MAXIME
Articles
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MAXIME
- Écrit par Jean MARMIER
- 344 mots
Le relief obtenu par la grande concision et l'emploi des figures dans un énoncé moral de portée générale a toujours été recherché, pour s'imposer à l'attention et à la mémoire, par le genre gnomique ; et ce genre s'insinue dans tous les autres. Au xvie siècle, les...
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APHORISME, genre littéraire
- Écrit par Véronique KLAUBER
- 352 mots
L'aphorisme est un genre spéculaire par excellence : sa brièveté, la précision du geste vers laquelle tend l'auteur attirent son regard sur le mouvement de sa propre pensée, comme l'éclair s'insinue dans l'œil. Spéculaire, l'aphorisme l'est aussi par sa situation ambiguë qui fait « réfléchir » (au...
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CHAMFORT (1741-1794)
- Écrit par Jeannine ETIEMBLE
- 1 806 mots
...Rivarol voyait en lui « un brin de muguet enté sur un pavot », jeune galant profitant largement de la fête continuelle que les dames lui donnaient, il jetait chaque jour sur de petits papiers les réflexions, les maximes ou les anecdotes que lui inspirait le monde. Il les destinait à un ouvrage d'ensemble,... -
MAXIMES, François de La Rochefoucauld - Fiche de lecture
- Écrit par Christian BIET
- 1 030 mots
- 1 média
...de la première partie du xviie siècle, dès lors que « le nom de la vertu sert à l'intérêt aussi utilement que les vices » (maxime 187). Les maximes ont ceci de particulier qu'elle sont closes sur elles-mêmes – elles font sens –, exhibées entre deux blancs typographiques – qui laissent... -
LA ROCHEFOUCAULD FRANÇOIS DE (1613-1680)
- Écrit par Paul BÉNICHOU
- 1 414 mots
- 1 média
L'attention s'est longtemps portée, de façon presque exclusive, sur celles des maximes qui ont pour objet de dénoncer les déguisements vertueux de l'égoïsme – de l'« amour-propre », selon le langage du temps. La maxime 171, « Les vertus se perdent dans l'intérêt comme les fleuves dans la... -
LAUTRÉAMONT ISIDORE DUCASSE dit COMTE DE (1846-1870)
- Écrit par Jean-Luc STEINMETZ
- 3 187 mots
Ducasse, devenu censeur des mélancolies, en profite pour corriger quelques phrases de l'une de ses strophes. Dans le second fascicule domine la maxime corrigée ou détournée. Recopiant des Pensées de Pascal ou de Vauvenargues, il les modifie dans le sens du bien, par simple addition ou retranchement... -
MAXIMES, PENSÉES, CARACTÈRES ET ANECDOTES, Chamfort - Fiche de lecture
- Écrit par Jean Marie GOULEMOT
- 932 mots
...comme Jean-Jacques Rousseau. Classés selon leurs thèmes, il est impossible de distinguer les maximes, les pensées, les caractères et les anecdotes. Chez Chamfort, on trouve même un refus de la maxime au sens traditionnel, qu'il estime « l'ouvrage des gens d'esprit qui ont travaillé [...] à l'usage... -
MORALE
- Écrit par Éric WEIL
- 15 745 mots
...conscience dont les jugements prétendent valoir pour tous, explicitement par le philosophe : je dois décider de telle façon que ce qui inspire mon action (sa maxime) ne rende pas impossible une législation idéale telle que tout homme puisse s'y soumettre sans contrevenir à sa conscience, à la seule condition... -
MORALISTES
- Écrit par François TRÉMOLIÈRES
- 2 452 mots
- 1 média
...Rochefoucauld, grand seigneur désabusé par l'échec de la Fronde, semble se tenir au contraire pour l'essentiel sur le terrain de l'observation mondaine. Son écriture, constamment remaniée (cinq éditions des Maximes de 1664-1665 à 1678), polie et repolie, donne le modèle d'un genre auquel, après le ... -
SAPIENCE
- Écrit par Jean-Pierre BORDIER
- 872 mots
Calque en français médiéval du mot latin sapientia signifiant science, sagesse, sapience désigne le savoir moral et philosophique reposant sur une tradition. Au sens large, on peut comprendre sous ce terme tous les écrits didactiques touchant à la philosophie morale ; mieux vaut se...
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TAUTOLOGIE
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 834 mots
Dans le langage ordinaire, énoncer une tautologie, c'est dire la même chose deux fois ; c'est affirmer un truisme, une évidence triviale, voire parler à vide et finalement ne rien dire. S'il n'est pas totalement dépourvu de signification, le discours tautologique est du moins dénué d'intérêt et...
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THÉOGNIS DE MÉGARE (2e moitié VIe s. av. J.-C.)
- Écrit par Dominique RICHARD
- 341 mots
La poésie de Théognis de Mégare est une poésie élégiaque : écrites en distiques (petites strophes composées d'un vers long, l'hexamètre, et d'un vers plus court, le pentamètre), les élégies peuvent exprimer les sentiments les plus divers. Ainsi, l'œuvre de Théognis de Mégare, écrite en dialecte...