PLATON (env. 428-env. 347 av. J.-C.)
Articles
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PHILOSOPHIE
- Écrit par Jacques BILLARD , Jean LEFRANC et Jean-Jacques WUNENBURGER
- 21 137 mots
- 10 médias
...physique ont été assignées la matière et l'énergie, à l'histoire le passé humain. Or, dès que le terme de philosophie apparaît, dans les dialogues de Platon, la dialectique philosophique a un domaine propre, figuré dans les célèbres allégories de la ligne et de la caverne. Remontant d'idée en idée jusqu'à... -
PHILOSOPHIE (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 3 414 mots
...être jugé dans l’infinité du temps. La seconde hypothèse fait de Socrate (env. 469-399 av. J.-C.) le père de la philosophie, et de son disciple Platon (env. 428-env. 347 av. J.-C.), qui a adopté la forme du dialogue opposant des thèses contradictoires, le premier penseur ayant laissé une œuvre... -
PHYSIS
- Écrit par Pierre AUBENQUE
- 3 786 mots
Qu'il s'agisse de contester les lois existantes au nom de la nature ou au contraire de chercher à humaniser la nature par la loi, l'opposition de la physis et du nomos fournissait à la philosophie un instrument privilégié de critique. Mais elle introduisait entre l'homme et la nature... -
PLATONIQUE AMOUR
- Écrit par Marie-Odile MÉTRAL-STIKER
- 733 mots
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PLATONISME MÉDIÉVAL
- Écrit par Jean JOLIVET
- 882 mots
La question du platonisme médiéval étant particulièrement complexe, il faut dire d'abord selon quels partis pris elle est ici traitée. En premier lieu on rangera sous le nom de « platonisme » toute doctrine, d'ensemble ou même de détail, qui se fonde en dernière instance sur les œuvres des auteurs...
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POLITIQUE - La philosophie politique
- Écrit par Éric WEIL
- 10 309 mots
- 1 média
Il s'agit donc de découvrir un mode de vie en commun qui maintienne la paix à l'intérieur au moyen d'une éducation telle que chacun place l'intérêt général au-dessus de son intérêt particulier. Or ce résultat ne peut pas être atteint dans tous les cas ; les hommes, naturellement égoïstes et égocentriques,... -
POUVOIR (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 3 501 mots
Une autre illusion de la philosophie des Lumières a peut-être été de négliger la violence que suppose toute éducation. Platon (env. 428-env. 347 av. J.-C.), quant à lui, est parfaitement lucide à ce sujet, quand il écrit dans son dialogueEuthydème : « Puisque vous voulez qu’il ne soit... -
PRATIQUE ET PRAXIS
- Écrit par Éric WEIL
- 6 698 mots
...construction des temples et des autels, l'astronomie rendait possibles des prédictions astrologiques ou révélait la volonté des dieux. C'est chez Platon que pratique et théorie se séparent et que leur rapport devient problématique. Après Parménide et les pythagoriciens, il se met à chercher ce qui,... -
PRODICOS (entre 470 av. J.-C. et 460-apr. 399 av. J.-C.)
- Écrit par Barbara CASSIN
- 633 mots
Sophiste ionien originaire de Julis, dans l'île de Céos, Prodicos est surtout connu par les dialogues de Platon. Socrate, le louant et le ridiculisant à la fois, dépeint Prodicos comme un frileux Tantale dont, tout omniscient, ou omnisage, et divin qu'il soit, la voix de basse produit un bourdonnement...
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PROPORTION
- Écrit par Philippe BOUDON et Jacques GUILLERME
- 8 236 mots
Laphysique du Timée fait une grande part aux « vertus » formelles de figures régulières, et notamment des cinq corps dits platoniciens, dont la théorie constitue une sorte de prolongement géométrique du pythagorisme arithmétique. On rencontre dans deux de ces corps le rapport irrationnel de la section... -
QU'EST-CE QUE LES LUMIÈRES ? Emmanuel Kant - Fiche de lecture
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 1 136 mots
...apitoyés sur le sort des victimes de manipulateurs habiles, tantôt ils ont défendu l’idée que la masse incapable de juger devait suivre aveuglément les directives d’une élite éclairée. Deux philosophes ont fait exception : Platon (428 env.-env. 347 av. J.C.) et Étienne de La Boétie (1530-1563). -
RAISON
- Écrit par Éric WEIL
- 13 180 mots
- 1 média
De l'enseignement de son maître, Platon retiendra toujours la méthode dialectique (du dialogue) et l'exigence de la cohérence du discours. Mais il ne s'en tiendra pas là. D'abord, l'homme politique doit prendre des décisions, le législateur doit donner une forme à la vie en commun ; ils ne peuvent pas... -
RAISON (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 2 947 mots
Restons en compagnie de Platon, lui qui construit le premier grand édifice rationnel de l’histoire des idées. S’il parvient à le faire, c’est sans doute parce qu’il a été éclairé par Socrate, mais c’est surtout parce qu’il est aussi le premier philosophe à réfléchir sur les relations qui existent entre... -
RATIONALISME
- Écrit par Gilles Gaston GRANGER
- 7 634 mots
...l'organisation de thèses tout à fait diverses, et à certains égards opposées. Ainsi peut-on qualifier de rationalistes, quoique à des titres différents, Platon et Aristote, les épicuriens, les stoïciens, les pyrrhoniens ou sceptiques... Nonobstant les contenus « idéalistes », « empiristes », « conceptualistes... -
RÉALITÉ CONCEPT DE
- Écrit par Jean HAMBURGER
- 4 351 mots
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RÉELS NOMBRES
- Écrit par Jean DHOMBRES
- 14 916 mots
Bien vite, d'autres mesures irrationnelles font leur apparition et Platon, dans le Théètète tente un premier essai de classification. La contradiction rencontrée dans la notion de mesure rendait-elle cette idée caduque ? On doit vraisemblablement à Eudoxe de Cnide le dépassement de la contradiction... -
RELIGION (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 2 991 mots
...pour ainsi dire à sa perfection cette vision dualiste, s’inspirant sans doute pour l’élaborer de quelques philosophes antiques, au premier rang desquels Platon (env. 428-env. 348 av. J.-C.) et le néoplatonicien Plotin (env. 205-env. 270 apr. J.-C.). Pour Nietzsche (1844-1900), le christianisme constitue... -
RÉMINISCENCE
- Écrit par Olivier JUILLIARD
- 1 130 mots
Avancé par Platon dans le Phédon, le thème mytho-philosophique de la réminiscence se retrouve tout au long de l'histoire de la philosophie occidentale avec une insistance telle qu'il paraît y prendre valeur de paradigme essentiel. Dans son expression strictement platonicienne, la réminiscence...
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RÉVOLUTION
- Écrit par François CHÂTELET
- 4 242 mots
- 1 média
Pour expliquer la dramatique des sociétés humaines et de leur devenir – ce qu'on appelle actuellement histoire – l'auteur du Timée recourt à un mythe : jadis (il y a bien longtemps), le « cours des choses » allait dans le bon sens ; alors, les hommes étaient directement gouvernés... -
RHÉTORIQUE
- Écrit par Françoise DOUAY-SOUBLIN
- 5 974 mots