PLATON (env. 428-env. 347 av. J.-C.)
Articles
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MORT - Les interrogations philosophiques
- Écrit par René HABACHI
- 7 550 mots
Si le courant des doctrines de la chute est dominé par la figure de Platon, son élaboration philosophique s'inaugure cependant avec les Upanishads et se prolonge, par-delà Origène, jusqu'à Descartes et Malebranche. L'axe qui joint des philosophies aussi différentes est le dualisme... -
MOYEN, philosophie
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 664 mots
Ce qui rend possible et réel l'accomplissement d'une fin. Un débat traditionnel et toujours actuel de la philosophiemorale a pour objet la préséance des moyens ou des fins, leur éventuelle dénaturation réciproque. La structure téléologique de l'action humaine autorise la distinction...
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MYTHE - Épistémologie des mythes
- Écrit par Marcel DETIENNE
- 8 613 mots
- 1 média
...Thucydide et dans le même temps, le savoir totalisant de la philosophie platonicienne procède, avec plus de rigueur encore, à la condamnation de ce que Platon rassemble avec ses contemporains sous le nom de « mythologie » et d'« archéologie ». La critique radicale que La République adresse,... -
NATURE / CULTURE (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 2 454 mots
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NÉANT
- Écrit par Jean LEFRANC
- 3 220 mots
On voit combien le rapprochement (pourtant souvent fait) avec l'analyse platonicienne du Sophiste doit être limité. Il s'agissait pour Platon de définir le sophiste comme celui qui fait être ce qui n'est pas. Contre l'aphorisme de Parménide, il faut donc affirmer la possibilité du faux dans... -
NÉO-PLATONICIENNE D'ATHÈNES ÉCOLE
- Écrit par Henri Dominique SAFFREY
- 1 990 mots
À l'intérieur du vaste mouvement philosophique que l'on désigne globalement sous le nom de néo-platonisme et qui se développe du iiie au vie siècle après J.-C., on distingue des écoles diverses. Fondé à Rome par Plotin, qui y enseigne de 245 à 270, et maintenu vivant sur place...
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NÉO-PLATONISME
- Écrit par Jean TROUILLARD
- 2 993 mots
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NOMBRES SYMBOLIQUE DES
- Écrit par Alain DELAUNAY
- 1 182 mots
De nombreuses études d'ethnologie comme de philosophie comparée, d'histoire des religions comme de psychologie des profondeurs ont montré que la pensée dite « sauvage » comme la connaissancesymbolique présentent une compréhension qualitative du nombre. Cette compréhension...
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NON-ÊTRE
- Écrit par Henry DUMÉRY
- 355 mots
Le non-être n'est pas le néant, si l'on entend par néant la simple absence d'être (l'idée de néant ne surgit qu'après coup, de façon imaginaire, comme suppression de l'être). Au sens le plus fort, le non-être est la part de négativité qui est présente dans le réel ou bien le pouvoir de...
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OBJET
- Écrit par Gilles Gaston GRANGER
- 8 211 mots
...réalité qu'on leur attribue, on distinguera l'orientation réaliste et l'orientation nominaliste. La première pourrait être représentée par Platon chez les Anciens, par Frege chez les Modernes, quoiqu'en des sens fort différents. Elle consiste à considérer les mathemata non pas tant... -
ONTOLOGIE
- Écrit par Paul RICŒUR
- 15 658 mots
- 1 média
C'est cette double transcendance qui fait l'âme de l'ontologie platonicienne. Elle est si essentielle au platonisme que celui-ci a fourni, pour toute l'histoire ultérieure de la métaphysique, le modèle par excellence d'une ontologie qui sépare l'être du devenir, le savoir de l'opinion. Bien plus, avec... -
OSTRACISME
- Écrit par Pierre BOUDOT
- 9 400 mots
- 2 médias
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PARADIGME, philosophie
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 319 mots
Est paradigme ce que l'on montre à titre d'exemple, ce à quoi on se réfère comme à ce qui exemplifie une règle et peut donc servir de modèle. En tant que modèle concret devant guider une activité humaine et lui servir de repère, le paradigme se distingue de l'archétype,...
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LANGAGE
- Écrit par Domenico JERVOLINO
- 1 248 mots
...s'enfermer dans un univers clos de signes. Après Socrate, Platon et Aristote ne cessent de répondre à la contestation de la philosophie par les sophistes : Platon essaie, d'une part, de rejoindre la vérité de l'être, au-delà du langage – ce ne sont pas les noms qui nous font connaître les choses –, de l'autre,... -
MAÎTRES DE SAGESSE (Grèce antique)
- Écrit par Luc BRISSON
- 2 334 mots
...interprétations divergent. Certains penchent pour l'authenticité de l'anecdote, alors que beaucoup d'autres estiment que les thèmes qu'elle met en œuvre trahissent une origine platonicienne et illustrent la conception platonisante qu'on se faisait de Pythagore à l'Académie, peu après la mort de Platon... -
SOPHISTIQUE
- Écrit par Jacques BRUNSCHWIG et Barbara CASSIN
- 6 771 mots
...de toutes choses : de celles qui sont, qu'elles sont, de celles qui ne sont pas, qu'elles ne sont pas » (B 1 D. K.), a, de façon paradigmatique, pour contexte de transmission ou d'interprétation, rien moins, entre autres, que le Théétète de Platon et le livre Γ de la Métaphysique d'Aristote. -
PATRISTIQUE
- Écrit par Pierre HADOT
- 8 799 mots
...d'abord l'idée même de théologie et le plan type d'une théologie systématique, celle-ci comprenant, selon une tradition qui s'esquisse déjà dans Les Lois de Platon, les points suivants : sources de la révélation, parties de la théologie, méthodes propres aux différentes parties, principes fondamentaux du raisonnement... -
PÉDAGOGIE - Pédagogie et pouvoir
- Écrit par Jean-Claude PASSERON
- 4 529 mots
- 1 média
...correspond jamais un effort pour formuler, fût-ce sous forme utopique, le programme institutionnel et politique qui rendrait crédible l'utopie de la visée. Platon avait déjà révélé cet extraordinaire pouvoir de déréalisation qui semble appartenir en propre au mythe pédagogique : Les Lois, testament... -
PHÉDON D'ÉLIS (IVe-IIIe s. av. J.-C.)
- Écrit par Louise LAMBRICHS
- 108 mots
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PHÉNOMÈNE
- Écrit par Jean-Paul DUMONT
- 3 347 mots