NATURE PHILOSOPHIES DE LA
Articles
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LA MORT DE LA NATURE (C. Merchant) - Fiche de lecture
- Écrit par Gabriel GACHELIN
- 1 298 mots
- 1 média
Carolyn Merchant (née en 1936) est professeure d’histoire environnementale, de philosophie et d’éthique à l’université de Californie à Berkeley. Écologiste, profondément marquée par la lecture de Silent Spring (1962) de Rachel Carson, elle dit s’être forgé un système de pensée au travers...
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LIBERTÉ (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 2 520 mots
...inadéquates, c’est une impossibilité radicale. Rendre nos pensées plus adéquates à la réalité, c’est en même temps mettre notre corps en harmonie avec la Nature. Il y a là un caractère prodigieusement libérateur de la doctrine spinoziste. Alors que constater mon ignorance peut engendrer une démarche positive... -
MATÉRIALISME
- Écrit par Georges GUSDORF
- 3 912 mots
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... comme inutile et d'ailleurs inintelligible. La substance pensante représente une superstructure qui pose plus de problèmes qu'elle n'en résout. La nouvelle philosophie de la nature sera résolument moniste, c'est-à-dire qu'elle ne reconnaîtra, dans la réalité totale, qu'un principe unique d'action,... -
MATIÈRE/ESPRIT (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 3 374 mots
...elle est comme une « puissance » qui cherche à s’accomplir et qui ne parviendra à cet accomplissement que lorsqu’elle sera informée en fonction de sa nature. C’est un modèle biologique qui inspire Aristote : l’œuf tend à devenir poule. Tout dans la nature aspire à atteindre sa perfection, son « entéléchie... -
MÉCANISME, philosophie
- Écrit par Joseph BEAUDE
- 5 210 mots
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Le mécanisme est une philosophie de la nature selon laquelle l'Univers et tout phénomène qui s'y produit peuvent et doivent s'expliquer d'après les lois des mouvements matériels. « Ma philosophie, écrivait Descartes à Plempius, ne considère que des grandeurs, des figures et des mouvements comme...
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NATURE / CULTURE (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 2 454 mots
« L’homme du monde est tout entier dans son masque. N’étant presque jamais en lui-même, il y est toujours étranger, et mal à son aise quand il est forcé d’y entrer. Ce qu’il est n’est rien, ce qu’il paraît est tout pour lui. » Cette affirmation, que l’on peut lire au livre IV d’...
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NATURE WRITING, littérature
- Écrit par Yves-Charles GRANDJEAT
- 3 665 mots
- 3 médias
La prise de conscience croissante, par le grand public et par les politiques, de l’urgence de la crise climatique et écologique qui menace notre planète nourrit un intérêt croissant pour les « écrivains de la nature », soit en anglais, puisque cette tradition nous vient principalement des États-Unis,...
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NOTES SUR LA NATURE, LA CABANE ET QUELQUES AUTRES CHOSES (G. A.Tiberghien) - Fiche de lecture
- Écrit par Jean-Marc BESSE
- 1 013 mots
L'intérêt que Gilles A. Tiberghien porte aux cabanes n'est pas nouveau. Dans un ouvrage précédent, Nature, art, paysage (Actes Sud-École nationale supérieure du paysage-Centre du paysage, Arles-Versailles, 2001), il avait déjà, en philosophe et historien de l'art, rendu ses lecteurs...
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OPPOSITION CONCEPT D'
- Écrit par Émile JALLEY
- 18 859 mots
- 4 médias
...les travaux de son époque, en particulier dans les sciences de la nature, Schelling applique l'arsenal des concepts fichtéens à la construction d'une philosophie de la nature qui lui paraît devoir servir de base nécessaire, en raison même de la précession chronologique de la nature, à une philosophie... -
PANTHÉISME
- Écrit par Robert MISRAHI
- 7 628 mots
...parties, et par conséquent l'affirmation qui nie et la négation qui affirme. Il précède en cela Hegel, qui, par le mouvement du négatif au cœur de la Nature totale, fait surgir l' Esprit, et, au terme du devenir de cet Esprit, au terme de l'histoire de la conscience, instaure la Substance. Comme Concept,... -
PHILOSOPHIE
- Écrit par Jacques BILLARD , Jean LEFRANC et Jean-Jacques WUNENBURGER
- 21 137 mots
- 10 médias
...conceptions de la nature (M. Heidegger, J.-P. Sartre), au profit de spéculations idéalistes à partir du langage, s'est vue contrariée, depuis quelque temps, par une production croissante de modèles épistémologiques et de conceptions philosophiques de la nature par les scientifiques eux-mêmes. En conséquence, certains... -
PHYSIS
- Écrit par Pierre AUBENQUE
- 3 786 mots
Physis (ϕ́υσις) est un des concepts fondamentaux de la philosophie grecque. Les Romains l'ont traduit par natura, mais le concept moderne de nature s'est trouvé engagé dans un certain nombre d'emplois, et surtout dans une série d'oppositions (nature et esprit, nature...
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PIC DE LA MIRANDOLE (1463-1494)
- Écrit par Jean-Claude MARGOLIN
- 4 891 mots
- 1 média
La métaphysique et la théologie – mieux vaudrait dire, d'après ce qu'on a vu, la philosophie spéculative – occupant la première place, la philosophie naturelle n'aura droit qu'à la seconde. Mais plus intéressante que le contenu de cette philosophie de la nature est la conception typique que le... -
RITTER JOHANN WILHELM (1776-1810)
- Écrit par Georges KAYAS
- 206 mots
Physicien et chimiste allemand né à Samitz (Silésie) et mort à Munich. Autodidacte, Johann W. Ritter se rend à Iéna, à l'âge de dix-neuf ans, pour étudier la physique et la chimie ; il devient l'un des partisans de la Naturphilosophie naissante.
Il réalise plusieurs expériences...
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SCHELLING FRIEDRICH WILHELM JOSEPH VON (1775-1854)
- Écrit par Jean-François MARQUET
- 4 143 mots
...transcendantale » issue de la Wissenschaftslehre, en même temps, il s'initie aux sciences naturelles, et publie coup sur coup les Idées pour une philosophie de la nature (Ideen zu einer Philosophie der Natur, 1797), qui n'obtiennent qu'un succès assez mitigé, et L'Âme du monde... -
SCIENCE (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 3 563 mots
Il faudra attendre deux millénaires pour que les sciences de la nature voient le jour, probablement parce que les Grecs, qui disposaient pourtant de tout l’arsenal mathématique qui les aurait rendues possibles, considéraient que notre Terre était chaotique et que seul le ciel était mathématisable.... -
SCIENCES ET PHILOSOPHIE
- Écrit par Alain BOUTOT
- 17 713 mots
- 6 médias
..., ce qui devait s'avérer rapidement faux. D'une façon générale, à en croire le témoignage du physicien Hermann Helmholtz, au xixe siècle, « la philosophie hégélienne de la nature sembla, à dire le moins, absolument dénuée de sens aux yeux des praticiens des disciplines naturalistes. De tous... -
SCIENCES - Science et christianisme
- Écrit par Jacques ROGER
- 4 121 mots
À la fin du xviie siècle, la nouvelle science avait triomphé, et un accord nouveau s'établit entre les Églises chrétiennes et la nouvelle « philosophie naturelle ». La nature était devenue un immense mécanisme, comme une gigantesque horloge ; et la perfection de ce mécanisme démontrait... -
HISTOIRE DES SCIENCES ET DES SAVOIRS (dir. D. Pestre)
- Écrit par Gabriel GACHELIN
- 1 170 mots
...le temps et souvent dans des espaces géographiques qui dépassent largement l’Europe et ses alentours. Par exemple, des changements dans la conception de lanature étudiés dans le remarquable article « Philosophie de la nature et philosophie naturelle (1500-1750) », écrit par Lorraine Daston. -
SPINOZA BARUCH (1632-1677)
- Écrit par Robert MISRAHI
- 12 159 mots
- 1 média
...que transcendant. L'Être premier et parfait sur lequel doit d'abord réfléchir le philosophe n'est pas un autre être que le monde même, c'est-à-dire la Nature ; et cet Être est premier non pas au sens chronologique, mais au sens logique et ontologique : il faut considérer ce qui, dans l'Être, fait qu'il...