Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

NOTATION MUSICALE

Articles

  • MUSICALES (TRADITIONS) - Musiques d'inspiration chinoise

    • Écrit par
    • 8 652 mots
    • 12 médias
    La notation musicale traditionnelle ne représentait que le schéma mélodique, sans aucune indication de nuance d'exécution ni de mesure. Depuis l'Antiquité, les Chinois donnaient un nom à chacun des douze sons étalons distants les uns des autres d'un demi-ton. On ne les utilise pas tous dans une « gamme...
  • MUSIQUE

    • Écrit par et
    • 10 159 mots
    • 5 médias
    ...sans doute attribuer la responsabilité de cette conception au fait que la musique occidentale a été profondément marquée par la pratique de l'écriture. N'est-il pas révélateur de constater que le mot note, qui veut dire signe écrit, a fini par désigner dans le langage courant le son lui-même ?...
  • MUSIQUE CONTEMPORAINE - La musique sérielle et le dodécaphonisme

    • Écrit par et
    • 3 003 mots
    • 2 médias
    On peut sans inconvénient, en employant douze chiffres, 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, X, Z,noter les douze hauteurs repérables dans une octave et écrire, en unités de premier ordre pour la note, de second ordre pour l'octave :
    etc. Une hauteur ainsi notée est immédiatement convertible en la...
  • NEUMATIQUE, musique

    • Écrit par
    • 490 mots

    Dans l'écriture de la musique, la notation a connu notamment les accents, dérivés des accents grammaticaux, les points superposés et une combinaison des deux. Les scribes du Moyen Âge utilisèrent des signes (en grec : neuma) pour fixer le chant liturgique de l'Église romaine. On...

  • NEUME, musique

    • Écrit par
    • 166 mots

    Terme de musique en usage au Moyen Âge (viiie-xiie s.) ; le neume est un signe graphique (du grec neuma, signe) que l'on plaçait au-dessus des syllabes à chanter, dans les livres d'église (antiphonaires, matutinaires, vespéraux). La notation neumatique dérive soit des accents grammaticaux,...

  • NUANCE, musique

    • Écrit par
    • 249 mots

    Par le terme de nuance, les Grecs indiquaient les modifications apportées à la division du tétracorde dans les deux genres mélodiques : diatonique et chromatique (l'enharmonique n'en comportant pas). Ainsi distinguait-on le syntono-diatonique et le malako-diatonique ; le toniaïo-chromatique, l'hémiolio-chromatique...

  • ORNEMENT, musique

    • Écrit par et
    • 4 848 mots
    • 18 médias
    ...altérations rythmiques qui portaient en général sur les notes les plus brèves utilisées dans un type de mesure. De la sorte, on valorisait les unités rythmiques représentées par les valeurs immédiatement supérieures. Loys Bourgeois (1510 env.-1559) écrit dans Le Droict Chemin de musique (Genève, 1550) : «...
  • PAUSE, musique

    • Écrit par
    • 108 mots

    Signe musical correspondant à un silence dont la durée équivaut à celle d'une ronde. C'est un trait gras qui est placé au-dessous de la quatrième ligne de la portée.

    La demi-pause est une figure qui correspond au silence dont la durée équivaut à celle d'une blanche. Le trait qui...

  • PÉROTIN (XIIe-XIIIe s.)

    • Écrit par
    • 2 507 mots
    Avec Pérotin, l'écriture s'enrichit donc et s'affine. Qui plus est,la notation dite pérotinienne permet de préciser les rythmes : un ingénieux système de ligatures détermine la place des valeurs longues et des valeurs brèves, selon les modes rythmiques alors en usage. Il y avait six modes : le premier...
  • PHILIPPE DE VITRY (1291-1361)

    • Écrit par
    • 379 mots
    • 1 média

    Théoricien de la musique, poète et compositeur, le Français Philippe de Vitry naît le 31 octobre 1291, peut-être dans une localité nommée Vitry, en Champagne, peut-être à Paris. Il étudie à la Sorbonne et est ordonné diacre à un très jeune âge. Son premier emploi connu est la charge de notaire...

  • PHRASÉ, musique

    • Écrit par
    • 218 mots

    Selon H. Riemann, le phrasé est la « délimitation des phrases, c'est-à-dire des éléments plus ou moins complets de la forme expressive d'une pensée musicale, soit dans l'exécution au moyen de l'expression, soit dans la notation au moyen de signes spéciaux, soit, mieux encore, dans l'audition ou...

  • PIERRE DE LA CROIX (2e moitié XIIIe s.)

    • Écrit par
    • 265 mots

    Théoricien et musicien français de la seconde moitié du xiiie siècle, originaire d'Amiens, Pierre de la Croix (Petrus de Cruce) peut être identifié à Pierre de Picardie dont le traité fut reproduit par le dominicain, professeur de musique à la Sorbonne au temps de Saint Louis, Jérôme...

  • RIPIENO, musique

    • Écrit par
    • 256 mots

    Terme musical pris de l'italien (ripieno : rempli, plein). Dans le concerto grosso, on donne ce nom à l'orchestre d'accompagnement, « groupe plein », entier (tutti), qui expose et reprend la ritournelle et harmonise la basse continue, cela par opposition au groupe réduit du...

  • RUBATO

    • Écrit par
    • 158 mots

    En musique, indication d'ordre dynamique (en italien « volé, dérobé ») où la rigueur de la mesure est respectée pour le rythme de la basse, tandis que les notes du chant sont ralenties ou accélérées. La notion de rubato apparaît au xviie siècle (Giulio Caccini, Le Nuove Musiche...

  • SÉRIALISME (musique)

    • Écrit par
    • 1 446 mots

    Le dodécaphonisme sériel, nouvelle méthode de composition musicale, fut conçu par Arnold Schönberg, au début des années 1920, au terme d'une lente évolution.

    Dès le début du xxe siècle, la sensibilité inquiète et tourmentée de Schönberg le pousse vers une écriture de plus en plus...

  • SOLFÈGE

    • Écrit par
    • 2 521 mots
    • 1 média
    Du point de vue de la notation, les Grecs employaient, pour désigner les sons de leur grand système parfait qui couvre l'étendue des voix masculines, des signes empruntés à un alphabet archaïque. Chacun de ces sons portait un nom particulier ; cela parce que les théoriciens n'avaient pas retenu l'intervalle...
  • SOUPIR, musique

    • Écrit par
    • 46 mots

    Le signe ᴓE représente graphiquement le soupir, qui équivaut à un silence correspondant à la durée d'une noire. Le double d'un soupir, la demi-pause, équivaut à une blanche, le demi-soupir à une croche, et le quart de soupir à une double-croche.

  • TEMPO

    • Écrit par
    • 4 001 mots
    • 1 média
    En 1816, le métronome de Maelzel est breveté ; cet instrument, encore employé actuellement, permet enfin denoter avec précision les tempi ; il produit de quarante à deux cent huit battements à la minute ; aux expressions traditionnelles on va pouvoir adjoindre une correspondance en nombre d'unités...