MULTIPLICITÉ, philosophie
Articles
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ANAXAGORE (env. 500-428 av. J.-C.)
- Écrit par Fernando GIL et Pierre-Maxime SCHUHL
- 1 860 mots
- 1 média
Dans le jeu entre l'un et lemultiple, au cœur de la pensée préaristotélicienne, Anaxagore annonce une philosophie « systémique » qui trouvera son aboutissement chez les stoïciens (systema est un terme technique stoïcien). Aristote range Anaxagore et Empédocle parmi « ceux qui posent l'unité... -
ARISTOTE (env. 385-322 av. J.-C.)
- Écrit par Pierre AUBENQUE
- 23 793 mots
- 2 médias
...être il ne peut proprement rien arriver. Réciproquement, la prise en considération du mouvement amène à reconnaître que l'être est à la fois un et multiple : un en acte et multiple en puissance. Les Éléates achoppaient également devant cette difficulté : comment du non-être l'être peut-il... -
BADIOU ALAIN (1937- )
- Écrit par Elie DURING
- 2 614 mots
...relativisme et le thème de la finitude, il s'agit de proposer une nouvelle doctrine de la vérité ; contre les diverses formes de la transcendance, d'élaborer une pensée du multiple pur comme régime général de la présentation. La première exigence est la plus apparente dans les textes exotériques... -
EMPÉDOCLE (env. 490-env. 430 av. J.-C.)
- Écrit par Jean BOLLACK
- 2 912 mots
- 1 média
...destiné à rattacher le temps des choses à la forme sphérique, intemporelle et paradigmatique de l'Être. Héritier de la dialectique de Parménide, opposant l'Être un au vivant multiple, Empédocle maintient l'antinomie, mais l'explication ne se réfère pas principalement à l'exclusion mutuelle des termes.... -
IDENTITÉ
- Écrit par Annie COLLOVALD , Fernando GIL , Nicole SINDZINGRE et Pierre TAP
- 13 235 mots
- 1 média
...La singularité de chaque objet nous procure l'idée d'unité (au sens d'unicité), non celle d'identité. Et la pluralité des objets nous fournit celle de multiplicité, mais on ne pourra pas non plus en déduire l'identité, car, si grandes que soient les ressemblances entre des objets, l'esprit ne cessera... -
MORT - Les interrogations philosophiques
- Écrit par René HABACHI
- 7 553 mots
À l'encontre de Parménide pour qui l'Être-Un est fondamental, Leucippe et Démocrite partent de lamultiplicité. Le monde est constitué d'une multitude infinie d'atomes incréés, impérissables : petits éléments de plein et de vide qui passent du chaos originel à l'ordre du cosmos en se brassant pour... -
NÉO-PLATONISME
- Écrit par Jean TROUILLARD
- 2 994 mots
...l'unité comprend donc trois phases : l'Un pur ou le Rien ; le monde intelligible ou le Tout ; l'âme ou le Rien et Tout, qui est aussi ni Rien ni Tout. Il resterait à découvrir un ordre dans lequel le multiple ne se bornerait plus à composer avec l'un, mais l'emporterait sur lui, en sorte que nous aurions... -
PLATON (env. 428-env. 347 av. J.-C.)
- Écrit par Monique DIXSAUT
- 13 765 mots
- 3 médias
... d'explorer les hypothèses concernant l'unité, et, en fait, de se réfuter lui-même. Si l'un est absolument un, il repousse toute espèce de multiplicité, sensible ou intelligible. Il ne peut alors recevoir aucune détermination, et même pas exister, puisque l'attribution de l'être à l'un présuppose... -
UN PHILOSOPHIES DE L'
- Écrit par Jean TROUILLARD
- 3 732 mots
En un sens, toute philosophie est une philosophie de l'un. Car penser, c'est nécessairement unifier. On l'avait reconnu bien avant Kant.L'affirmation du multiple lui-même est une manière de poser l'unité. Toute division est effectuée ou constatée par un acte indivis. Et, si l'on renonce à découvrir...