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NÉO-PLATONISME

Articles

  • MORT - Les interrogations philosophiques

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    • 7 553 mots
    ...à ses origines. Entre-temps, Philon d'Alexandrie, né vers 20 avant J.-C., opère la rencontre de la pensée hébraïque avec la pensée grecque. L'influence chrétienne s'accroissant, le néo-platonisme se trouve comme baptisé par les Pères d'Orient et d'Occident. Justin, Tertullien,...
  • NÉO-PLATONICIENNE D'ATHÈNES ÉCOLE

    • Écrit par
    • 1 991 mots

    À l'intérieur du vaste mouvement philosophique que l'on désigne globalement sous le nom de néo-platonisme et qui se développe du iiie au vie siècle après J.-C., on distingue des écoles diverses. Fondé à Rome par Plotin, qui y enseigne de 245 à 270, et maintenu vivant sur place...

  • NOMBRES SYMBOLIQUE DES

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    • 1 182 mots

    De nombreuses études d'ethnologie comme de philosophie comparée, d'histoire des religions comme de psychologie des profondeurs ont montré que la pensée dite « sauvage » comme la connaissancesymbolique présentent une compréhension qualitative du nombre. Cette compréhension...

  • NON-ÊTRE

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    • 355 mots

    Le non-être n'est pas le néant, si l'on entend par néant la simple absence d'être (l'idée de néant ne surgit qu'après coup, de façon imaginaire, comme suppression de l'être). Au sens le plus fort, le non-être est la part de négativité qui est présente dans le réel ou bien le pouvoir de...

  • OLYMPIODORE LE JEUNE (VIe s.)

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    • 177 mots

    Philosophe néo-platonicien, Olympiodore vécut à Alexandrie, où il fut l'élève d'Ammonios et eut pour disciples David et Élias. Les noms de ceux-ci laissent penser qu'ils étaient chrétiens, mais on ignore s'il en allait de même pour Olympiodore. Sa pensée, telle qu'elle nous a été transmise par ses...

  • PANTHÉISME

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    On sait l'importance dunéo-platonisme de Plotin dans la formation des grands courants de pensée mystique et moniste du Moyen Âge juif et arabe et de la Renaissance, et, par conséquent, dans la constitution des métaphysiques de la Nature, de Boehme et Spinoza jusqu'à Schelling. Cela conduit à reconnaître...
  • PERGAME ÉCOLE DE

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    • 149 mots

    École philosophique fondée à Pergame après la mort du philosophe Jamblique, vers 330, par son disciple Aidesios. Elle regroupe Maxime d'Éphèse, Chrysanthe, Priscus et un certain Eusèbe. C'est dans ce milieu et cette tradition jambliquienne, tout particulièrement sous la direction de Maxime...

  • PIC DE LA MIRANDOLE (1463-1494)

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    • 4 892 mots
    • 1 média
    ...principe de la félicité qui s'étend à toutes les créatures est celui de leur retour à leur origine spécifique. Ces idées sont en grande partie dérivées de la tradition néo-platonicienne et des écrits du pseudo-Denys concernant l'organisation du monde en harmonie avec les sphères célestes et la transmission...
  • PLATONISME MÉDIÉVAL

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    • 882 mots

    La question du platonisme médiéval étant particulièrement complexe, il faut dire d'abord selon quels partis pris elle est ici traitée. En premier lieu on rangera sous le nom de « platonisme » toute doctrine, d'ensemble ou même de détail, qui se fonde en dernière instance sur les œuvres des auteurs...

  • PLOTIN, en bref

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    • 186 mots

    Instigateur de ce que l'on appellera après lui le « néo-platonisme », Plotin retient avant tout de Platon l'idée de la transcendance absolue du Bien. Édités par son disciple Porphyre, les soixante-trois traités que comportent les Ennéades décrivent les niveaux de la réalité qui...

  • PLOTIN (205-270)

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    • 4 924 mots
    On ne sait rien de sûr quant aux origines de Plotin. Probablement romain, il a dû naître en Égypte, peut-être à Lycopolis (l'actuelle Assiout) en 205. La biographie qu'a laissée Porphyre éclaire davantage sur sa carrière. Âgé de vingt-huit ans, il « s'attache à la philosophie », non...
  • PORPHYRE (234 env.-310)

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    • 2 158 mots

    Philosophe néo-platonicien, Porphyre a joué un rôle considérable dans l'évolution de la pensée, à la fin de l'Antiquité et pendant tout le Moyen Âge. Son œuvre immense, aujourd'hui en grande partie disparue, a été beaucoup lue et a laissé des vestiges chez de nombreux auteurs grecs, latins et arabes....

  • PROCLUS (412-485)

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    • 1 989 mots

    Dans la condition historique qui était la sienne, le génie propre de Proclus a conduit le néo-platonisme à ce point d'équilibre qu'on peut appeler classique. Entre la puissance inventive un peu désordonnée de Plotin, qui fonde l'école néo-platonicienne au iiie siècle après...

  • RIEN (philosophie)

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    • 1 252 mots

    « Non, rien de rien, non, je ne regrette rien... » : tout le monde, ou presque, connaît la chanson d'Édith Piaf. Quel sort les penseurs doivent-ils réserver au « rien » ? S'agit-il d'un signifiant vide, indicible et impensable, voire d'une puissance de mystification, qui entraîne la ...

  • SACREMENTS

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    • 3 802 mots
    ...foi à la révélation divine ne suffit pas à la régénération si elle n'est vivifiée par la pratique sacramentelle et surtout par la charité. De son côté, l'école néo-platonicienne (iiie-vie s. apr. J.-C.) professait que la perfection consiste dans l'union mystique à la divinité...
  • SHAFTESBURY ANTHONY ASHLEY COOPER 3e comte de (1671-1713)

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    • 351 mots

    Politicien et philosophe anglais, né le 26 février 1671 à Londres, mort le 15 février 1713 à Naples.

    Petit-fils du premier comte de Shaftesbury, Anthony Ashley Cooper est d'abord éduqué sous la férule du penseur John Locke, puis fréquente le prestigieux collège de Winchester. Il entre...

  • SIMPLICIUS (fin Ve-déb. VIe s.)

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    • 251 mots

    Philosophe grec néo-platonicien, commentateur d'Aristote, Simplicius fut élève d'Ammonius Hermeiou à Alexandrie et de Damascius à Athènes. Après la fermeture de l'école d'Athènes par l'empereur Justinien (529), il fit partie du groupe de philosophes néo-platoniciens qui partirent...

  • SOHRAWARDĪ ou SUHRAWARDĪ SHIHĀBODDĪN YAHYĀ (1155-1191)

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    • 5 041 mots
    Il faut noter que Sohrawardī introduit dans la traditionnéo-platonicienne islamique deux réformes importantes. D'une part, il refuse un cosmos où le ciel des fixes ne contiendrait qu'un nombre limité d'astres. Il est, au contraire, émerveillé par la prolifération indéfinie des corps lumineux qui se...
  • SUGER (1081-1151)

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    • 1 998 mots
    ...son origine dans une anabase, ou anagogie, de moins en moins sensible et de plus en plus intellectuelle. C'est l'esthétique de Plotin et des néo-platoniciens. Ce sera celle de Robert Grosseteste et de saint Bonaventure. Elle est tirée du traité de Denys l'Aréopagite sur la Hiérarchie...
  • SYNÉSIUS DE CYRÈNE (entre 370 et 375-apr. 413)

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    • 492 mots

    Rhéteur, philosophe néo-platonicien, puis, après sa conversion, évêque chrétien. Synésius, né à Cyrène en Libye, fut initié à la philosophie et à la science (astronomie et mathématiques) par la célèbre Hypatie, à Alexandrie. Il conserva toute sa vie une double fidélité, typiquement...