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NÉANT

Articles

  • NÉANT

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    • 3 222 mots

    « Les philosophes ne se sont guère occupés de l'idée de néant. Et pourtant elle est souvent le ressort caché, l'invisible moteur de la pensée philosophique. Dès le premier éveil de la réflexion, c'est elle qui pousse en avant, droit sous le regard de la conscience, les problèmes...

  • RIEN (philosophie)

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    « Non, rien de rien, non, je ne regrette rien... » : tout le monde, ou presque, connaît la chanson d'Édith Piaf. Quel sort les penseurs doivent-ils réserver au « rien » ? S'agit-il d'un signifiant vide, indicible et impensable, voire d'une puissance de mystification, qui entraîne la ...

  • ANGOISSE EXISTENTIELLE

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    ...l'étant à l'Être. Pour Heidegger, l'existant est, en effet, la négation d'une totalité qu'il constituerait. Cette négation, Heidegger l'appelle Néant, Néant qui est antérieur au « non » de la négation qu'il fonde et par laquelle il n'est nullement constitué ; c'est lui que nous rencontrons dans...
  • CRÉATION - La création dans les synthèses philosophico-religieuses

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    L'idée de néant se prête à des critiques relativement faciles qui dénoncent, en son emploi, un néant de pensée ou d'idée, un pseudo-problème : Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? dont l'illusion s'imposerait en vertu d'une habitude psychologique, qui nous condamne à aller du vide au plein...
  • ÊTRE, philosophie

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    ...abandonne la conception parménidienne (« Car tu ne pourrais pas connaître le non-être – cela est impossible – ni ne pourrais l'exprimer » [fragment 4, 7-8]. «  Il faut dire et penser que l'être est ; puisqu'il est possible qu'il soit, mais le néant n'est pas possible, voici ce que je te prierai...
  • IMMANENCE ET TRANSCENDANCE

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    Certes, il y a chez Heidegger une sorte d'émergence de l'être hors du néant, mais cette émergence n'a plus rien de commun avec le mouvement classique vers les hauteurs (encore présent chez Nietzsche). C'est que le néant est plutôt la négativité, l'acte de néantisation de l'être qu'opère la réalité...
  • MOI

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    Pour Pascal, le moi était haïssable : formule de moraliste, qui estime que le moi est « injuste », « tyrannique », qu'il se fait « centre du tout ». Loin du texte, près des réalités, Paul Valéry commente : « Le moi est haïssable..., mais c'est celui des autres. »

    Pour...

  • LE MONDE COMME VOLONTÉ ET COMME REPRÉSENTATION, Arthur Schopenhauer - Fiche de lecture

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    ...quotidien, ou « s’affirmer puis se nier ». Cette alternative est laissée au libre choix de l’individu, aucune raison supérieure n’étant là pour le guider. Le livre s’achève sur ces phrases : « Pour ceux que la Volonté anime encore, ce qui reste après la suppression totale de la Volonté, c’est effectivement...
  • NIETZSCHE FRIEDRICH (1844-1900)

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    ...cette réalité que l'on s'acharne à disqualifier en la taxant de simple apparence, il faut conclure que la métaphysique n'est qu'une fabulation autour du néant. L'Idéal, c'est le néant érigé en idole. « L'homme cherche un principe au nom duquel il puisse mépriser l'homme ; il invente un autre monde pour...
  • NIHILISME

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    ...» (XV, 145). Le nihilisme est l'aveu lucide que l'ancien fondement métaphysique des valeurs, l'être identifié à Dieu, n'est qu'une fabulation autour du néant : « Si un philosophe pouvait être nihiliste, conclut Nietzsche, il le serait parce qu'il trouve le néant derrière tous les idéaux » (VIII,...
  • NON & NÉGATION, philosophie

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    • 965 mots

    Opérateur linguistique de la négation, « non » apparaît dans le dialogue ou dans l'interaction comme réponse à l'interlocuteur ou au partenaire et exprime soit le rejet d'une croyance, soit le refus de la poursuite d'un processus. On peut distinguer :

    La réponse...

  • NON-ÊTRE

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    • 355 mots

    Le non-être n'est pas le néant, si l'on entend par néant la simple absence d'être (l'idée de néant ne surgit qu'après coup, de façon imaginaire, comme suppression de l'être). Au sens le plus fort, le non-être est la part de négativité qui est présente dans le réel ou bien le pouvoir de...

  • SOPHISTIQUE

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    • 6 773 mots
    ...l'énoncé parménidéen lui-même fait être le non-être rien qu'en en parlant : comme le note Hegel, « ceux qui insistent sur la différence entre l'être et le néant feraient bien de nous dire en quoi elle consiste » (Science de la logique, Theorie Werkausgabe, Francfort-sur-le-Main, t. V, vol. 1, p. 95)....
  • PLATON (env. 428-env. 347 av. J.-C.)

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    ...lui plaît : on reconnaît le monde du sophiste. Mais si l'un n'est absolument pas, si n'existe même plus ce simulacre d'unité, rien n'est. Cet abîme de néant est symétrique de la position d'une unité si absolue qu'elle en est inconcevable. Platon n'est pas Plotin, il ne retourne pas...
  • SAGESSE

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    • 10 396 mots
    Quelle est donc la source du regard incapturable que le sage porte sur les idoles de l'avoir et du pouvoir, sinon le néant qui « fonde » la conscience de « soi » sur sa propre insaisissabilité ? C'est le néant qui nourrit l'angoisse ontologique du sage. Car l'angoisse qu'il ressent devant...
  • SARTRE JEAN-PAUL (1905-1980)

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    • 8 898 mots
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    ...réduisent l'image à une forme dégradée de la perception, n'avons-nous pas l'évidence vécue de sa spécificité, qui est d'avoir constitutivement affaire au néant ? J'imagine dans l'absence de ce que j'imagine. Ce néant qui est au cœur de l'image, je le manque forcément dès que je fais d'elle...