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NOMINALISME

Articles

  • NOMINALISME

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    • 3 595 mots

    Lorsqu'on envisage une « enquête sur le nominalisme » à travers l'histoire de la philosophie (comme le propose la thèse de Jean Largeault), on se trouve devant une diversité de doctrines entre lesquelles l'assimilation semble purement nominale. Pour faire face à cette difficulté dans...

  • ABÉLARD PIERRE (1079-1142)

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    • 1 336 mots
    • 1 média
    ...résideraient dans les sujets singuliers, ou en lesquelles « se rencontreraient » ces sujets : une chose est, par essence, individuelle, distincte de toute autre. L'universalité est le fait d'être prédicat de plusieurs sujets : elle ne peut appartenir qu'aux mots (voces ; dans ses dernières gloses,...
  • ANSELME DE CANTORBÉRY (1033/34-1109)

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    • 2 169 mots
    ...la vision qu'on en prend, magnifique définition anselmienne de l'atteinte du vrai, adequatio rei et intellectus, ne se termine pas seulement, contre le nominalisme, en une égalité du mot et du sens de la chose, uocis et sensus, mais dans une proportion de l'action à sa fin. Maître et praticien de la...
  • CONCEPT

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    • 3 827 mots
    Le nominalisme adopte une position diamétralement opposée : il ne reconnaît d'existence à aucune entité abstraite. Sous sa forme la plus extrême, il réduit les « universaux » au statut de simples noms et en fait donc des entités purement linguistiques. De façon positive, le nominalisme est un ...
  • DUNS SCOT JEAN (1266 env.-1308)

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    • 6 225 mots
    ...Ockham écrira que, pour nous, les choses prescrites ne sont bonnes que parce qu'elles sont commandées ; la formule de Scot est exactement inverse. Les nominalistes déclareront que, dans une autre économie, également bonne puisque voulue par Dieu, il n'eût pas été impossible que l'homme fût tenu d'adorer...
  • ÉTAT (notions de base)

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    • 3 054 mots
    ...(L’Unique et sa propriété, 1844). C’est d’abord l’abstraction dont font preuve les philosophes politiques qu’il pourfend. S’inspirant du nominalisme médiéval, cette philosophie antiplatonicienne qui affirmait que seules les individualités possédaient une existence indiscutable, contrairement...
  • FORME

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    • 27 352 mots
    ...exemple est celui des qualités sensibles (couleurs, intensité, timbre, etc.), c'est-à-dire les qualités « secondes » de la tradition aristotélicienne. En général, on adopte à propos de ces moments une perspective nominaliste qui en fait des abstracta de nature psychologique. On refuse de les considérer...
  • HOBBES THOMAS (1588-1679)

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    • 2 670 mots
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    ...un mot par lequel on désigne les corps en général, considérés dans leur extension ou leur grandeur et dans leur capacité à recevoir une forme. Ce matérialisme est donc plutôt une théorie du ϕάιυεσθαι, de l'apparaître, des apparences, un phénoménisme doublé d'un nominalisme.
  • IDÉALISME

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    • 9 536 mots
    ...remettre à Dieu pour le soin d'assurer la communication des substances est sans doute la seule solution possible dans le cadre d'une ontologie occamienne. L'isolement cartésien des substances et le rejet des formes ou qualités substantielles dérivent du nominalisme occamien (Omne quod est est singulare...
  • MATIÈRE

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    • 10 698 mots
    • 1 média
    ...concilier l'occamisme avec l'École. La « matière première » – principe métaphysique de ce qui existe – en fut la première victime, afin de satisfaire les nominalistes. La nouvelle doctrine qui promouvait des « modes substantiels » respectait, tout ensemble, l'économie de pensée, chère aux occamistes, et...
  • MOYEN ÂGE - La pensée médiévale

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    • 22 217 mots
    ...De signis, paragr. 162-169), enfin, les espèces des choses et les choses mêmes qu'elles présentent ou représentent (De signis, paragr. 103). Dans l'ontologie nominaliste d'Ockham, où les seules « choses » au sens absolu du terme (res absolutae) sont les substances premières...
  • OBJET

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    • 8 214 mots
    Selon l'orientation nominaliste, en revanche, on considère ces objets comme des constructions de langage, renvoyant en dernier ressort à des sensations. Pour Locke, ils consistent en relations d' idées, non de fait dont l'exacte manipulation a surtout pour effet de procurer une habitude de « raisonner...
  • OCKHAM GUILLAUME D' (1287 env.-1347)

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    • 6 680 mots
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    ...pour ce qui concerne Duns Scot, le maintien d'un réalisme de l'être, tandis qu'Ockham, par sa critique du réalisme de la relation, a ouvert la voie au nominalisme, dont la fortune fut immense dès le xive siècle. Pour ce qui concerne l'ockhamisme politique, il s'est développé concurremment avec le nominalisme...
  • RÉALISME, philosophie

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    • 7 001 mots

    Le mot « réalisme » a plusieurs acceptions. Le réalisme logique s'oppose au nominalisme, théorie des termes généraux : ceux-ci sont des noms d'entités pour le premier, des abréviations qui désignent collectivement des particuliers pour le second. Le réalisme métaphysique a...

  • ROSCELIN DE COMPIÈGNE (1050 env.-apr. 1120)

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    • 418 mots

    Philosophe, maître en Écriture sainte de la fin du xie siècle et du début du xiie, auteur d'une doctrine nominaliste qui le fit accuser de nier l'unité divine. Roscelin commence par enseigner la dialectique, avec grand succès, à Compiègne où il a dû naître. Ses rapports avec ...

  • SAGESSE

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    • 10 396 mots
    ...densité, de son élévation, pour lui substituer une réalité d'autant plus creuse qu'elle sera plus générale ? C'est ainsi qu'avec Abélard, puis avec les nominalistes du xive siècle, il est apparu que la connaissance du monde par le relais des idées est nécessairement pauvre et toute partielle, au lieu...
  • SARTRE JEAN-PAUL (1905-1980)

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    • 8 898 mots
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    ...consistance, un mode d'imposition. La texture de l'Histoire, Sartre se propose de l'approcher par le biais d'une méthode originale, qu'il nomme «  nominalisme réaliste » : « La dialectique, si elle existe, ne peut être que la totalisation des totalisations concrètes opérées par une multiplicité...
  • SIGNE ET SENS

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    • 1 média
    ...dérivent-ils du sensible ou ont-ils un mode d'être propre qui ne soit ni réel ni mental, mais « objectif » ? De toutes les écoles de pensée médiévales, c'est le nominalisme seul qui, avant le xviiie siècle, établit un lien intime entre les universaux et les nomina, c'est-à-dire les noms donnés à des complexes...
  • SOMME DE LOGIQUE, Guillaume d'Ockham - Fiche de lecture

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    Guillaume d’Ockham défend en effet uneontologie nominaliste, qui ne reconnaît d’être qu’aux étants singuliers. Tout ce qui est, du seul fait qu’il est, est singulier. Dans la Somme de logique,le nominalisme se déploie dans la critique des universaux et dans la théorie des catégories. Ockham...
  • THOMAS D'ERFURT (fin XIIIe-déb. XIVe s.)

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    Auteur d'un traité, rédigé aux alentours de 1300 et intitulé Grammatica speculativa ou De modis significandi, qui figurait jusqu'en 1921 dans les œuvres de Jean Duns Scot (éd. Vivès, Paris, 1891). Lorsque M. Grabmann corrigea cette erreur d'attribution, Heidegger venait de faire...

  • TRAITÉ DES MONNAIES, Nicolas Oresme - Fiche de lecture

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    Cette époque troublée réclame des réformes, la remise en cause des schémas intellectuels hérités du xiiie siècle.Dans un monde dominé par l'aristotélisme thomiste des dominicains, Oresme appartient au groupe des réformateurs nominalistes franciscains dont le chef de file français est ...