MÉTAPHYSIQUE
Articles
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PANTHÉISME
- Écrit par Robert MISRAHI
- 7 628 mots
...première doctrine qui affirme clairement que le monde est Dieu. Le monde comme totalité est un être raisonnable et sage, et c'est en cela qu'il est divin. Derrière cette métaphysique se trouve certes une physique, puisque l'être du monde et le fondement de la nature sont constitués par un feu ; mais la métaphysique... -
PARCOURS (J. Habermas) - Fiche de lecture
- Écrit par Isabelle AUBERT
- 1 060 mots
...théorie de la connaissance et de théorie sociale : le passage d’une philosophie du sujet à une philosophie du langage traduit la rupture avec la métaphysique que les mentalités occidentales ont opérée depuis que leur compréhension d’elles-mêmes et du monde ne fait plus appel à des images du monde... -
PARMÉNIDE (VIe-Ve s. av. J.-C.)
- Écrit par Clémence RAMNOUX
- 2 238 mots
- 1 média
Il est une manière métaphysique de le lire, inaugurée après Platon, et usuelle chez les néoplatoniciens. Elle superpose au monde sensible en devenir, et à son bariolage, un autre monde, connu par la pensée armée du discours. Rien que la pensée armée du discours suffit à dissiper l'illusion sensible,... -
PEIRCE CHARLES SANDERS (1839-1914)
- Écrit par Gérard DELEDALLE
- 3 109 mots
Si l'on devait comparer la métaphysique de Peirce avec celle d'un autre penseur pour la mieux comprendre, c'est de celle de Kierkegaard qu'on la rapprocherait. Comme la métaphysique de Peirce, celle de Kierkegaard est en effet catégorielle : l'instant du stade esthétique est premier, le temps du stade... -
PERELMAN CHAÏM (1912-1984)
- Écrit par Michel MEYER
- 1 398 mots
L'œuvre de Chaïm Perelman s'inscrit depuis la fin des années 1950 dans le paysage de la pensée contemporaine, avec la parution du Traité de l'argumentation(2 vol., P.U.F., Paris, 1958) qu'il a écrit en collaboration avec Mme Olbrechts-Tyteca. Par la réhabilitation de la...
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PERSONNE
- Écrit par Henry DUMÉRY et Nicole SINDZINGRE
- 4 552 mots
- 1 média
Curieusement, la notion métaphysique de la personne ou la notion de la personne ontologique, pas seulement juridique ou morale, est venue d'un autre point de l'horizon. Ce sont les penseurs de l'école néo-platonicienne, les philosophes de la basse Antiquité (Porphyre, seconde moitié du ... -
PHÉNOMÉNOLOGIE
- Écrit par Renaud BARBARAS et Jean GREISCH
- 7 242 mots
- 2 médias
...d'une critique, ni d'un rejet, mais d'un travail de déconstruction qui emprunte une partie de ses thèmes à la Lettre sur l'humanisme de Heidegger. La Voix et le phénomène est une analyse de la critique phénoménologique de la métaphysique centrée sur la première Recherche logique de Husserl.... -
PHILOSOPHIE
- Écrit par Jacques BILLARD , Jean LEFRANC et Jean-Jacques WUNENBURGER
- 21 137 mots
- 10 médias
...d'idée en idée jusqu'à l'idée absolue (anhypothétique), elle est nettement distinguée des sciences déductives appuyées sur diverses données (hypothèses). Ainsi naît la métaphysique, bien avant que le mot n'apparaisse, puisque, absent des œuvres d' Aristote (même de celles qui portent maintenant... -
PHILOSOPHIE (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 3 414 mots
Trois hypothèses sont envisageables. La première est à la fois historique et métaphysique : elle ferait remonter la philosophie aux textes consacrés à la nature par les penseurs qu’on a qualifiés de « présocratiques ». Le plus ancien auquel nous ayons accès date du vie siècle avant notre... -
PHILOSOPHIQUES SYSTÈMES
- Écrit par Jacques MOUTAUX
- 6 747 mots
2. Cette position est solidaire de la définition de la philosophie comme métaphysique, prise non dans l'acception étroite de connaissance du suprasensible ou des substances immatérielles, mais dans le sens général où elle se prononce sur les principes premiers de l'être ou du connaître. En effet,... -
PHYSIS
- Écrit par Pierre AUBENQUE
- 3 786 mots
On pourrait être tenté, au premier abord, de retrouver cette même tendance chez Aristote. Aristote n'est-il pas le fondateur de la « métaphysique », c'est-à-dire d'une science qui prétend étudier ce qui est au-delàde la nature, science première et éminente qui réduirait à un rang... -
RAISON
- Écrit par Éric WEIL
- 13 180 mots
- 1 média
Raison et antiraison, souvent raisonnante, entrent ainsi en conflit. Foisonnement des sectes, affaiblissement, sinon du dogme, du moins de son rôle, concentration sur un domaine qui est considéré comme propre à la religion, tout cela exprime un antirationalisme tantôt inconscient ou larvé, tantôt hautement... -
RAISON (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 2 947 mots
...les conséquences de ses constructions théoriques ? Et n’est-elle pas par elle-même, indépendamment de toute application, un instrument de domination ? L’œuvre de Martin Heidegger (1889-1976) marque une étape essentielle de cette interrogation. Si ce que le philosophe dénomme la « Technique » (qu’il... -
RÉALISME, philosophie
- Écrit par Jean LARGEAULT
- 6 999 mots
...peuvent trancher que par l'affirmative ou la négative. Au lieu de se ranger selon un ordre évolutif, les systèmes rentreront donc dans une classification. Les problèmes métaphysiques sont des dilemmes ; ils suscitent des thèses et des antithèses. Reste à chercher quelles relations logiques existent entre... -
RECHERCHES PHILOSOPHIQUES SUR L'ESSENCE DE LA LIBERTÉ HUMAINE, Friedrich Wilhelm Joseph von Schelling - Fiche de lecture
- Écrit par Francis WYBRANDS
- 829 mots
Décalage au sein du fondement, trouée (Lichtung) en elle-même irreprésentable, la substance se voit, pour la première fois, déboutée des prérogatives qui lui permettaient de fonder la métaphysique occidentale. Les conséquences quant à une anthropologie sont impressionnantes : on ne peut se contenter... -
RELATION
- Écrit par Jean LADRIÈRE
- 7 566 mots
...qu'une portée épistémologique. (Les textes de base se trouvent, pour ce qui concerne Aristote, dans l'Organon, I : Catégories, et V : Topiques, et dans la Métaphysique, et pour ce qui concerne Kant, dans la Critique de la raison pure, I, 2e part., 1re div., Analytique transcendantale.) -
RESPONSABILITÉ
- Écrit par Jacques HENRIOT
- 2 328 mots
La notion de responsabilité prend place à la double jonction de l'éthique et du métaphysique, d'une part, de l'éthique et de l'anthropologique, de l'autre.
En proclamant la responsabilité du sujet nouménal sans autre preuve que la douteuse évidence d'une « loi morale...
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RIEN (philosophie)
- Écrit par Jean GREISCH
- 1 252 mots
« Non, rien de rien, non, je ne regrette rien... » : tout le monde, ou presque, connaît la chanson d'Édith Piaf. Quel sort les penseurs doivent-ils réserver au « rien » ? S'agit-il d'un signifiant vide, indicible et impensable, voire d'une puissance de mystification, qui entraîne la ...
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ṢADRĀ SHĪRĀZĪ (1572-1640)
- Écrit par Jean-Pierre DUCASSÉ
- 1 909 mots
...ouvrages d'attribution incertaine. Deux ouvrages peuvent aider à situer d'emblée Mollā Ṣadrā comme philosophe : un commentaire d'Avicenne (Gloses sur la métaphysique du Shīfā d'Avicenne) et un commentaire de Sohrawardī (Gloses sur le Livre de la théosophie orientale de Sohrawardī). À l'influence... -
SCHOPENHAUER ARTHUR (1788-1860)
- Écrit par Jean LEFRANC
- 3 160 mots
- 1 média
La métaphysique et la physique se correspondent comme la notion de force (physique, chimique, vitale, psychologique) correspond à celle de causalité. C'est l'expérience interne du vouloir qui nous fait connaître le plus clairement la force. Inversement, la causalité, si obscure en nous-mêmes que nous...