PHILOSOPHIE POLITIQUE
Articles
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PLATON (env. 428-env. 347 av. J.-C.)
- Écrit par Monique DIXSAUT
- 13 765 mots
- 3 médias
...trop féroce ou trop docile. Mais l'éducation peut transformer les tendances en vertus, modérer par la musique et fortifier par la gymnastique, humaniser. Le problème de l'action politique ne se pose qu'après, Le Politique reprend là oùs'arrêtait La République, occupée avant tout de... -
POLITIQUE - Le pouvoir politique
- Écrit par Jean William LAPIERRE
- 7 270 mots
Il appartient auxphilosophes de se demander quelle est la raison d'être des réalités que constatent les hommes de science, ainsi que des relations objectives entre ces réalités qu'ils conçoivent et vérifient. Le pouvoir politique, ses formes, ses modes d'organisation sont des réalités que la science... -
POLITIQUE - La communication politique
- Écrit par Jacques GERSTLÉ
- 3 399 mots
- 1 média
Si la révolution de l'information et de la communication qui a pris naissance au xxe siècle présente la même portée que la révolution industrielle du siècle précédent, en permettant l'émergence d'une production immatérielle en voie de supplanter la production matérielle au moins dans...
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POUVOIR
- Écrit par Catherine COLLIOT-THÉLÈNE
- 1 455 mots
Catégorie centrale de la pensée politique moderne, la notion de pouvoir hérite d'une histoire complexe où la tradition de la philosophie antique (des sophistes à Aristote) se croise avec des représentations issues du christianisme. Les conflits d'attribution entre autorités temporelles (l'empereur...
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POUVOIR (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 3 502 mots
Par rapport au français, la langue anglaise présente la particularité de distinguer deux modalités de la notion de pouvoir, à travers deux verbes bien distincts : « I can » signifie « j’ai la capacité de… », alors que « I may » a le sens de « j’ai la permission de… », « les...
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LE PRINCE, Nicolas Machiavel - Fiche de lecture
- Écrit par Jean-Louis FOURNEL et Jean-Claude ZANCARINI
- 735 mots
- 1 média
Si Machiavel donne un statut essentiel au concept de vertu dans le dispositif théorique du Prince, l'exemple romain, au-delà de ses références humanistes, n'est jamais un modèle figé – fait d'austérité et de simplicité – qui échapperait aux aléas des temps. La vertu machiavélienne choisit de se déployer... -
RANCIÈRE JACQUES (1940- )
- Écrit par Yves MICHAUD
- 1 684 mots
Au fil de plus de quarante années de production intellectuelle, Jacques Rancière, né en 1940, élève de Louis Althusser et professeur de philosophie à l'université de Paris-VIII, a apporté une contribution originale à l'analyse des concepts politiques et esthétiques dans la philosophie de langue...
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RAWLS JOHN (1921-2002)
- Écrit par Catherine AUDARD
- 864 mots
Né le 21 février 1921 à Baltimore, John Rawls commence en 1939 des études de philosophie à l'université de Princeton que la guerre interrompt. Celle-ci, et en particulier, son expérience directe des conséquences du bombardement sur Hiroshima aura une profonde influence sur lui. En 1946,...
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LA RÉPUBLIQUE, Platon - Fiche de lecture
- Écrit par François TRÉMOLIÈRES
- 822 mots
- 1 média
« J'étais descendu, hier, au Pirée avec Glaucon, fils d'Ariston » (ce dernier n'est autre que le père de Platon). Ainsi commence La Républiquede Platon (428 env.-347 env. av. J.-C.) – en grec Politeia, « Du régime politique », ou Peri dikaiou, « Sur la justice »...
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ROCHLITZ RAINER (1946-2002)
- Écrit par Jacinto LAGEIRA
- 864 mots
Parmi les souvenirs qui ressurgissent inévitablement à propos du travail accompli par Rainer Rochlitz en tant que philosophe de l'art et de la politique, enseignant ou traducteur, celui d'engagement critique semble aussi bien convenir à l'homme qu'au théoricien. Plus que par un simple concours de...
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SÉPARATION DES POUVOIRS
- Écrit par Hervé FAYAT
- 1 438 mots
La séparation des pouvoirs est, dès sa formulation par Montesquieu en 1748 (De l'esprit des lois), marquée par une ambiguïté historique et conceptuelle provenant du fait qu'elle ne concerne pas seulement l'État et que, au sein de celui-ci, elle distingue la séparation des organes... -
SOCIÉTÉ (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 3 584 mots
PourAristote (env. 385-322 av. J.-C.), la société (à laquelle les Grecs donnent le nom de « cité ») est première, et il serait tout à fait illogique de partir de l’individu qui n’existe jamais en dehors de son groupe d’appartenance. « La cité est au nombre des réalités qui existent naturellement,... -
SOCIÉTÉ CIVILE
- Écrit par Daniel MOUCHARD
- 1 194 mots
Si on excepte le cas spécifique des premiers économistes libéraux (Adam Smith, Bernard de Mandeville), il faut attendre le début du xixe siècle et Hegel pour trouver une conceptualisation systématique de cette division, qui deviendra centrale dans la réflexion politique moderne. On le sait, cette... -
SOCIOLOGIE PRAGMATIQUE
- Écrit par Joan STAVO-DEBAUGE et Laurent THÉVENOT
- 2 516 mots
En utilisant conjointement des guides pratiques pour agir dans des organisations, ainsi que des œuvres classiques dephilosophie politique (Augustin, Bossuet, Hobbes, Rousseau, Saint-Simon, Smith) systématisant une exigence ordinaire de justice, Les Économies de la grandeur rétablissaient le lien... -
SOMME DE THÉOLOGIE, Thomas d'Aquin - Fiche de lecture
- Écrit par Charles CHAUVIN
- 963 mots
- 1 média
Bien que la Somme ne comporte aucune question consacrée en particulier à la politique, Thomas analyse avec précision les nombreux problèmes qui se posent à la « communauté des hommes » à partir de la notion du bien commun. Il fait l'apologie du pouvoir, dont le rôle est d'ordonner les rapports des hommes... -
SOUVERAINETÉ
- Écrit par David ALCAUD
- 1 356 mots
Le principe de souveraineté occupe une place essentielle dans la théorie politique : c'est autour de lui que s'ordonne la pensée du politique à partir du xvie siècle. La souveraineté apparaît ainsi comme le fondement de la modernité politique et permet en grande partie d'expliquer...
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SPINOZA BARUCH (1632-1677)
- Écrit par Robert MISRAHI
- 12 160 mots
- 1 média
Cette servitude n'est donc pas définie par le seul désir, mais par ses productions imaginaires. Cela est perceptible dans le domaine de laphilosophie politique. Puisque le désir est antérieur à toute valeur, il n'existe dans l'état de nature ni bien ni mal, ni droit ni injustice. Le... -
STRAUSS LEO (1899-1973)
- Écrit par Miguel ABENSOUR et Michel-Pierre EDMOND
- 3 834 mots
Quiconque avoue, face à la prise en charge par les sciences de la politique dans les États modernes et face à l'expérience totalitaire de notre temps, qu'une des tâches de la pensée consiste à redécouvrir le politique, à le repenser dans sa consistance propre et dans son rapport au philosophique ne... -
SUPRANATIONALITÉ
- Écrit par Jacques TÉNIER
- 2 184 mots
Une autre voie avait été empruntée dès l'époque médiévale. Dans son traité politique De Monarchia, de 1311, Dante affirmait : « Le genre humain peut être gouverné par un prince suprême unique, le monarque. » Cette thèse des gibelins partisans de l'Empire se révèle impraticable, car elle... -
TACITE (55 env.-120)
- Écrit par Alain MICHEL
- 3 701 mots
...destin et des dieux une attitude probabiliste (Annales, VI, xxii), ou qu'il formule ce qui constitue sa plus grande innovation dans l'ordre de la pensée politique : à ses yeux, la théorie aristotélicienne de la constitution mixte, heureux mélange de démocratie, d'oligarchie, de monarchie, dans laquelle...