PLATON (env. 428-env. 347 av. J.-C.)
Articles
-
RIEN (philosophie)
- Écrit par Jean GREISCH
- 1 252 mots
« Non, rien de rien, non, je ne regrette rien... » : tout le monde, ou presque, connaît la chanson d'Édith Piaf. Quel sort les penseurs doivent-ils réserver au « rien » ? S'agit-il d'un signifiant vide, indicible et impensable, voire d'une puissance de mystification, qui entraîne la ...
-
SAGESSE
- Écrit par Manuel de DIÉGUEZ
- 10 392 mots
...connaissance de l'« être » ; et l'« être » passait pour l'« essence » locutrice de la chose. De cette fameuse essence parlante, l'Idée était censée porteuse. Si Lachès est jugé peu sage, dans Platon, c'est parce qu'il prétendait faire la guerre sans savoir, au juste, ce qu'est le courage militaire en son principe,... -
SALUT
- Écrit par André DUMAS et Jean PÉPIN
- 4 775 mots
...célébraient en l'honneur de tous deux une fête appelée précisément Diisôteria ; ils offraient à Zeus sôter la troisième et dernière coupe des banquets, et Platon fait plusieurs fois allusion à cette coutume en parlant de « Zeus, troisième Sauveur ». Sôter et sôteira sont encore le titre habituel d'Apollon,... -
SCIENCE (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 3 563 mots
...citoyens d’Athènes au terme de leurs échanges sur l’agora ou au sein de l’assemblée du peuple. Le vrai était ce sur quoi l’on s’était mis d’accord. Mais Platon comprit le premier qu’un tel accord, supposé acquis par le biais d’une discussion rationnelle, était en réalité le plus souvent le fruit d’une... -
SCIENCE, notion de
- Écrit par Jean-Paul THOMAS
- 1 957 mots
La science désigne traditionnellement, pour les philosophes, une opération de l'esprit permettant d'atteindre une connaissance stable et fondée. Platon (428 env.-env. 347 av. J.-C.) oppose ainsi, dans le livre V de La République, la science et l'opinion, cette dernière réputée...
-
SCIENCES ET PHILOSOPHIE
- Écrit par Alain BOUTOT
- 17 713 mots
- 6 médias
Un peu plus tard, c'est-à-dire avecPlaton, la philosophie se constitue elle-même en science à part entière. La philosophie, qui se confond avec la dialectique, représente le faîte et le couronnement de l'édifice du savoir, les autres sciences, c'est-à-dire l'arithmétique, la ... -
SCIENCES SOCIALES PRÉHISTOIRE DES
- Écrit par Bernard-Pierre LÉCUYER
- 17 521 mots
- 1 média
...censitaire permet de comprendre que l'idéal ait été la stabilité d'un petit nombre, seul compatible avec le jeu normal et effectif de telles institutions. C'est ainsi que Platon, après avoir affirmé que « ce qu'il faut fixer en premier lieu, c'est le volume numérique de la population, de combien de personnes... -
SENS (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 3 158 mots
-
SIGNE ET SENS
- Écrit par Paul RICŒUR
- 7 783 mots
- 1 média
...du problème du signe et du sens a plutôt enseigné à ne pas relier les deux sphères de la pensée et du langage et même à les séparer. Dans le Cratyle, Platon s'interroge longuement sur la « justesse » des mots ; il renvoie dos à dos les deux protagonistes dont l'un veut que les mots naissent de la « convention... -
SOCIÉTÉ (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 3 584 mots
En entrant en société, les hommes s'engagent inévitablement dans un état d’« interdépendance ». Platon (env. 428-env. 347 av. J.-C.) avait ouvert la voie à Rousseau en évoquant l’« impuissance » des individus comme étant à l’origine de la cité : « Ce qui donne naissance à une cité, c’est l’impuissance... -
SOCRATE (469-399 av. J.-C.) ET ÉCOLES SOCRATIQUES
- Écrit par Jacques BRUNSCHWIG
- 2 735 mots
- 1 média
...le témoin par excellence, à raison même de sa médiocrité ; mais l'on ne peut jurer que la médiocrité soit une condition favorable pour peindre Socrate. Avec Platon (né en 427) le problème est inverse. Socrate est partout, ou presque, dans son œuvre ; mais c'est un Socrate toujours plus profondément repensé,... -
SOPHISME
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 902 mots
Transcription du grec sophisma, désigne l'artifice de langage dont usait le sophiste de l'Antiquité, le raisonnement trompeur ou embarrassant pour l'interlocuteur, l'argumentation fallacieuse, voire la faute de raisonnement. Primitivement, c'est le tour d'adresse ingénieux,...
-
TECHNIQUE
- Écrit par Cornélius CASTORIADIS
- 12 488 mots
-
TEMPS / MÉMOIRE (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 2 724 mots
-
TERRES, chimie
- Écrit par Georges KAYAS
- 418 mots
Selon Empédocle d'Agrigente (~ 490-~ 430), la sphère de l'univers est constituée de quatre racines, le feu, l'air, l'eau et la terre, qui tantôt se combinent sous l'influence de l'amour pour donner les corps matériels, les animaux et les végétaux, tantôt se décomposent sous l'influence...
-
THÉÂTRE OCCIDENTAL - Théâtre et sociétés
- Écrit par Jean-Marie PRADIER
- 9 667 mots
...forces cachées, puissances lumineuses et ténébreuses – devient objet de réflexion au sens optique et intellectuel du terme, d'analyse et d'intelligence. Tout au moins pour ceux que Platon appelle « les gens cultivés [qui] s'étaient fait une règle d'écouter pour leur compte en silence jusqu'à la fin, tandis... -
THÉÉTÈTE (env. 415-env. 369 av. J.-C.)
- Écrit par Barbara CASSIN
- 340 mots
-
THÉODORE DE CYRÈNE (fin Ve-déb. IVe s. av. J.-C.)
- Écrit par Barbara CASSIN
- 202 mots
Mathématicien grec, qui enseignait à Cyrène (on ne doit pas le confondre avec Théodore l'Athée, dit aussi Théodore de Cyrène). D'après Diogène Laërce (III, vi), Théodore de Cyrène aurait connu et même instruit Platon, lors de son passage dans cette ville. Platon fait d'ailleurs...
-
THÉOLOGIE
- Écrit par Henry DUMÉRY , Claude GEFFRÉ et Jacques POULAIN
- 13 369 mots
- 1 média
...langue chrétienne ; ils ne se trouvent pas explicitement dans les écrits du Nouveau Testament. Le mot « théologie » appartient au grec classique, et c'est Platon qui fut le premier à l'utiliser pour désigner la recherche de Dieu ou des dieux par la voie du logos(Rép., II, 379 a, 5-6). En fait, il... -
THÉOLOGIE NÉGATIVE
- Écrit par Pierre HADOT
- 3 872 mots
Dans cette méthode issue de Platon et codifiée aux ier et iie siècles, nous sommes donc en présence d'un procédé d'abstraction, qui s'exerce à l'égard du sensible et du corporel. Mais cette abstraction ne mène pas à des « abstractions ». Les négations sont en fait des affirmations, parce qu'elles sont...