PHILOSOPHIE
Articles
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LA RÉPUBLIQUE, Platon - Fiche de lecture
- Écrit par François TRÉMOLIÈRES
- 822 mots
- 1 média
...idéal ; le sage y participe, mais du dehors : le modèle qu'a exposé Socrate lui permet du moins, « en le regardant, de se gouverner lui-même » (592b). Est-ce que l'enjeu n'est pas, dès lors, la philosophie elle-même, dont La République produit l'acte de naissance ? Le livre X et dernier... -
RIEN (philosophie)
- Écrit par Jean GREISCH
- 1 252 mots
« Non, rien de rien, non, je ne regrette rien... » : tout le monde, ou presque, connaît la chanson d'Édith Piaf. Quel sort les penseurs doivent-ils réserver au « rien » ? S'agit-il d'un signifiant vide, indicible et impensable, voire d'une puissance de mystification, qui entraîne la ...
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SCEPTICISME
- Écrit par Jean-Paul DUMONT
- 7 747 mots
Le terme de scepticisme a fini par désigner aujourd'hui, dans la langue commune, une attitude négative de la pensée. Le sceptique passe volontiers non pas seulement pour un esprit hésitant ou timoré, ne se prononçant sur rien, mais pour celui qui, quoi qu'il arrive ou quoi que l'on puisse dire,...
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SCHOPENHAUER ARTHUR (1788-1860)
- Écrit par Jean LEFRANC
- 3 163 mots
- 1 média
Il n'en résulte pas que laphilosophie doive faire place à l'art ou se transformer en philosophie de la musique ; mais le rapport du philosophe et de l'artiste est posé en termes nouveaux. « Si la philosophie a été longtemps cherchée en vain, c'est qu'on voulait la trouver par la voie d'une science... -
SCIENCE (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 3 558 mots
S’interroger sur le savoir objectif, c’est préciser les relations qu’il entretient avec les autres types de discours, en particulier avec lediscours philosophique, dans la mesure où, dès l’origine et tout au long de l’histoire, philosophie et sciences ont eu partie liée. Il n’y a pas eu... -
SCIENCE, notion de
- Écrit par Jean-Paul THOMAS
- 1 954 mots
- 1 média
La science désigne traditionnellement, pour les philosophes, une opération de l'esprit permettant d'atteindre une connaissance stable et fondée. Platon (428 env.-env. 347 av. J.-C.) oppose ainsi, dans le livre V de La République, la science et l'opinion, cette dernière réputée changeante...
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SCIENCES ET PHILOSOPHIE
- Écrit par Alain BOUTOT
- 17 717 mots
- 6 médias
La science et la philosophie furent longtemps inséparables. Dans l'Antiquité, la philosophie représentait la science suprême, celle « des premiers principes et des premières causes ». Les autres sciences, et notamment la physique, recevaient d'elle leurs fondements. Cette alliance s'est trouvée brisée...
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SCIENCES HUMAINES
- Écrit par Edmond ORTIGUES
- 10 274 mots
- 2 médias
...la séparer des mathématiques nous ramène à une situation antérieure aux Principiamathematica d'Alfred North Whitehead et de Bertrand Russell. La philosophie, pour sa part, se trouve rangée parmi les sciences humaines, ce qui reflète assez bien la décadence intellectuelle qui a suivi en France... -
SENS (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 3 158 mots
Laphilosophie grecque a placé le langage au centre de ses préoccupations, et au sein du langage le problème de la signification. On peut classer les principales théories du langage des penseurs grecs en fonction des deux registres de la notion de « sens » dont nous sommes partis. Pour les ... -
SENS COMMUN
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 1 180 mots
La langue ordinaire assimile bon sens et sens commun : une même faculté de juger avec pertinence des situations concrètes, une même estimation de ce qui est réel et de ce que le réel rend possible ; également une mesure de ce qui « fait sens », selon des critères psychologiques et sociologiques...
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SIGNE ET SENS
- Écrit par Paul RICŒUR
- 7 784 mots
- 1 média
Une longue histoire du problème du signe et du sens a plutôt enseigné à ne pas relier les deux sphères de la pensée et du langage et même à les séparer. Dans le Cratyle, Platon s'interroge longuement sur la « justesse » des mots ; il renvoie dos à dos les deux protagonistes dont l'un veut... -
SITUATION, philosophie
- Écrit par Henry DUMÉRY
- 203 mots
La situation, ou situs, était une des dix catégories (concepts fondamentaux) d'Aristote : par exemple, être couché, être assis. Mais ce sont les philosophes contemporains (également les sociologues) qui ont élargi cette notion et imposé son crédit. Au sens le plus large, la situation est un état...
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SOCIÉTÉ (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 3 584 mots
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SOCRATE (469-399 av. J.-C.) ET ÉCOLES SOCRATIQUES
- Écrit par Jacques BRUNSCHWIG
- 2 736 mots
- 1 média
Socrate n'est pas un philosophe parmi les autres ; il est le totem de la philosophie occidentale. En chaque pensée qui s'éveille et s'interroge, il revit ; en chaque pensée qu'on humilie ou qu'on étouffe, il meurt à neuf. La place exceptionnelle qu'il tient dans notre culture est celle du héros...
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STOÏCISME
- Écrit par Jacques BRUNSCHWIG et Urs EGLI
- 7 436 mots
- 2 médias
Contrairement à la plupart des doctrines philosophiques, le stoïcisme ne tire son nom ni de celui de son fondateur, comme le platonisme, ni de celui de son concept central, comme l'existentialisme, mais simplement de celui de l'endroit où sa voix s'est fait entendre pour la première fois : c'est...
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SUBSTANCE
- Écrit par Robert MISRAHI
- 5 343 mots
Une idée reçue particulièrement tenace occupe le devant de la scène philosophique depuis l'époque du positivisme d'Auguste Comte, c'est-à-dire depuis plus d'un siècle : l'idée selon laquelle la métaphysique serait morte avec Kant, à la fin du xviiie siècle, pour...
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SUICIDE
- Écrit par Baldine SAINT GIRONS
- 3 225 mots
- 1 média
Le suicide trahit au premier chef le désir de surmonter l'irréversibilité, mais dans l'antécédence. « C'est parfois la peur de la mort qui pousse les hommes à la mort », disait Épicure. Mais qu'est-ce que cette crainte de la mort, sinon l'attente d'un sort inévitable ? Aussi...
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SUR LA PEINTURE (G. Deleuze) - Fiche de lecture
- Écrit par François DOSSE
- 975 mots
...cours : « On dirait que les clichés sont déjà sur la toile avant même qu’ils aient commencé. » Deleuze recherche ici ce que la peinture peut apporter à la philosophie, en quoi elle peut conforter des concepts éclairants, en quoi elle est susceptible de « former des concepts qui sont en rapport direct avec... -
SYNTHÈSE, philosophie
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 343 mots
Pour présenter la synthèse, on s'inspirera plus particulièrement de deux philosophes qui ont fait d'elle un moment essentiel de la pensée : Kant et Hegel. Kant introduit la distinction entre les jugements analytiques, qui élucident et expliquent un concept sans communiquer d'information...
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TEMPORALITÉ
- Écrit par Henry DUMÉRY
- 315 mots
Terme abstrait, mais qui se veut concret. La temporalité est le temps vécu par la conscience, celui dont elle fait l'expérience et qui déploie, à partir du présent (seul moment que saisisse une attention opérante), un passé qui est fait de rétentions utilisées comme acquis et...