UN PHILOSOPHIES DE L'
Articles
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UN PHILOSOPHIES DE L'
- Écrit par Jean TROUILLARD
- 3 729 mots
« Comment faire pour que le Tout soit un et que chaque être soit un en soi-même ? » Cette antique formule orphique contient le problème essentiel de la philosophie. Celle-ci est divisée entre deux exigences antithétiques, celle de l'unité et celle de la diversité, qu'il est aussi impossible...
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ADVAITA
- Écrit par Jean FILLIOZAT
- 1 551 mots
L'advaita, dont le nom signifie « non-dualité », est une des doctrines majeures de la philosophie indienne, et la forme la plus répandue de la philosophie dite Vedānta, aboutissement du Savoir par excellence. Les advaitavạ̄din sont ceux qui professent la doctrine selon laquelle il...
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ANAXAGORE (env. 500-428 av. J.-C.)
- Écrit par Fernando GIL et Pierre-Maxime SCHUHL
- 1 859 mots
- 1 média
Dans le jeu entre l'un et le multiple, au cœur de la pensée préaristotélicienne, Anaxagore annonce une philosophie « systémique » qui trouvera son aboutissement chez les stoïciens (systema est un terme technique stoïcien). Aristote range Anaxagore et Empédocle parmi « ceux qui posent... -
ANTIQUITÉ - Naissance de la philosophie
- Écrit par Pierre AUBENQUE
- 11 137 mots
- 8 médias
...influencé par les religions orientales, mais on peut voir tout aussi bien dans sa philosophie un platonisme poussé jusqu'à ses extrêmes conséquences. Le problème de Plotin est de surmonter l'opposition platonicienne de l'Un et du multiple en engendrant le multiple à partir de l'Un. Cette génération... -
ARISTOTE (env. 385-322 av. J.-C.)
- Écrit par Pierre AUBENQUE
- 23 786 mots
- 2 médias
...À un tel être il ne peut proprement rien arriver. Réciproquement, la prise en considération du mouvement amène à reconnaître que l'être est à la fois un et multiple : un en acte et multiple en puissance. Les Éléates achoppaient également devant cette difficulté : comment du non-être... -
BRADLEY FRANCIS HERBERT (1846-1924)
- Écrit par Jean WAHL
- 3 615 mots
La réalité doit être une, ce qui ne signifie pas qu'elle exclut la diversité, mais bien au contraire qu'elle l'inclut. Elle a une surabondance dans laquelle toutes les incohérences partielles sont résolues et restent cependant comme une harmonie plus haute. Tel est donc le premier point qui porte sur... -
BRUNO GIORDANO (1548-1600)
- Écrit par Jean SEIDENGART
- 5 290 mots
...qui sépare l'essence de l'être (c'est-à-dire Dieu de l'Univers) n'est qu'une distinction de raison : Distinguitur autem essentia ab esse tantum logice. En réalité, la substance est une, mais, si l'on parle de Dieu pris à part, on l'isole abstraitement (logice) et l'on risque d'en faire une... -
CRÉATION - La création dans les synthèses philosophico-religieuses
- Écrit par Stanislas BRETON
- 4 061 mots
...», spatial ou matériel, qu'ils entendent soit au sens d'un « dynamisme infini localisant les choses », soit au sens d'une puissance de vie illimitée. Pour le néo-platonisme, qui différencie plus nettement les niveaux de procession, l'Un, principe radical, transcende toute nature. Il est au-delà de l'essence,... -
DAMASCIUS (470 env.-env. 544)
- Écrit par Pierre HADOT
- 364 mots
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DÉMIURGE
- Écrit par Alain DELAUNAY
- 972 mots
La notion de démiurge revient à penser la réalité comme une création, puis de réduire celle-ci à une fabrication. L'histoire des civilisations et la continuité des traditions culturelles montrent que le thème du démiurge est largement réparti et singulièrement constant au cours de l'histoire...
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DIEU - Problématique philosophique
- Écrit par Jacques COLETTE
- 5 676 mots
Les pensées de l'Un, animées par la méditation du Parménide de Platon, inspireront les doctrines chrétiennes de la divinité ineffable (Denys), de sa présence dans l'âme. Mais cet Un absolu, dégagé de toute relation, est alors pensé comme au-delà de l'intelligible et de l'intellect, et il faut... -
DIFFÉRENCE, philosophie
- Écrit par Alfredo GOMEZ-MULLER
- 1 541 mots
Avant de devenir une catégorie centrale de la réflexion éthique, politique et anthropologique, la notion de différence a longtemps été comprise d'une manière négative. Dans la philosophie de la Grèce antique, et, en particulier, dans la pensée de Platon et d'Aristote, la différence...
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DU BEAU, ENNÉADES I, 6 et V, 8, Plotin - Fiche de lecture
- Écrit par Daniel RUSSO
- 962 mots
La dualité de l'homme est celle qui partage son âme : ici-bas, elle se dissipe ; « là-bas », elle se ramasse, au contraire. Par « là-bas », Plotin entend non pas un lieu, mais le « Tout » de l'intelligible, qui consiste en l'unité de tous les intelligibles. La fin de toute activité humaine est... -
ÉLÉATES (VIe-Ve s. av. J.-C.)
- Écrit par Encyclopædia Universalis et Henri Dominique SAFFREY
- 1 041 mots
...d'autres deux, « quant à notre tribu éléate, qui a commencé avec Xénophane et même plus anciennement encore (c'est-à-dire, qui est d'une antiquité vénérable et quasi divine), elle expose que ce que l'on nomme tout estun ». C'est pourquoi l'éléatisme apparaît comme le premier monisme en philosophie. -
EMPÉDOCLE (env. 490-env. 430 av. J.-C.)
- Écrit par Jean BOLLACK
- 2 911 mots
- 1 média
...destiné à rattacher le temps des choses à la forme sphérique, intemporelle et paradigmatique de l'Être. Héritier de la dialectique de Parménide, opposant l'Être un au vivant multiple, Empédocle maintient l'antinomie, mais l'explication ne se réfère pas principalement à l'exclusion mutuelle des termes.... -
ENNÉADES, Plotin - Fiche de lecture
- Écrit par François TRÉMOLIÈRES
- 841 mots
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ESTHÉTIQUE - Histoire
- Écrit par Daniel CHARLES
- 11 892 mots
- 3 médias
À ce dualisme pythagoricien (et héraclitéen) du voiler et du dévoiler répond la doctrine éléate. L'Être est lisse, sans partage ; il n'y a pas lieu de le scinder. Mais, si l'Être est un, comment – chez Parménide le premier – le poète pourra-t-il énoncer plus, et autre chose, que ce qui, précisément,... -
FĀRĀBĪ AL- (872-950)
- Écrit par Yves MARQUET
- 1 264 mots
Pour Fārābī, dix intellects ont émané les uns des autres à partir de Dieu : les neuf « causes secondes » et l'« intellect actif ». Chacune des causes secondes a produit l'intellect à elle subordonné (la neuvième cause seconde produisant l'intellect actif, ou dixième intellect), ainsi qu'une ... -
FINITUDE
- Écrit par Henry DUMÉRY
- 552 mots
Dans la philosophie grecque, fini et infini forment couple ; ils rendent compte de deux aspects du réel. Le fini, c'est le degré de détermination d'une notion ou d'une chose, ce qui fait qu'elle a un caractère précis, achevé dans son ordre. L'infini, c'est le degré d'indétermination d'une notion...
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HEGEL GEORG WILHELM FRIEDRICH (1770-1831)
- Écrit par Jacques d' HONDT et Yves SUAUDEAU
- 11 852 mots
- 1 média
L'un se différencie en lui-même par lui-même. Il est donc de bonne méthode, devant tout objet, de rechercher heuristiquement l'unité dont il résulte par division, et de quelle division il sera affecté à son tour. Cette recherche ne peut conduire, en toute rigueur, qu'à des hypothèses, sauf en cas de... -
HERMAPHRODITE
- Écrit par Alain DELAUNAY
- 1 150 mots
L'enjeu philosophique du symbolisme de l'hermaphrodite est tout entier présent dans un aphorisme de l'alchimiste Heinrich C. Khunrath : « De l'Un grossier et impur naît un Un extrêmement pur et subtil. » L'hermaphrodite symbolise le processus de métamorphose...