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PLATON (env. 428-env. 347 av. J.-C.)

Articles

  • RIEN (philosophie)

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    • 1 252 mots

    « Non, rien de rien, non, je ne regrette rien... » : tout le monde, ou presque, connaît la chanson d'Édith Piaf. Quel sort les penseurs doivent-ils réserver au « rien » ? S'agit-il d'un signifiant vide, indicible et impensable, voire d'une puissance de mystification, qui entraîne la ...

  • SAGESSE

    • Écrit par
    • 10 392 mots
    ...connaissance de l'« être » ; et l'« être » passait pour l'« essence » locutrice de la chose. De cette fameuse essence parlante, l'Idée était censée porteuse. Si Lachès est jugé peu sage, dans Platon, c'est parce qu'il prétendait faire la guerre sans savoir, au juste, ce qu'est le courage militaire en son principe,...
  • SALUT

    • Écrit par et
    • 4 775 mots
    ...célébraient en l'honneur de tous deux une fête appelée précisément Diisôteria ; ils offraient à Zeus sôter la troisième et dernière coupe des banquets, et Platon fait plusieurs fois allusion à cette coutume en parlant de « Zeus, troisième Sauveur ». Sôter et sôteira sont encore le titre habituel d'Apollon,...
  • SCIENCE, notion de

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    • 1 954 mots

    La science désigne traditionnellement, pour les philosophes, une opération de l'esprit permettant d'atteindre une connaissance stable et fondée. Platon (428 env.-env. 347 av. J.-C.) oppose ainsi, dans le livre V de La République, la science et l'opinion, cette dernière réputée changeante...

  • SCIENCES ET PHILOSOPHIE

    • Écrit par
    • 17 713 mots
    • 6 médias
    Un peu plus tard, c'est-à-dire avecPlaton, la philosophie se constitue elle-même en science à part entière. La philosophie, qui se confond avec la dialectique, représente le faîte et le couronnement de l'édifice du savoir, les autres sciences, c'est-à-dire l'arithmétique, la ...
  • SCIENCES SOCIALES PRÉHISTOIRE DES

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    • 17 521 mots
    • 1 média
    ...censitaire permet de comprendre que l'idéal ait été la stabilité d'un petit nombre, seul compatible avec le jeu normal et effectif de telles institutions. C'est ainsi que Platon, après avoir affirmé que « ce qu'il faut fixer en premier lieu, c'est le volume numérique de la population, de combien de personnes...
  • SENS (notions de base)

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    • 3 158 mots
    Contre les sophistes,Platon (env. 428-env. 347 av. J.-C.) va élaborer une théorie très différente reposant sur l’autre registre de la notion de signification. Si les mots ont un sens, pense Platon, ce n’est pas parce qu’ils visent un récepteur ou un objet concret. Les mots sont trop généraux...
  • SIGNE ET SENS

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    • 7 783 mots
    • 1 média
    ...du problème du signe et du sens a plutôt enseigné à ne pas relier les deux sphères de la pensée et du langage et même à les séparer. Dans le Cratyle, Platon s'interroge longuement sur la « justesse » des mots ; il renvoie dos à dos les deux protagonistes dont l'un veut que les mots naissent de la « convention...
  • SOCIÉTÉ (notions de base)

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    • 3 584 mots
    En entrant en société, les hommes s'engagent inévitablement dans un état d’« interdépendance ». Platon (env. 428-env. 347 av. J.-C.) avait ouvert la voie à Rousseau en évoquant l’« impuissance » des individus comme étant à l’origine de la cité : « Ce qui donne naissance à une cité, c’est l’impuissance...
  • SOCRATE (469-399 av. J.-C.) ET ÉCOLES SOCRATIQUES

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    • 2 735 mots
    • 1 média
    ...le témoin par excellence, à raison même de sa médiocrité ; mais l'on ne peut jurer que la médiocrité soit une condition favorable pour peindre Socrate. Avec Platon (né en 427) le problème est inverse. Socrate est partout, ou presque, dans son œuvre ; mais c'est un Socrate toujours plus profondément repensé,...
  • SOPHISME

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    • 902 mots

    Transcription du grec sophisma, désigne l'artifice de langage dont usait le sophiste de l'Antiquité, le raisonnement trompeur ou embarrassant pour l'interlocuteur, l'argumentation fallacieuse, voire la faute de raisonnement. Primitivement, c'est le tour d'adresse ingénieux,...

  • TECHNIQUE

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    • 12 488 mots
    C'est pourtant Platon qui donnera le premier la pleine détermination de la poièsis : « Cause qui, quelle que soit la chose considérée, fait passer celle-ci du non-être à l'être » (Banquet, 205 b), de sorte que « les travaux qui dépendent d'une technè, quelle qu'elle soit,...
  • TEMPS / MÉMOIRE (notions de base)

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    • 2 724 mots
    Le réalisme aristotélicien n’a donc plus besoin des preuves subtiles de l’immortalité de l’âme forgées par son maître Platon (env. 428-348 av. J.-C.), qui avait multiplié, en particulier dans son dialogue du Phédon, des arguments qui annoncent toute la théologie chrétienne. Il suffit...
  • TERRES, chimie

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    • 418 mots

    Selon Empédocle d'Agrigente (~ 490-~ 430), la sphère de l'univers est constituée de quatre racines, le feu, l'air, l'eau et la terre, qui tantôt se combinent sous l'influence de l'amour pour donner les corps matériels, les animaux et les végétaux, tantôt se décomposent sous l'influence...

  • THÉÂTRE OCCIDENTAL - Théâtre et sociétés

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    • 9 667 mots
    ...forces cachées, puissances lumineuses et ténébreuses – devient objet de réflexion au sens optique et intellectuel du terme, d'analyse et d'intelligence. Tout au moins pour ceux que Platon appelle « les gens cultivés [qui] s'étaient fait une règle d'écouter pour leur compte en silence jusqu'à la fin, tandis...
  • THÉÉTÈTE (env. 415-env. 369 av. J.-C.)

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    • 340 mots

    Mathématicien grec, élève de Théodore de Cyrène. Le dialogue de Platon qui porte le nom de Théétète permet de situer approximativement sa naissance en ~ 415 et sa mort (à la suite d'une blessure de guerre et d'une dysenterie) vers ~ 369. Théodore le présente à Socrate comme un...

  • THÉODORE DE CYRÈNE (fin Ve-déb. IVe s. av. J.-C.)

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    • 202 mots

    Mathématicien grec, qui enseignait à Cyrène (on ne doit pas le confondre avec Théodore l'Athée, dit aussi Théodore de Cyrène). D'après Diogène Laërce (III, vi), Théodore de Cyrène aurait connu et même instruit Platon, lors de son passage dans cette ville. Platon fait d'ailleurs...

  • THÉOLOGIE

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    • 13 369 mots
    • 1 média
    ...langue chrétienne ; ils ne se trouvent pas explicitement dans les écrits du Nouveau Testament. Le mot « théologie » appartient au grec classique, et c'est Platon qui fut le premier à l'utiliser pour désigner la recherche de Dieu ou des dieux par la voie du logos(Rép., II, 379 a, 5-6). En fait, il...
  • THÉOLOGIE NÉGATIVE

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    • 3 872 mots
    Dans cette méthode issue de Platon et codifiée aux ier et iie siècles, nous sommes donc en présence d'un procédé d'abstraction, qui s'exerce à l'égard du sensible et du corporel. Mais cette abstraction ne mène pas à des « abstractions ». Les négations sont en fait des affirmations, parce qu'elles sont...
  • TRADITION

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    • 6 372 mots
    • 1 média
    ...orale n'est pas propre au christianisme. On connaît la notion de « lois non écrites » auxquelles se réfère l'Antigone de Sophocle. À la fin de Phèdre de Platon, plusieurs pages sont consacrées à exalter la valeur irremplaçable de la tradition pour faire connaître les vérités que ne saurait découvrir la...