MONOMANIE
Articles
-
GEORGET ÉTIENNE JEAN (1795-1828)
- Écrit par Jacques POSTEL
- 469 mots
Psychiatre français, élève d'Esquirol, dont il est l'assistant à l'hôpital de la Salpêtrière. Bien que Georget soit mort à trente-trois ans — de tuberculose pulmonaire —, son œuvre psychiatrique est considérable. Après un travail inspiré des recherches sur Bichat sur l'étude anatomique des...
-
MÉLANCOLIE
- Écrit par Marie-Claude LAMBOTTE
- 3 003 mots
- 2 médias
...afin de se détacher tout à fait de la tradition des humeurs, bannirent de leur vocabulaire jusqu'au mot même de mélancolie, qu'ils remplacèrent par « monomanie triste » ou « lypémanie ». Le vocable de mélancolie fut donc laissé aux philosophes et aux poètes, ce qui explique peut-être la suspicion qu'il... -
PARANOÏA (histoire du concept)
- Écrit par Jacques POSTEL
- 3 152 mots
...nosologique, apparue en 1852, trouvait son origine dans certaines formes de « mélancolies » ou délires partiels de P. Pinel, et se situait dans le cadre des « monomanies » créé par J. E. Esquirol pour bien distinguer la mélancolie, ou lypémanie (délire triste), des délires monomaniaques dont la monomanie... -
PSYCHOSE MANIACO-DÉPRESSIVE (histoire du concept)
- Écrit par Maurice BAZOT
- 3 935 mots
... (1745-1826), qui désigne ainsi tout « délire général ». Son élève Jean Esquirol (1772-1840) vient obscurcir le débat en étiquetant « monomanies » une série de délires partiels. Au milieu du xixe siècle, la « manie » reçoit son acception actuelle de syndrome mental caractérisé par... -
TROUBLES DU CONTRÔLE DES IMPULSIONS
- Écrit par Marc-Antoine CROCQ
- 3 007 mots
Les catégories diagnostiques de la kleptomanie et de la pyromanie ont été développées à partir duconcept de « monomanie » créé par le psychiatre français Jean-Étienne Esquirol (1772-1840). Les monomanies étaient considérées comme des folies qui s’exprimaient dans des domaines très restreints....