-1907 Études à la Technische Hochschule de Berlin-Charlottenburg.
1908 Premier séjour en Angleterre, et inscription à l'université de Manchester.
1912 Il entre à Trinity College...
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WITTGENSTEIN LUDWIG, en bref
- Écrit par Francis WYBRANDS
- 209 mots
- 1 média
Wittgenstein n'a publié de son vivant qu'une mince plaquette, le Tractatus logico-philosophicus (1921). Il est l'auteur d'un seul autre livre, les Recherches philosophiques qui ne paraîtront qu'en 1953, deux ans après sa mort. Entre-temps il aura énormément travaillé, approfondi...
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INVESTIGATIONS PHILOSOPHIQUES, Ludwig Wittgenstein - Fiche de lecture
- Écrit par Jean-Pierre COMETTI
- 1 008 mots
- 1 média
Les Investigations philosophiques ont été publiées en 1953, peu après la mort de Ludwig Wittgenstein (1889-1951), à partir de deux manuscrits que l'auteur avait laissés dans un état inégal d'élaboration, et qui en forment les deux parties. À la différence du Tractatus logico-philosophicus...
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TRACTATUS LOGICO-PHILOSOPHICUS, Ludwig Wittgenstein - Fiche de lecture
- Écrit par Jean-Pierre COMETTI
- 918 mots
- 1 média
Le Tractatus logico-philosophicus de Ludwig Wittgenstein (1880-1951) a été publié pour la première fois sous le titre « Logisch-philosophischen Abhandlung » en 1921, dans les Annalen der Naturphilosophie. Il a été suivi, en 1922, d’une édition en anglais, sous le titre suggéré par G. E. Moore....
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ANSCOMBE ELIZABETH (1919-2001)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 434 mots
La philosophe britannique Elizabeth Anscombe, proche de Ludwig Wittgenstein, fut, avec Georg Henrik von Wright, l'exécutrice testamentaire de son œuvre. Ses idées personnelles exercèrent par ailleurs une certaine influence dans les cercles philosophiques.
Née le 18 mars 1919 à Limerick, en...
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BOUVERESSE JACQUES (1940-2021)
- Écrit par Christiane CHAUVIRÉ
- 724 mots
- 1 média
Figure majeure de la philosophie française, Jacques Bouveresse est né le 20 août 1940 à Epenoy, un village des hauts plateaux du Doubs. On lui doit une œuvre abondante – quinze ouvrages en dix-huit ans –, surtout consacrée au grand philosophe austro-anglais Ludwig Wittgenstein, mais aussi...
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CAVELL STANLEY (1926-2018)
- Écrit par Sandra LAUGIER
- 1 165 mots
- 1 média
Né 1er septembre 1926 à Atlanta (Georgie), Stanley Cavell, après avoir étudié et enseigné à Harvard et à Berkeley, est devenu professeur à Harvard University, où s'est déroulée toute sa carrière. Il représente, par sa revendication d'une voix philosophique de l'Amérique, un courant tout à fait original...
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COMETTI JEAN-PIERRE (1944-2016)
- Écrit par Jacques MORIZOT
- 900 mots
Né à Marseille le 22 mai 1944, fils d’émigrés italiens, Jean-Pierre Cometti a d’abord été un guitariste de jazz. Il entreprend assez tardivement des études de philosophie, avant d’enseigner dans des lycées, en France, notamment à Millau, et surtout à l’étranger, au Maroc, en Allemagne et...
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DÉJEUNER CHEZ WITTGENSTEIN (T. Bernhard)
- Écrit par Raymonde TEMKINE
- 939 mots
Le grand écrivain et auteur dramatique autrichien Thomas Bernhard (1931-1989) n'est jamais allé chercher très loin son inspiration. On peut dire qu'une large partie de son œuvre est autobiographique, en clair dans ses récits, d'une manière à peine voilée dans ses pièces. S'il n'y figure pas à visage...
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EMPIRISME
- Écrit par Edmond ORTIGUES
- 13 324 mots
- 1 média
Un premier argument, qui avait été avancé par Wittgenstein, affirmait que la logique est tautologique. Cette affirmation n'est valable que pour une partie de celle-ci. Un énoncé est dit tautologique lorsque les tables de vérité, définissant les connecteurs propositionnels, donnent la valeur « vrai »... -
ESTHÉTIQUE - Histoire
- Écrit par Daniel CHARLES
- 11 892 mots
- 3 médias
...une entité unique. Et pour peu que l'art soit « les » arts, il n'existe plus rien de tel que « l' » expérience esthétique ou « l' » attitude esthétique. La conséquence d'une telle pluralisation a été tirée par Wittgenstein : l'esthétique n'est pas une science « qui nous dit ce qui est beau », pas plus qu'elle... -
ETHNOCENTRISME
- Écrit par Yves SUAUDEAU
- 1 746 mots
...qui, sous les formes du discours scientifique, soumet les donnés culturels autres aux catégories d'intellection produites dans la culture du locuteur. Dans ses Remarques sur « Le Rameau d'or », Wittgenstein dénonce l'ethnocentrisme de Frazer : l'ethnologue britannique se proposait dans son... -
EXPÉRIENCE
- Écrit par Pascal ENGEL
- 7 147 mots
- 1 média
...subjective des contenus de notre esprit, à travers les représentations ou « idées » qu'il produit. C'est cette conception cartésienne de l'expérience que Wittgenstein attaque quand il critique l'idée d'un « langage privé ». Un tel langage, s'il se limitait à des noms de sensations ou d'expériences (« douleur... -
DIALOGUE
- Écrit par Françoise ARMENGAUD et Robert MISRAHI
- 4 421 mots
- 1 média
...Sanders Peirce. Au second on doit l'idée que toute activité de pensée est à la fois symbolique et dialogique dans sa forme. Quant au premier, il stigmatise l'idée selon laquelle on comprend une proposition si et si seulement on accède de façon indirecte à la pensée de l'autre, en décodant le... -
FORMALISME
- Écrit par Étienne BALIBAR et Pierre MACHEREY
- 5 001 mots
- 1 média
...mathématique dans la science contemporaine, et à démontrer le rôle constitutif, générateur de connaissances nouvelles, de la formalisation. À la même époque, L. Wittgenstein, dont le Tractatus logico-philosophicus avait été interprété par le positivisme logique comme la fondation d'une technique « rigoureuse... -
INTUITIONNISME
- Écrit par Jacques-Paul DUBUCS
- 1 647 mots
...signification, fondée à la fois sur l'idée que la vérité ne saurait transcender sa reconnaissance comme telle et sur un principe de « manifestabilité » dû à Ludwig Wittgenstein (1889-1951), selon lequel la maîtrise de la signification d'un énoncé par un locuteur doit être une capacité publiquement manifestable... -
LANGAGE PHILOSOPHIES DU
- Écrit par Jean-Pierre COMETTI et Paul RICŒUR
- 23 538 mots
- 9 médias
Les fondations de ce mouvement de pensée ont été posées par Ludwig Wittgenstein (1889-1951). Les Investigations philosophiquesont paru en 1953 ; mais la connaissance, l'interprétation et la discussion de l'œuvre de Wittgenstein n'ont cessé de progresser depuis quinze ans ; une intense activité de... -
LES COULEURS ET LES MOTS (J. Le Rider) - Fiche de lecture
- Écrit par Marc CERISUELO
- 1 058 mots
Les ouvrages les plus stimulants sont souvent le fait d'un spécialiste qui a su sortir de sa discipline pour rencontrer un autre domaine, sans pour autant renier son savoir d'origine. Jacques Le Rider, précoce et brillant germaniste, auteur de livres de référence consacrés à Otto Weininger,...
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MITTELEUROPA
- Écrit par Jacques LE RIDER
- 8 392 mots
- 2 médias
...par leur biais, conduit Mauthner à un repli sur la subjectivité monologique, dont on ne peut sortir que dans les instants silencieux d'union mystique. Wittgenstein évoquera Mauthner dans son Tractatus logico-philosophicus, pour expliquer que, pour sa part, il ne cède pas au « scepticisme linguistique... -
MODÈLE
- Écrit par Raymond BOUDON , Hubert DAMISCH , Jean GOGUEL , Sylvanie GUINAND , Bernard JAULIN , Noël MOULOUD , Jean-François RICHARD et Bernard VICTORRI
- 24 464 mots
- 2 médias
Les travaux de L. Wittgenstein posaient la question et ouvraient déjà plusieurs voies. S'interrogeant sur le rapport du figurant au figuré, du signe au signifié, il nous en donne deux versions successives. L'inspiration du Tractatus logico-philosophicus est logicienne et empiriste à la fois... -
MOORE GEORGE EDWARD (1873-1958)
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 1 565 mots
Wittgenstein fut l'élève de Moore en 1912. Il partage son attitude face au paradoxe philosophique et cherche à savoir pourquoi le paradoxe le plus criant caractérise l'argumentation philosophique ; Moore se contentait de s'étonner, Wittgenstein en fera une symptomatologie spécifique. Tous deux assignent... -
MURDOCH IRIS (1919-1999)
- Écrit par Christine JORDIS
- 1 023 mots
- 1 média
Née à Dublin dans une famille anglo-irlandaise, Dame Iris Murdoch a vécu en Angleterre, à Oxford, où elle enseigna la philosophie dès 1948. En 1953, elle se fait connaître des milieux universitaires en publiant un ouvrage sur Sartre (Sartre : Romantic Rationalist), qui sera suivi, en 1970,...
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NÉO-POSITIVISME ou POSITIVISME LOGIQUE
- Écrit par Gilles Gaston GRANGER
- 3 405 mots
- 1 média
...Wissenschaftlichkeit) de la philosophie est l'une des idées maîtresses du néo-positivisme. Moritz Schlick l'interprète en un sens voisin de celui de Ludwig Wittgenstein : la philosophie a pour tâche d'élucider les propositions scientifiques, la science a pour fonction de les établir et de les vérifier.... -
NOM
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 7 090 mots
...ensuite l'importance de l'usage : ce ne sont pas les expressions qui ont une référence, mais les locuteurs qui se réfèrent au moyen des expressions. Enfin, le Wittgenstein des Investigations et Francis Jacques dans ses Dialogiques ont mis en évidence, le premier, que le nom n'acquiert sa valeur référentielle...
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