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PLATON (env. 428-env. 347 av. J.-C.)

Articles

  • ATLANTIDE

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    • 537 mots

    Île dont parle Platon dans le Timée et le Critias, l'Atlantide se serait située au-delà des colonnes d'Hercule (Gibraltar) et aurait été engloutie par un cataclysme gigantesque, que Le Politique tente d'expliquer par les révolutions astrales chères aux Anciens. Ces événements, dont...

  • AUTORITÉ

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    • 2 800 mots
    • 11 médias
    À l'origine, la philosophie politiquede Platon (— 428-347) a apporté une contribution décisive en posant en des termes essentialistes une conception du pouvoir en rupture avec le contractualisme dominant des sophistes, de Protagoras (~490-420) à Lycophron, élève de Gorgias (~480-374). Pour ces...
  • ĀYURVEDA

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    • 2 240 mots
    ...figurent dans la collection hippocratique. Le traité Des vents de cette collection enseigne la même doctrine pneumatiste que l'Āyurveda. Le Timée de Platon décrit une théorie semblable à celle du tridoṣa et qui est isolée dans la tradition médicale grecque. Les concordances, poussées jus-qu'au...
  • BIBLE - L'inspiration biblique

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    • 4 564 mots
    • 1 média
    ...Muse, dis-moi [...], déesse née de Zeus, conte ces aventures. Et l'Iliade commence ainsi : « Chante la colère, déesse du fils de Pélée. » Chez Platon, le concept d'inspiration reçut un éclairage ample et précis, sous les deux aspects de « possession » et de « souffle divin ». Ainsi, Ion est déclaré...
  • BIEN, philosophie

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    • 6 623 mots
    • 1 média
    ...poursuite du bonheur et de l'accès à la vertu. Les philosophes antiques l'ont défendue contre les objections communes qui leur étaient opposées. Polos et Calliclès, les interlocuteurs de Socrate dans le Gorgias de Platon, rappellent que souvent les tyrans et les hommes méchants sont les plus heureux...
  • BONHEUR

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    • 7 880 mots
    Le bonheur est désirable, montrait Aristote, suprêmement désirable, et c'est ce qui le définit. Mais qu'est-ce que le désir ? Platon, dans Le Banquet, avait déjà répondu. Le désir est manque : « Celui qui désire désire une chose qui lui manque et ne désire pas ce qui ne lui manque pas. »...
  • BONHEUR (notions de base)

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    • 2 593 mots
    ...tout est soumis. Celui qui ne parvient pas à vivre selon la nature n’est pas responsable de son malheur puisque, suivant l’adage socratique rappelé par Platon, « nul n’est méchant volontairement ». Le bonheur antique est en parfaite harmonie avec l’étymologie signalée en préambule : mieux vaut être né...
  • CASSIN BARBARA (1947- )

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    • 995 mots
    • 1 média
    ...l’origine sa thèse de doctorat d’État et sans doute son ouvrage personnel le plus important. Elle y poursuit l’idée que les philosophes classiques que sont Platon et Aristote ont maintenu aux marges tout ce qui ne prétendait pas être la simple expression de l’être – ces disciplines que précisément Barbara...
  • CAUSALITÉ

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    • 12 987 mots
    • 3 médias
    La causalité constitue un principe dont les philosophes de l'Antiquité ont donné plusieurs formulations. Platon l'énonce ainsi : « Tout ce qui naît naît nécessairement par l'action d'une cause » et précise : « car il est impossible que quoi que ce soit puisse naître sans cause » (...
  • CERCLE, symbolisme

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    • 659 mots

    Le cercle est une figure qui exerce une réelle fascination sur l'imagination humaine. Ce fait ne peut être réduit à une simple dimension subjective ; il reflète tout autant une dimension objective, constituant ainsi l'un des archétypes les plus universels.

    C'est à travers la...

  • CHALCIDIUS (1re moitié IVe s.)

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    • 130 mots

    C'est principalement grâce à Chalcidius que le Moyen Âge latin a dû la connaissance relative qu'il eut de Platon. Ce philosophe néo-platonicien, probablement chrétien, avait, en effet, établi une traduction latine d'une partie du Timée qui, accompagnée d'un commentaire, allait...

  • CONNAISSANCE

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    • 9 106 mots
    • 1 média

    La connaissance désigne un rapport de la pensée à la réalité extérieure et engage la notion de vérité comme adéquation de l'esprit et de la chose. Par extension, le terme connaissance désigne le contenu de la pensée qui correspond à la nature de la chose visée, et s'oppose à ...

  • CONSENSUS

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    • 2 723 mots
    ...membres, et qui dit la hantise du corps morcelé. C'est entre ces deux extrêmes que se situe la réalité du consensus, comme le montrait déjà Aristote contre Platon qui, dans le livre V de la République, écrivait : « Peut-on citer pour l'État un plus grand mal que celui qui le divise et d'un seul...
  • CORPS - Soma et psyché

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    • 3 217 mots
    ...médecine et celui de la psychologie. La pensée platonicienne mérite d'être toujours considérée avec ses implications théologiques, physiques, politiques ; et la notion de psyché, telle que Platon l'entend, est loin de représenter la forme restrictive sous laquelle on la conçoit aujourd'hui.
  • CORPS (notions de base)

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    • 3 102 mots

    Durant plus de deux millénaires, dans le monde occidental, le corps n’a guère fait l’objet de réflexions philosophiques si ce n’est de façon négative, en tant qu’entité faisant obstacle aux intentions de l’âme. La religion orphique (liée au culte ésotérique d’Orphée), très présente dans la Grèce...

  • COULEURS, histoire de l'art

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    • 10 328 mots
    • 2 médias
    ...la couleur dans l'art est formulée par les philosophes grecs et se développe à la Renaissance avec les théories néo-platoniciennes. Dans le Timée, Platon pensait que les couleurs, comme les formes géométriques simples, sont des jeux de la raison et qu'elles représentent en quelque sorte l'effort de...
  • CRITIQUE D'ART, Antiquité gréco-romaine

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    • 4 815 mots
    ...dans l'ensemble du corps civique qui avaient été, dès le ve siècle, la préoccupation des sophistes. Aussi n'est-il pas étonnant de voir chez Platon une attaque conjuguée contre les sophistes et les peintres qui prétendent vendre à leurs élèves une technique qu'ils présentent comme un savoir,...
  • CROYANCE

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    • 11 987 mots
    Cette équivoque, qui n'a cessé d'intriguer les commentateurs, s'amplifie dans la philosophie platonicienne qui domine notre problème : le règne de la vérité s'appuie sur un modèle mathématique de nécessité, d'immutabilité, d'inconditionnalité, tandis que le règne de l'opinion...
  • CULTURE - Nature et culture

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    • 7 892 mots
    • 2 médias
    ...le rapport de la culture à la nature ? Il consisterait en ceci que la culture humaine fait effort en vue d'une toujours plus adéquate imitatio naturae. Platon fait tenir au politique le discours suivant, adressé aux poètes : « Notre organisation politique tout entière consiste en une imitation de la vie...
  • DÉCADENCE

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    • 9 945 mots
    On sait, d'autre part, que si Platon expose au livre VIII de La République comment les régimes se corrompent, le mal pour lui n'est pas irrémédiable : dans Les Lois, il légifère pour une cité de son temps et multiplie notamment les prescriptions concernant le système d'éducation. Le pessimisme...