EXISTENCE PHILOSOPHIES DE L'
Articles
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JANKÉLÉVITCH VLADIMIR (1903-1985)
- Écrit par Pierre-Alban GUTKIN-GUINFOLLEAU
- 3 310 mots
- 1 média
...morale de Jankélévitch obéit à des principes aussi simples qu’exigeants et invariables. Pour lui, toute philosophie qui n’aurait pas pour objet privilégié l’existence dans sa dimension concrète manque à son devoir. L’exercice philosophique contribue, par l’analyse des expériences qui lui sont communes,... -
JASPERS KARL (1883-1969)
- Écrit par Jeanne HERSCH
- 2 616 mots
- 1 média
Sans recours ultime à l'objectivité, la tentative de confrontation qui s'engage d'existence à existence diffère de celle où s'opposent parfois les hypothèses des savants. Certes, l'existence parle à l'existence le langage de la raison, car c'est le seul langage commun mis à la disposition des hommes.... -
KIERKEGAARD SØREN (1813-1855)
- Écrit par Jean BRUN
- 3 439 mots
- 1 média
Kierkegaard a eu une grosse influence sur un bon nombre de philosophes contemporains, qu'ils soient croyants ou non : Karl Jaspers, Martin Heidegger, Gabriel Marcel, Jean-Paul Sartre. Certains termes du philosophe danois comme « nausée », « angoisse », « existant » sont tombés aujourd'hui dans...
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LANGAGE PHILOSOPHIES DU
- Écrit par Jean-Pierre COMETTI et Paul RICŒUR
- 23 538 mots
- 9 médias
...à partir de structures d'anticipation. Ce concept d'interprétation est si important dans Sein und Zeit que l'entreprise entière en quoi consiste l'analyse existentiale est elle-même une sorte de « phénoménologie herméneutique », en raison du caractère oublié, dissimulé, caché des structures fondamentales... -
LÉVINAS EMMANUEL (1905-1995)
- Écrit par Jean GREISCH
- 3 191 mots
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MACQUARRIE JOHN (1919-2007)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 324 mots
Théologien britannique, John Macquarrie mêla les philosophies de l'existence à la pensée chrétienne orthodoxe afin de produire une analyse structurelle et systématique de la théologie chrétienne. Né à Renfrew, non loin de Glasgow, Macquarrie fréquente l'université de cette dernière ville,...
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MAL
- Écrit par Étienne BORNE
- 5 223 mots
...mal : physique, moral, métaphysique –, c'est le malheur irréparable ou le crime inexpiable qui amènent à se demander si, du mal dans l' existence, on ne devrait pas conclure au mal de l'existence ; celle-ci serait alors totalement absurde et injustifiable ; cette angoisse insupportable... -
MARCEL GABRIEL (1889-1973)
- Écrit par Lucien JERPHAGNON
- 1 136 mots
L'affirmation centrale est que l'existence se donne à l'expérience unique de chaque conscience comme inépuisable et, à la limite, inexprimable. Elle englobe l'homme, qui s'y surprend engagé et qui découvre du même coup qu'il ne la saurait objectiver totalement, ni la réduire en concepts... -
MERLEAU-PONTY MAURICE (1908-1961)
- Écrit par Alphonse DE WAELHENS
- 3 511 mots
- 1 média
...même moment, cette assomption et cette prise en charge font de celui qui les exerce un sujet. Il serait donc peu adéquat de définir l'homme et son existence par la conscience en tant que telle. En fait, la transcendance constitutive du comportement significatif appelle « la notion d'une vie de la... -
MISRAHI ROBERT (1926-2023)
- Écrit par Fabrice GUEHO
- 792 mots
Né à Paris le 3 janvier 1926, le philosophe français Robert Misrahi grandit dans une famille juive venue de Turquie. Malgré la misère qu’il décrit dans La Nacre et le Rocher(2012), son autobiographie, il travaille sérieusement à l’école primaire qu’il préfère à toute éducation religieuse,...
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MOI
- Écrit par Catherine CLÉMENT et Henry DUMÉRY
- 12 459 mots
...s'agit du même. Le cogito, le « je pense », reconquiert sur le scepticisme, non pas l'être, mais la certitude du « je suis », c'est-à-dire l'existence du sujet qui pense (de la « chose pensante »), l'existence du sujet en tant qu'il pense, pendant le temps qu'il pense. -
MORT - Les interrogations philosophiques
- Écrit par René HABACHI
- 7 550 mots
Plus que tout autre, Heidegger fait de la temporalité l'étoffe même de l'existence. Dès qu'il s'éveille à lui-même, le Dasein est candidat à sa mort et sa vie croît à l'ombre de son deuil. De là, cette structure fondamentale de l'« être-pour-la-mort », plongeant dans... -
NÉANT
- Écrit par Jean LEFRANC
- 3 220 mots
On voit combien le rapprochement (pourtant souvent fait) avec l'analyse platonicienne du Sophiste doit être limité. Il s'agissait pour Platon de définir le sophiste comme celui qui fait être ce qui n'est pas. Contre l'aphorisme de Parménide, il faut donc affirmer la possibilité du faux dans... -
ONTOLOGIE
- Écrit par Paul RICŒUR
- 15 658 mots
- 1 média
...partir de descriptions de caractère beaucoup plus existentiel ; le pacte, en effet, est ici entre être et existence plutôt qu'entre être et phénomène ; par existence, il faut entendre, comme chez Kierkegaard, le surgissement concret de l'individu humain, considéré à la fois dans son incarnation physique et... -
ORTEGA Y GASSET JOSÉ (1883-1955)
- Écrit par Bernard SESÉ
- 2 183 mots
...pensée original qui constitue le noyau essentiel de sa philosophie. Aux confins de l'idéalisme et du réalisme, dont il cherche à réduire l'antinomie, Ortega, tâchant de déchiffrer l'expérience humaine, invente une vérité nouvelle qu'exprime la formule aphoristique célèbre : « Je suis ... -
PASSION
- Écrit par Baldine SAINT GIRONS
- 6 844 mots
« Il est impossible d'exister sans passion », non parce que toute action présuppose une passion, mais parce que seul un intérêt passionné peut vouer le sujet à exister pleinement, c'est-à-dire à pénétrer son existence par la conscience. Il faut donc réfléchir à la signification... -
PHÉNOMÉNOLOGIE
- Écrit par Renaud BARBARAS et Jean GREISCH
- 7 242 mots
- 2 médias
..., il s'agit bien d'une tâche à accomplir car, si la corrélation est mise en œuvre, elle n'est pas encore thématisée pour elle-même. S'il est clair que le donné individuel repose sur un sens, il reste à interroger l'être de ce sens ; en outre, le statut de la conscience et de ses vécus... -
RIEN (philosophie)
- Écrit par Jean GREISCH
- 1 252 mots
« Non, rien de rien, non, je ne regrette rien... » : tout le monde, ou presque, connaît la chanson d'Édith Piaf. Quel sort les penseurs doivent-ils réserver au « rien » ? S'agit-il d'un signifiant vide, indicible et impensable, voire d'une puissance de mystification, qui entraîne la ...
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ṢADRĀ SHĪRĀZĪ (1572-1640)
- Écrit par Jean-Pierre DUCASSÉ
- 1 909 mots
...qu'il lise Avicenne ou Sohrawardī, Mollā Ṣadrā inverse la visée traditionnelle d'une métaphysique qui affirmait la primauté de l'essence par rapport à l' existence. À l'encontre de la métaphysique des essences héritée d'al-Fārābī et d'Avicenne, il pose une métaphysique de l' être, à... -
SARTRE JEAN-PAUL (1905-1980)
- Écrit par Jacques LECARME et Juliette SIMONT
- 8 894 mots
- 2 médias
...ses synthèses, pour empêcher qu'elle n'érige son unité de fait en une unité de droit. Car il n'y a jamais légitimité de l'expérience ou de l'existence. C'est là l'intuition centrale de La Nausée (1938), celle de la contingence, dont en-soi et pour-soi, dans la déstabilisation...