STRAWSON PETER FREDERICK (1919-2006)
Articles
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STRAWSON PETER FREDERICK (1919-2006)
- Écrit par Francis JACQUES
- 2 344 mots
Né en 1919, fellow de l'université d'Oxford où il fit ses études (St. John's College), Peter Frederick Strawson est l'un des auteurs dominants de la philosophie dite du langage ordinaire, qui procède, pour ses prémisses, du second Wittgenstein, pour sa méthode scrupuleuse,...
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CATÉGORIES
- Écrit par Fernando GIL
- 6 071 mots
...Categorial Frameworks, 1970). D'autres descriptions sont possibles ; en se réclamant ouvertement d'un « critère catégorial », P. F. Strawson distingue propriétés « spécifiques » et propriétés « caractéristiques », qui correspondent de près aux principes constitutifs et d'individuation... -
CONCEPT
- Écrit par Jean LADRIÈRE
- 3 826 mots
...généralité. Un concept, selon Frege, n'est qu'un cas particulier de fonction : c'est « une fonction dont la valeur est toujours une valeur de vérité ». Strawson explique que le prédicat identifie un terme universel, comme le sujet identifie un terme particulier. Ces deux approches ont l'inconvénient de... -
LANGAGE PHILOSOPHIES DU
- Écrit par Jean-Pierre COMETTI et Paul RICŒUR
- 23 538 mots
- 9 médias
...plus critique et antimétaphysique que constructif, le recours au langage ordinaire tend à s'effacer, en tant que critère de validité philosophique. Ainsi P. F. Strawson (Individuals, 1959) plaide pour une ontologie des corps matériels et des personnes, considérés comme les « particuliers » de base... -
ONTOLOGIE
- Écrit par Paul RICŒUR
- 15 658 mots
- 1 média
P. F. Strawson (On Referring, 1951) s'est attaqué au paradoxe de Russell des expressions qui, parce qu'elles se réfèrent à une chose et une seule (le tel et tel : le roi de France), ressemblent à d'authentiques noms propres et semblent ainsi postuler un monde d'étranges entités. Il renonce à la reformulation... -
PHILOSOPHIE ANALYTIQUE
- Écrit par Francis JACQUES et Denis ZASLAWSKY
- 13 428 mots
- 3 médias
...toute connaissance, disons à la logique des Principiamathematica. Parmi les linguistes, les uns acceptent de rectifier l'usage ordinaire ( Ryle, Strawson, Hampshire), les autres trouvent dans l'analyse descriptive minutieuse des finesses conceptuelles de la langue commune au moins un préalable de... -
PRAGMATIQUE
- Écrit par Francis JACQUES
- 6 552 mots
...manières ». Le contexte est ici défini dans un sens élargi à tout ce qui est présumé par les interlocuteurs, avant tout à leurs présuppositions. Selon Strawson (1952), on dit qu'un énoncé en présuppose un autre si la vérité de ce dernier est une condition de la vérité du premier. À ne pas confondre avec... -
RÉFÉRENT
- Écrit par Barbara CASSIN
- 251 mots
Le référent est l'élément extérieur à quoi quelque chose peut être rapporté, référé. La linguistique saussurienne, pour qui « le signe linguistique unit, non une chose et un nom, mais un concept et une image acoustique » (Ferdinand de Saussure, Cours de linguistique générale...
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SIGNE ET SENS
- Écrit par Paul RICŒUR
- 7 783 mots
- 1 média
...simplement dite. » La notion d'emploi sert donc à souligner la totale subordination du sens des mots au sens global de la phrase. Mais il y a un sens, celui de Strawson, selon lequel il peut être légitime de joindre la notion d'emploi à celle du sens d'une proposition ; ainsi, la phrase fameuse qui est à la base... -
VÉRITÉ
- Écrit par Robert BLANCHÉ et Antonia SOULEZ
- 10 672 mots
...vérité en tant que mise en « correspondance » entre des énoncés d'une théorie et des faits du monde ? Cette question relève d'une critique formulée par Strawson à l'encontre de J.-L. Austin, dans « Truth » (cf. Logico-Linguistic Papers, 1971). Il est évident, note-t-il, qu'il y a rien dans...